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Antidote contre l'Arminianisme.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.

Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

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La raison, l'Écriture, Dieu lui-même, en un mot, TOUT doit céder<br />

la place à quelque absurdité que ce soit, s'il se ren<strong>contre</strong> sur le<br />

chemin de <strong>l'Arminianisme</strong>, car les Arminiens veulent, à tout prix,<br />

que la cause de leur prédestination soit en eux-mêmes (Owen's<br />

Display of Arminianism).<br />

2 L'opinion de Zanchius en vaut mille autres. (De Courcy).<br />

3 Zacharie 6:1 «Par les montagnes d'airain, on entend le<br />

conseil éternel et la providence de Dieu; par lesquels il a décrété<br />

de toute éternité ce qui doit arriver, ce que ni Satan ni tout le<br />

monde ne saurait altérer.» (Bèze).<br />

4 Toutefois, nous ne sommes aimés de Dieu, qu'en Christ<br />

(Remarque du Traducteur).<br />

5 Cette grande dame, la défunte comtesse de Huntingdon, que<br />

le Seigneur avait suscitée pour la grande utilité de l'Église de<br />

Christ, avait coutume de s'écrier; «Ô béni soit le Seigneur pour la<br />

lettre M. dans 1 Corinthiens 1:26, de ce qu'il n'est pas dit, not<br />

any (aucun) mais not Many (peu) de nobles qui sont appelés: et<br />

spécialement de ce que par grâce, je suis de ce petit nombre si<br />

hautement favorisé.»<br />

6 Visible. C'est peut-être trop accorder. Dans la controverse<br />

entre Leibnitz et Bossuet, ce dernier prit un grand avantage de la<br />

concession que le premier avait faite, savoir: qu'il y a toujours eu<br />

une Église visible (Remarque du traducteur).<br />

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