23.11.2014 Views

Méthodes pour la validation de modèles formels pour la ... - ISAE

Méthodes pour la validation de modèles formels pour la ... - ISAE

Méthodes pour la validation de modèles formels pour la ... - ISAE

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

146 Chapitre 5. Cas d’étu<strong>de</strong> et retour sur l’approche<br />

les combinaisons <strong>de</strong> défail<strong>la</strong>nces décrites dans les <strong>modèles</strong> (par exemple <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r les défail<strong>la</strong>nces<br />

dormantes et les phénomènes qui les activent).<br />

Des différences ont été i<strong>de</strong>ntifiées entre les résultats <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux approches. Par exemple, l’arbre<br />

<strong>de</strong> défail<strong>la</strong>nce est parfois plus concis que le modèle AltaRica. Une <strong>de</strong>s raisons est <strong>la</strong> différence<br />

existante au niveau même <strong>de</strong>s <strong>modèles</strong>. Par exemple dans un arbre <strong>de</strong> défail<strong>la</strong>nce, les ruptures<br />

<strong>de</strong>s différents pignons <strong>de</strong> S_Grbx sont regroupées dans un unique évènement élémentaire. Dans<br />

le modèle AltaRica, on conserve un évènement par composant « Pignon ». Ainsi, là où l’arbre <strong>de</strong><br />

défail<strong>la</strong>nce nous fournit une unique coupe « Rupture <strong>de</strong>s pignons », le modèle AltaRica nous en<br />

fournit n où n est le nombre <strong>de</strong> pignons (« Rupture <strong>de</strong>s pignons »= « Rupture pignon 1 » or ... or<br />

« Rupture pignon n »).<br />

Remarque : Comme le présente <strong>la</strong> section 1.5.3.2, un résumé d’AMDE précè<strong>de</strong> en pratique <strong>la</strong><br />

construction d’un arbre <strong>de</strong> défail<strong>la</strong>nce. Dans <strong>la</strong> méthodologie proposée au chapitre 3<br />

et <strong>pour</strong> rester au plus bas niveau, nous avons choisi <strong>de</strong> construire le modèle AltaRica<br />

directement à partir <strong>de</strong> l’AMDE i.e. sans passer par un résumé. Ce<strong>la</strong> nous permet<br />

ainsi <strong>de</strong> conserver une structure du modèle AltaRica proche <strong>de</strong> l’architecture réelle<br />

du système à modéliser. En contrepartie, les séquences obtenues grâce au modèle<br />

AltaRica sont parfois <strong>de</strong> plus bas niveau que les coupes <strong>de</strong>s arbres <strong>de</strong> défail<strong>la</strong>nce.<br />

Ce<strong>la</strong> explique alors <strong>la</strong> différence mentionnée ci-<strong>de</strong>ssus.<br />

Système réel AMDE Résumé<br />

Modèle<br />

AltaRica<br />

Arbres <strong>de</strong><br />

défail<strong>la</strong>nce<br />

Évaluation <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> SdF du<br />

système<br />

Une autre raison est <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> périmètres entre les <strong>de</strong>ux approches. En effet, on ne<br />

<strong>pour</strong>ra comparer les résultats entre modèle et arbres qu’en s’assurant que les périmètres <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

modélisations soient i<strong>de</strong>ntiques. Ce<strong>la</strong> pose une difficulté importante, surtout en début <strong>de</strong> modélisation,<br />

puisque dans les arbres, les interactions entre différents sous-systèmes rentrent rapi<strong>de</strong>ment<br />

en jeu. Cependant, au fur et à mesure <strong>de</strong> l’intégration <strong>de</strong>s différents sous-systèmes, nous sommes<br />

parvenus à retrouver dans le modèle AltaRica une importante quantité <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> propagation<br />

<strong>de</strong> défail<strong>la</strong>nce présents dans les arbres <strong>de</strong> défail<strong>la</strong>nce.<br />

5.2.2.3 Comparaison <strong>de</strong>s résultats quantitatifs<br />

Une fois les résultats qualitatifs retrouvés, <strong>la</strong> comparaison <strong>de</strong>s résultats quantitatifs est<br />

immédiate grâce à l’outil Cecilia TM Arbor. Insistons cependant sur <strong>de</strong>ux « bonnes pratiques »<br />

à adopter lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> modélisation <strong>pour</strong> que l’obtention <strong>de</strong>s résultats quantitatifs soit<br />

possible.<br />

– Comme indiqué en section 2.2.3, les lois <strong>de</strong> probabilité doivent être indiquées dans les nœuds<br />

AltaRica <strong>pour</strong> pouvoir réaliser <strong>de</strong>s analyses quantitatives sur les arbres extraits du modèle<br />

AltaRica.<br />

– Concernant les pannes dormantes, il ne faut pas oublier d’inclure les temps <strong>de</strong> <strong>la</strong>tence dans<br />

les nœuds AltaRica. En effet là aussi, ces temps <strong>de</strong> <strong>la</strong>tence seront exportés sous Cecilia TM<br />

Arbor.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!