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Fig. 6. — Contact sables <strong>de</strong> Monceau - <strong>Saint</strong>-<strong>Ouen</strong> (Bobigny).<br />
On remarque très nettement le contact entre les sables <strong>de</strong> Monceau homogènes (haut <strong>de</strong> la photo) et la marne à rognons du calcaire<br />
<strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Ouen</strong>.<br />
Remarque<br />
En fait, la répartition est plus complexe que cela :<br />
On remarque, en effet, <strong>de</strong>s bancs calcaires peu épais<br />
dans les marnes plastiques, <strong>de</strong> même que, dans les<br />
calcaires et marnes calcaires, se trouvent <strong>de</strong>s lits<br />
<strong>de</strong> marnes plastiques.<br />
Des lits très fins d'ABF (quelques millimètres) ont<br />
été trouvés un peu partout dans la couche du<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Ouen</strong>.<br />
On constate localement <strong>de</strong>s variations importantes<br />
<strong>de</strong> constitution : par exemple le sondage n° 2 est<br />
marneux à environ 60% et le sondage n° 1 situé<br />
à 20 m du S2 est calcaire (calcaire sublithographique<br />
et calcaires marneux) à 80% environ.<br />
Épaisseur <strong>de</strong> la couche <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Ouen</strong><br />
L'épaisseur <strong>de</strong> cette couche est sensiblement<br />
constante et <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 11 m. Cependant le<br />
contact supérieur du <strong>Saint</strong>-<strong>Ouen</strong> avec les sables<br />
verts <strong>de</strong> Monceau est souvent très ondulé ce qui<br />
compliquera le choix <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> fondations<br />
superficielles (fig. 5 et 6).<br />
CONCLUSIONS<br />
Sur l'étu<strong>de</strong><br />
L'étu<strong>de</strong> a montré que l'on pouvait distinguer un<br />
certain nombre <strong>de</strong> matériaux différents dans cette<br />
couche géologique, mais, malheureusement, il a été<br />
impossible <strong>de</strong> définir exactement l'étendue et l'importance<br />
que chacun avait dans l'ensemble.<br />
De plus, l'état <strong>de</strong>s échantillons n'a pas rendu possible<br />
l'exécution d'un nombre suffisant d'essais mécaniques<br />
élaborés qui auraient permis <strong>de</strong> pousser plus<br />
loin la discrimination. Cependant, cela nous permet<br />
<strong>de</strong> dire que nous avons probablement sous-estimé<br />
ces matériaux qui auront, in situ, un comportement<br />
plus favorable que celui déduit <strong>de</strong>s essais exécutés<br />
en laboratoire.<br />
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