do what you like! - Didier

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Pour la séance suivante, les élèves devront se préparer à prendre la parole en continu pour se présenter, en ayant cette fois toute liberté de choisir ce dont ils voudront parler et pendant combien de temps. Suggestions de travail à la maison → Se préparer à parler de soi. • → workbook pp. 11-12, ex. 7 à 9 4. GET TO KNOW ONE ANOTHER (suite) Matériel : fiche d’évaluation de la performance p. 280 de ce guide (à photocopier). Cette séance permettra aux élèves de poursuivre l’entraînement à la prise de parole, cette fois en parlant librement, avec ou sans le cadre du quiz selon leur préférence. On pourra, si on le juge utile, distribuer la fiche d’évaluation de la performance, ce qui permettra aux élèves de s’entraîner également à l’inter/ auto-évaluation. Pour une découverte progressive des critères d’évaluation, on proposera au groupe d’écouter les volontaires en se concentrant uniquement sur les critères 1 à 3 dans un premier temps, puis sur les critères 4 à 6, et ainsi de suite. L’intérêt de procéder ainsi est multiple : - les élèves y trouveront une raison supplémentaire d’écouter attentivement leurs camarades ; - changer les critères d’évaluation d’un volontaire à l’autre leur permet d’écouter autrement et donc d’entendre autre chose ; - les élèves prennent vraiment conscience de ce que l’on attend d’eux en découvrant ainsi activement les critères d’évaluation. Enfin, vous pourrez profiter de cette séance d’entraînement pour évaluer les élèves les plus rapides – en ayant bien entendu pris soin de les prévenir. Vous aurez ainsi moins d’élèves à faire passer en test performance ultérieurement. Think about it! pp. 7-8 Dans ce premier Think about it! du manuel de troisième, on reverra deux éléments cruciaux de la grammaire de l’anglais : le présent simple et la formation des questions. Le troisième point porte sur une structure bien utile pour définir sa personnalité… et celle de ses amis ; elle s’est donc naturellement imposée dans cette situation. 1. Généralités et définitions : le présent simple Le contexte de Book 1 Situation 1, où les élèves sont amenés à parler d’eux-mêmes, à se décrire et à se définir, fait que l’on doit fréquemment y utiliser le présent simple. Puisqu’il s’agit d’un point de révision on pourra le traiter relativement rapidement, surtout si l’on a affaire à une classe rapide. Les Think about it! partent toujours d’une phase d’observation des phénomènes présents dans le corpus de la situation. En l’occurrence, nous proposons quatre phrases que l’on demandera d’abord aux élèves de lire ; il s’agira ensuite de leur faire compléter la synthèse proposée : - Pour parler de généralités, de choses qui sont vraies tout le temps, par exemple pour décrire une personnalité ou donner une définition, on emploie des verbes (ou les auxiliaires be et have) au présent simple. On passera ensuite aux remarques situées en bas de la p. 7 sur un emploi spécifique de l’auxiliaire do. Avant de les faire lire aux élèves, on pourra questionner ces derniers sur l’auxiliaire do : à quoi sert cet auxiliaire Dans quels types de phrases le trouvet-on généralement Il sert à former les questions, les négations et les réponses brèves. On pourra alors dire tout haut, avec une intonation neutre : I like music. Avec une intonation de protestation : I do like music. Puis on notera au tableau : I do like music. Les élèves observeront qu’ici, do est présent dans un énoncé qui n’est ni une question ni une réponse brève, et qui ne comporte pas de négation. Certains élèves seront peut-être en mesure de formuler la différence en termes simples : avec do « on insiste ». On fera alors lire les remarques dans le workbook pour affiner cette première formulation : do permet d’insister sur le fait que ce que l’on dit est vrai, en particulier dans les cas où on a été explicitement contredit, ou dans ceux où l’on pense qu’on pourrait l’être. On terminera par une remarque phonologique : dans ces cas-là, do est accentué et n’est donc pas réduit : il se prononce /duː/. 2. Les questions : quelques rappels Puisque dans cette situation les élèves sont amenés à s’interroger les uns les autres sur leur personnalité, leurs hobbies, etc., il était tout naturel de faire un rappel sur la formation des interrogatives. On procédera de la même façon que pour le point précédent : on proposera une liste d’exemples extraits du corpus de la situation afin que les élèves 26 002460F-P017-042.indd 26 19/08/09 16:58
Book 1 Situation 1 les observent et en tirent eux-mêmes des conclusions sur le fonctionnement de la grammaire. Dans une première étape, on leur demandera de lire toutes les questions puis de compléter les règles proposées : - Les questions fermées (auxquelles on peut répondre par oui ou par non) commencent par un auxiliaire, comme dans la question (c). - Les questions ouvertes (qui demandent une information), commencent par un mot interrogatif, comme what/who. Pour bien faire ressortir la syntaxe de toutes ces questions et ainsi contribuer à leur mémorisation par les élèves, on fera ensuite noter les letttres S (pour sujet), A (pour auxiliaire) et V (pour verbe) sous les mots qui conviennent pour chaque question. Si les élèves disposent de crayons ou de stylos de couleur, on pourra leur faire utiliser du bleu pour le sujet, du rouge pour l’auxiliaire et du noir pour le verbe, afin de reproduire dans le workbook le code couleur utilisé dans le Grammar book du manuel. Corrigé : a. What are you like A S b. What animal are you A S c. Do you have lots of friends A S V d. What do you like doing on a Saturday A S V e. Who could be part of your gang S A V f. Who do you have most in common with A S V g. What can’t you live without A S V On terminera par deux remarques : - la première porte sur un cas particulier : celui des interrogatives dont le mot interrogatif est également le sujet ; - la seconde porte sur la position des prépositions qui suivent les verbes dans les interrogatives. Il s’agit pour les élèves de lire d’abord les explications données puis de repérer dans la liste des exemples du haut de la p. 8 ceux qui correspondent aux cas décrits : question (e), puis questions (f) et (g). 3. Someone who… Ce point donne l’occasion de revoir l’emploi du pronom relatif who, mais dans une structure figée utilisée dans les définitions : someone who… Il permet aussi de faire remarquer une particularité dans le fonctionnement de la langue : l’emploi d’un pluriel (par exemple their) pour reprendre un pronom singulier (someone). On souhaite d’abord faire analyser la structure des deux phrases données en exemple. Si les élèves ont des difficultés à repérer la proposition relative, on pourra tout d’abord leur faire souligner tous les verbes (ou auxiliaires) des phrases, et leur dire qu’on a autant de propositions que de verbes, donc deux par phrase. Ensuite on leur dira que chaque phrase comporte une proposition principale et une proposition relative (qui ajoute des informations). Corrigé : a. Someone [ who is friendly and open] is outgoing. b. Someone [ who can change their mind] is flexible. Ils pourront aussi répondre à la question qui suit : - Dans ces relatives, quelle est la fonction du pronom relatif Il est sujet. La fin de ce point va permettre de faire observer l’emploi des pronoms et des possessifs dans ces phrases. On fait d’abord observer ce qui est « normal » ; ils complèteront : - Someone est un pronom indéfini singulier. Il est donc suivi d’un verbe ou d’un auxiliaire au singulier, comme is dans la phrase (a). On passe ensuite au point remarquable. Avant de leur faire compléter le dernier paragraphe, on pourra simplement demander aux élèves d’observer à nouveau la phrase (b) et de dire s’ils constatent quoi que ce soit de surprenant. Certains trouveront tout de suite que their est un adjectif possessif au pluriel mais qu’il reprend someone qui est au singulier. Si personne ne trouve dans la classe, on pourra par exemple prendre les mots suivants un par un et demander à la classe de dire à chaque fois s’ils sont singuliers ou pluriels : someone, their, is. On demandera aux élèves s’ils peuvent deviner pourquoi on utilise their. S’ils ont besoin d’être guidés, on pourra par exemple leur demander quel(s) autre(s) pronom(s) ils auraient pu utiliser à la place. Ils répondront sûrement his ou her. On pourra alors demander si l’on peut choisir entre his ou her. La réponse est non, on ne peut pas choisir parce que someone est un pronom indéfini qui n’est ni masculin ni féminin. L’emploi de their permet donc de ne pas choisir entre les deux ! Pour finir, on leur fera compléter la dernière phrase dans le workbook : - dans la phrase (b), on reprend someone avec l’adjectif possessif their. Il est juste de penser que les grammairiens les plus puristes rejetteraient l’emploi de their dans ce type de contexte. Les plus traditionnalistes utiliseraient seulement his à la place ; les plus « politiquement corrects » utiliseraient systématiquement deux formes à chaque fois : his or her. Au risque de 27 002460F-P017-042.indd 27 19/08/09 16:58
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