Un But -Une Foi UNIVERSITE DE BAMAKO Année 2006-2007
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pourrait être due à la façon dont l’échantillonnage a été fait ou à la taille de<br />
l’échantillon. Duffy [82] avait trouvé que la prédilection du paludisme chez les<br />
primigestes est rattachée à une immunité spécifique parasitaire. L’étude de Ross<br />
[88] signale que le risque d’infection avec le VIH est plus élevé chez les<br />
multipares que les primigeste, il a démontré comment plusieurs infections sont<br />
nécessaires pour induire une immunité spécifique paritaire dès que la prévalence<br />
d’infection parasitaire approche un plateau de 0,0036 incidence par jour. Ceci<br />
suppose qu’une immunité spécifique paritaire effective se développe même après<br />
une simple infection gravidique. Il trouve qu’un traitement curatif, administré tôt,<br />
qui nettoie la parasitémie placentaire pourrait réduire le degré de recouvrement<br />
naturel. Toujours selon Ross [88] avec une prévalence parasitaire de 10 %, ou plus,<br />
les multipares ont déjà une prévalence équivalente aux primigestes. Ceci signifie<br />
que des stratégies de contrôle sélectif visant les primigestes seraient inappropriées<br />
dans les zones ayant une prévalence de grossesse supérieure à 10 %. Les données<br />
obtenues au cours de notre étude confirment cette tendance. En effet, nous avons<br />
noté que le paludisme était plus fort chez les jeunes patientes entre 20 et 35 ans<br />
pendant leur première grossesse soit 92,10 % contre 2,63% pour les multipares,<br />
cette différence était statistiquement significative [p < 0,05] (Tableau XII).<br />
La prévalence du paludisme puerpéral serait un indicateur de l’impact des<br />
consultations prénatales sur le paludisme. Ainsi, la fréquence du paludisme après<br />
l’accouchement chez les femmes était de 13,3 % [Tableau V].<br />
La saisonnalité du paludisme a été confirmée dans notre étude. Le taux de<br />
prévalence au cours de la gravidopuepéralité était plus élevé en saison des pluies<br />
ainsi que la fréquence des charges parasitaires soit (63,89 %) qu’en saison sèche