Un But -Une Foi UNIVERSITE DE BAMAKO Année 2006-2007
Un But -Une Foi UNIVERSITE DE BAMAKO Année 2006-2007
Un But -Une Foi UNIVERSITE DE BAMAKO Année 2006-2007
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
II- PHYSIOPATHOLOGIE :<br />
1-_Cycle biologique des plasmodiums humains :<br />
Les sporozoites inoculés à l’homme par la piqûre infestant de l’anophèle femelle<br />
sont transmis 30mn dans le sang puis colonisent le foie où ils restent quiescents<br />
(hypnozoites pour p.ovale et p.vivax dont la présence explique les rechutes) et ou<br />
par multiplication nucléaire ils deviennent schizontes intrahepatocytaires ou corps<br />
bleus : c’est la phase pré érythrocytaire qui dure 7 à 21 jours en fonction de<br />
l’espèce plasmodiale. Après un temps variable la rupture des corps bleus libère des<br />
mérozoites qui par endocytose pénètrent dans les globules rouges. Débute ainsi le<br />
cycle schizongonique sanguin ou phase érythrocytaire. Dans les globules rouges les<br />
merozoites prennent à mesure de leur croissance différentes formes appelée<br />
trophozoites puis schizontes à la suite d’une multiplication et enfin, les corps en<br />
rosace en 48 heures pour p.falciparum, p.vivax, et p.ovale et en 72 heures pour<br />
p.malariae. Ils font éclater les globules rouges, libérant de nouvelles mérozoites<br />
qui vont infester d’autres hématies. L’accès fébrile est lié à la libération de<br />
substances pyrogènes lors de l’éclatement des globules rouges.<br />
Après plusieurs cycles érythrocytaires, certains parasites se différencient en formes<br />
sexuées appelées gamétocytes, prenant dans le cas de p.falciparum la forme en<br />
fossile. Ils ne peuvent poursuivre leur évolution qu’après avoir été aspirés par<br />
l’anophèle femelle lors de son repas sanguin. Dans l’estomac de l’insecte, le<br />
gamétocyte mâle subit une exfllagelation, donnant plusieurs gamètes mâles<br />
mobiles. Le gamète femelle est fécondé (gamogonie), donnant naissance à<br />
l’ookinète. L’ookinète migre sous la paroi épithéliale de l’estomac puis s’enkyste à<br />
sa face externe (ookyste). Si la température est suffisantes les ookystes donnent<br />
naissance aux sporozoites qui migrent alors jusqu’aux glandes salivaires. Chez le<br />
moustique l’ensemble du cycle se déroule entre 10 à 40 jours selon la température<br />
extérieure et l’espèce plasmodiale [36].