do what you like! - Didier

Book 1 Situation 2
Les groupes pourront ensuite éventuellement
s’échanger leurs brouillons pour se corriger entre
eux avant de recopier leur affichette au propre.
La présentation pourra se faire à la main ou sur
ordinateur, pour l’illustrer et l’imprimer en vue d’un
affichage (si on poursuit la tâche jusqu’au bout, cf.
Enjoy your skills ci-dessous).
On pourra envisager de récompenser d’une note les
élèves qui se seront particulièrement investis dans la
réussite de cette tâche.
Suggestions de travail à la maison
• → workbook p. 21, ex. 6
Think about it! pp. 17-18
Ce Think about it! donne l’occasion de s’arrêter sur
un opérateur, to, dont il est important que les élèves
perçoivent la valeur pour mieux en comprendre
l’emploi (ou l’absence !). On s’attarde ensuite sur be
able to, une forme récurrente dans la situation.
1. L’opérateur to
L’objectif de ce point est de faire ressortir la valeur
fondamentale de l’opérateur to, commune à tous
ses emplois. Pour le démontrer, nous partons de
l’observation d’exemples que nous allons faire classer
par les élèves. Nous suivons une progression du sens
le plus concret au plus abstrait.
a. Pour commencer, on demandera aux élèves de
lire les huit exemples proposés et d’entourer to dans
chacun d’entre eux. Il s’agira ensuite de leur faire lire
les explications données sur le sens de to ; ils feront
une première lecture attentive sans rien noter, pour
bien comprendre les nuances de sens présentées,
puis chercheront les exemples qui correspondent à
chaque cas et en noteront le numéro.
Corrigé :
Comme une flèche, to indique le but, ce qui est visé,
c’est-à-dire :
- le point d’arrivée :
quand on va quelque part : (g)
d’un intervalle de temps : (a)
d’autres types d’intervalles : (h)
To est alors suivi d’un numéral ou d’un groupe
nominal.
- l’objectif que l’on fixe, par exemple en exprimant :
un souhait : (b),
un besoin : (f).
- le but de l’existence ou de la présence :
de personnes : (d)
d’un lieu, d’une occasion : (e/c).
To est alors suivi d’une base verbale.
On pourra demander au groupe de créer un exemple
supplémentaire pour chacun des cas d’emploi de
to, puis de dire avec leurs propres mots ce qu’ils
ont retenu de la valeur de to (nous proposons une
synthèse en bas de la p. 17 dans le workbook).
b. On consacrera quelques minutes à une mise au
point sur le mot interrogatif qui permet d’interroger
sur le but (et dont la réponse est donc introduite
par to, d’où le lien avec cet opérateur). Il s’agit ici
de rappeler la différence de sens entre les questions
en why et les questions en what for. La confusion
éventuelle entre les deux vient du fait qu’en français
leurs équivalents sont homonymes : « pourquoi » et
« pour quoi ». Nous voulons aussi mettre en avant
le passage de what for dans la question à to dans la
réponse. En fait, quelle que soit la question posée,
si l’on veut parler d’un but dans la réponse il faut
systématiquement utiliser to.
On demandera simplement aux élèves de lire les
deux questions et leurs réponses, en bas de la p. 17,
puis de cocher celle qui interroge sur le but : c’est la
première, What for La seconde question interroge,
elle, sur la cause (ce qui est mis en évidence par le
mot qui introduit la réponse, because).
Tout en bas de la page on propose une synthèse sur
la valeur de to : on pourra la faire lire aux élèves avant
de passer au point suivant.
2. Be able to
On commence par expliciter le sens de be able to
et sa formation. Pour cela, on fournit deux phrases,
tirées du corpus de la situation. On demandera aux
élèves de les lire puis de compléter les explications
qui suivent :
- able vient du même mot que capable, donc be able
to permet d’exprimer la capacité. L’expression est
formée de be + able to + infinitif (ou base verbale,
selon le terme qu’on utilise habituellement).
- Dans la phrase (b), on trouve un auxiliaire modal
qui exprime aussi la possibilité ou la capacité : can.
Dans l’étape suivante, on passe au fait que dans la
phrase (a) on ne pourrait pas substituer can à be able
to. Pour que les élèves le comprennent d’eux-mêmes,
on leur rappelle deux caractéristiques des auxiliaires
de modalité. À partir de ces caractéristiques ils
pourront tirer des conclusions quant à l’emploi de be
able to dans la phrase (a) :
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