do what you like! - Didier

Book 1 Situation 2
b. Dans la toute dernière étape de ce premier point,
nous proposons en quelque sorte une devinette
aux élèves, pour ne pas oublier un cas particulier de
l’orthographe du son /iː/ dans un mot qu’ils utilisent
sans doute fréquemment : e-mail. Ici, on pourra
simplement leur demander ce que signifie le « e » de
e-mail : c’est l’initiale du mot electronic. Le « e » se
prononce donc comme la lettre de l’alphabet.
2. Les mots qui ressemblent au français p. 14-15
On a attiré l’attention des élèves sur le fait que
l’anglais comporte un grand nombre de mots qui
ressemblent au français. On veut maintenant leur
donner des conseils pour éviter les écueils que ces
mots présentent, parce qu’ils sont similaires, mais
pas identiques au français ! Il s’agit donc de faire
ressortir certaines régularités orthographiques
concernant ces mots (même si l’on conclura par un
avertissement : hélas, il est souvent impossible de
prévoir les différences…).
La démarche adoptée est la suivante : on donne au
départ de ce point toute une série de mots, issus de
la séquence bien sûr, qui ressemblent au français.
Pas à pas nous allons aider les élèves à les classer en
fonction de leur orthographe. Chaque étape pourra
être traitée relativement rapidement.
a. On commencera par lire tout haut la liste de mots
pour la faire répéter aux élèves en veillant bien à la
prononciation et à l’accentuation : l’influence du
français est d’autant plus forte que les mots sont
quasi identiques ! Puis ils inscriront certains des mots
dans deux colonnes : l’une pour les mots totalement
identiques au français et l’autre pour ceux dont la
seule différence avec le français est un accent. Ici, on
veut tout simplement insister à nouveau sur le fait
que l’anglais ne comporte jamais d’accents !
Corrigé :
- mots absolument identiques au français : concert,
information, public (pour le nom ou l’adjectif
masculin), suggestion ;
- mots dont la seule différence avec le français est un
accent aigu ou grave : competition, presentation.
b. On fera ensuite observer quatre mots extraits de
la liste d’origine aux élèves, et on leur demandera de
dire quelle différence ils remarquent entre ces mots
et les mots français qui leur sont proches. Ces quatre
mots ont en commun de s’écrire comme des
mots français, mais sans le -e final. Pour montrer
que c’est une orthographe logique, on pourra faire
remarquer aux élèves que dans les mots français
correspondants, le -e final est muet.
c. On passera aux trois mots suivants (on précisera
pour le mot public qu’on envisage ici l’adjectif au
féminin en français). Ici, on guide les élèves, qui
devront être en mesure de compléter la règle assez
rapidement : la terminaison -ique en français devient
-ic en anglais. On leur demandera alors de trouver
deux autres exemples pour illustrer cette règle ; en
voici quelques uns : plastic, magic, gymnastic, exotic,
terrific…
d. Pour la règle suivante, on demandera d’abord
aux élèves de trouver un mot français qui a la
même racine que l’anglais major. Ils penseront
probablement à « majeur ». Ils constateront donc
que la terminaison -or en anglais correspond à
-eur en français. On pourra leur faire noter qu’on
retrouve cependant -or dans le français « majorité ».
On pourra aussi remarquer que l’inverse de la règle
n’est pas vrai : -eur ne correspond pas uniquement à
-or, ce suffixe peut aussi correspondre à -er (skieur/
skier), entre autres.
On demandera de trouver d’autres exemples qui
illustrent cette règle, par exemple : minor/mineur,
creator/créateur, visitor/visiteur, editor/éditeur…
e. Le mot develop contient plusieurs des différences
décrites ci-dessus. En guise de synthèse on demandera
donc aux élèves de les décrire eux-mêmes : le -e
muet du mot français « développe » a disparu,
ainsi que le deuxième « p » et l’accent aigu du
premier « e ».
On termine ce point par une mise en garde : certes,
nous avons mis en lumière certaines régularités dans
l’orthographe des mots anglais qui ressemblent à des
mots français, mais malheureusement on ne peut
pas toujours prévoir l’orthographe. Nous citons deux
paires de mots en exemple :
- dance/danse : on a un « c » dans le nom anglais et
un « s » dans le nom français ;
- performance/performance : on a un « c » dans les
deux langues.
4. START UP YOUR OWN CLUB
p. 15-16
La tâche qui attend nos élèves est exactement le
genre de celles que les jeunes de leur âge sont appelés
à réaliser, comme en atteste l’affichette authentique
reproduite p. 16 du manuel. On pourra inciter les
élèves à réfléchir à un club qu’ils pourraient vraiment
créer dans leur collège. Les demi-pensionnaires ont
quelquefois du temps le midi et pourraient envisager
de monter un vrai projet. Sans prêcher pour sa
paroisse, un club qui aurait pour but de mettre en
ligne, sur le site du collège, les productions des
élèves en classe d’anglais serait une bonne idée !
Cependant, pour ne pas les coincer, on pourra aussi
leur dire d’imaginer que tout est possible, qu’ils n’ont
pas de limites matérielles, qu’ils peuvent rêver ! La
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