19.03.2014 Views

Un But -Une Foi UNIVERSITE DE BAMAKO Année 2006-2007

Un But -Une Foi UNIVERSITE DE BAMAKO Année 2006-2007

Un But -Une Foi UNIVERSITE DE BAMAKO Année 2006-2007

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

pourrait être due à la façon dont l’échantillonnage a été fait ou à la taille de<br />

l’échantillon. Duffy [82] avait trouvé que la prédilection du paludisme chez les<br />

primigestes est rattachée à une immunité spécifique parasitaire. L’étude de Ross<br />

[88] signale que le risque d’infection avec le VIH est plus élevé chez les<br />

multipares que les primigeste, il a démontré comment plusieurs infections sont<br />

nécessaires pour induire une immunité spécifique paritaire dès que la prévalence<br />

d’infection parasitaire approche un plateau de 0,0036 incidence par jour. Ceci<br />

suppose qu’une immunité spécifique paritaire effective se développe même après<br />

une simple infection gravidique. Il trouve qu’un traitement curatif, administré tôt,<br />

qui nettoie la parasitémie placentaire pourrait réduire le degré de recouvrement<br />

naturel. Toujours selon Ross [88] avec une prévalence parasitaire de 10 %, ou plus,<br />

les multipares ont déjà une prévalence équivalente aux primigestes. Ceci signifie<br />

que des stratégies de contrôle sélectif visant les primigestes seraient inappropriées<br />

dans les zones ayant une prévalence de grossesse supérieure à 10 %. Les données<br />

obtenues au cours de notre étude confirment cette tendance. En effet, nous avons<br />

noté que le paludisme était plus fort chez les jeunes patientes entre 20 et 35 ans<br />

pendant leur première grossesse soit 92,10 % contre 2,63% pour les multipares,<br />

cette différence était statistiquement significative [p < 0,05] (Tableau XII).<br />

La prévalence du paludisme puerpéral serait un indicateur de l’impact des<br />

consultations prénatales sur le paludisme. Ainsi, la fréquence du paludisme après<br />

l’accouchement chez les femmes était de 13,3 % [Tableau V].<br />

La saisonnalité du paludisme a été confirmée dans notre étude. Le taux de<br />

prévalence au cours de la gravidopuepéralité était plus élevé en saison des pluies<br />

ainsi que la fréquence des charges parasitaires soit (63,89 %) qu’en saison sèche

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!