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do what you like! - Didier

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3. PRACTISE YOUR SPELLING<br />

La rubrique Practise <strong>you</strong>r spelling est une nouveauté<br />

de la troisième, tout à fait logiquement puisque le<br />

temps d’apprentissage consacré à l’écrit y est plus<br />

important. Dans Book 1 Situation 2, elle porte d’une<br />

part sur le lien – ou l’absence de lien – entre graphie<br />

et phonie, et d’autre part sur l’orthographe de mots<br />

anglais qui ressemblent au français.<br />

1. Les orthographes du son /iː/ p. 13-14<br />

Le lien graphie-phonie est l’une des difficultés de<br />

l’orthographe de l’anglais puisqu’il n’y a presque<br />

jamais de correspondance entre la prononciation<br />

des mots et leur orthographe : un même son peut<br />

s’écrire de nombreuses façons, et une orthographe<br />

peut correspondre à des sons différents. Pourtant,<br />

à l’intérieur de ce « désordre » s’appliquent tout<br />

de même certains principes, que nous souhaitons<br />

montrer aux élèves.<br />

a. Nous commençons, comme dans les Practise <strong>you</strong>r<br />

pronunciation, par une étape d’observation. On a<br />

<strong>do</strong>nné dans le workbook (p. 13) huit mots contenant<br />

tous le même son voyelle /iː/ : la première chose que<br />

l’on souhaite faire faire aux élèves est le recensement<br />

de toutes les graphies de ce son illustrées par ces mots<br />

(notez qu’il en existe d’autres, par exemple « ie »<br />

dans chief, mais on a préféré ne pas être exhaustif et<br />

s’en tenir aux orthographes les plus courantes pour<br />

ne pas compliquer l’activité). Individuellement ou<br />

avec toute la classe, selon le temps disponible, on<br />

demandera <strong>do</strong>nc aux élèves de faire la liste de ces<br />

orthographes à partir des mots <strong>do</strong>nnés : ee, ea, i.<br />

Dans l’étape suivante nous voulons montrer que<br />

l’orthographe « i » pour le son /iː/ est en fait<br />

atypique (elle s’applique aux mots qui viennent du<br />

français, mais pas à tous les mots qui viennent du<br />

latin, même s’ils ressemblent à des mots français.<br />

Pour simplifier ces subtilités nous dirons simplement<br />

que c’est une orthographe qui a été importée dans la<br />

langue anglaise). L’objectif est <strong>do</strong>nc de dissuader nos<br />

élèves de l’utiliser (ce qu’ils font automatiquement,<br />

justement parce que c’est l’orthographe qui<br />

correspond au son français le plus proche de /iː/),<br />

sauf dans les cas où ils reconnaissent un mot d’origine<br />

française qui contient en français un son proche de<br />

/iː/ (le son français est /i/).<br />

Pour en arriver là, on demandera d’abord aux élèves<br />

d’entourer dans la liste les mots qui ressemblent à<br />

des mots français (routine et magazine). On leur<br />

demandera alors de noter à quelle lettre correspond<br />

le son /iː/ dans ces mots : la lettre i. Ensuite, on veut<br />

leur faire constater que ce « i » ne se prononce<br />

normalement pas avec le son /iː/ en anglais. Pour<br />

cela on leur <strong>do</strong>nne une nouvelle série de mots qui<br />

contiennent la lettre « i » mais qui ne ressemblent<br />

pas à des mots qui existent en français. On pourra<br />

demander à toute la classe de les lire à haute voix<br />

avant de répondre à la question qui suit : est-ce que<br />

ces mots se prononcent avec le son /iː/ Non !<br />

Les élèves seront alors en mesure de conclure : dans<br />

les mots qu’ils avaient entourés, routine et magazine,<br />

le son /iː/ s’écrit avec la lettre « i » parce que ce sont<br />

des mots qui ressemblent au français.<br />

On pourra alors demander aux élèves s’ils savent<br />

pourquoi certains mots anglais ressemblent au français<br />

(vous pourrez vous inspirer de : Norman Kings, French<br />

Words, Enjoy English in 6 e , pp. 104-105, si vous disposez<br />

de ce manuel). Certains connaîtront assez l’histoire des<br />

îles britanniques pour savoir que les Normands, menés<br />

par Guillaume le Conquérant, s’y sont établis en 1066,<br />

et d’autres sauront peut-être dire que les mots voyagent<br />

parfois d’une langue à l’autre (on pourra par exemple<br />

leur faire <strong>do</strong>nner quelques mots anglais qui sont entrés<br />

dans la langue française pour le démontrer), et on<br />

précisera que ces emprunts se font souvent à l’occasion<br />

d’invasions ou de flux migratoires.<br />

On pourra aussi expliquer que les mots de la<br />

langue anglaise actuelle viennent de deux sources<br />

principales : on y trouve des mots d’origine saxonne<br />

et des mots d’origine latine (certains sont arrivés<br />

directement du latin, d’autres par l’intermédiaire<br />

du français). Pour schématiser, les mots d’origine<br />

saxonne sont souvent monosyllabiques et n’ont<br />

généralement pas de rapport avec des mots qui<br />

existent en français. En revanche, les mots latins sont<br />

généralement plus longs, et correspondent souvent<br />

à des mots proches en français.<br />

Si le temps le permet on pourra ajouter que pendant<br />

longtemps, la langue française a été utilisée par la<br />

noblesse anglaise mais pas par le reste de la population.<br />

Les divisions de classes de la société étaient <strong>do</strong>nc<br />

renforcées par des divisions linguistiques. Des traces<br />

de cette situation subsistent dans la langue anglaise<br />

contemporaine, où l’on trouve encore un très grand<br />

nombre de <strong>do</strong>ublons, c’est-à-dire de notions pour<br />

lesquelles l’anglais dispose de deux mots, un saxon et<br />

un latin, par exemple : happiness et felicity, free<strong>do</strong>m<br />

et liberty... Les différences qui étaient autrefois des<br />

différences de classe sont aujourd’hui des différences<br />

de registre : les mots d’origine latine appartiennent<br />

souvent à un registre plus soutenu. Nous proposons<br />

une synthèse très courte dans le workbook, en haut<br />

de la p. 14.<br />

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