des chaînes de valeur agricoles régionales pour intégrer et
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Des chaînes <strong>de</strong> <strong>valeur</strong> <strong>agricoles</strong> régionales <strong>pour</strong> intégrer <strong>et</strong> transformer le secteur agricole<br />
a multiplié ces <strong>de</strong>rnières années les mesures favorables à l’agriculture,<br />
entre autres : la Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (LOASP),<br />
le Plan REVA (R<strong>et</strong>our Vers l’Agriculture), le Programme National<br />
<strong>de</strong> Développement Agricole (PNDA) <strong>et</strong> la Gran<strong>de</strong> Offensive <strong>pour</strong> la<br />
Nourriture <strong>et</strong> l’Abondance (GOANA) lancée par le prési<strong>de</strong>nt Abdoulaye<br />
Wa<strong>de</strong> en avril 2008 avec l’ambition <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre fin à la dépendance<br />
alimentaire du Sénégal. Toutes ces mesures prises ont permis d’atteindre<br />
en général <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats remarquables sur certains produits alimentaires<br />
dont le riz. Dans le même ordre d’idée <strong>et</strong> avec l’avènement <strong>de</strong> la 7 e<br />
république en 2011, le prési<strong>de</strong>nt Issoufou Mahamadou a pris l’option<br />
d’assurer la sécurité <strong>et</strong> la souverain<strong>et</strong>é alimentaire du Niger à travers<br />
la mise en œuvre <strong>de</strong> son Initiative « 3N » (les Nigériens Nourrissent<br />
les Nigériens), laquelle commence à produire <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats palpables sur<br />
le terrain. La plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> pays membres <strong>de</strong> la CEDEAO ont pris <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
mesures similaires qui ont permis d’obtenir <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats globalement<br />
encourageants.<br />
Malgré tous ces efforts, l’agriculture ouest africaine <strong>de</strong>meure peu<br />
performante, bien que <strong><strong>de</strong>s</strong> progrès aient été enregistrés ça <strong>et</strong> là. De plus<br />
<strong>et</strong> selon les pays, les pertes <strong>de</strong> récoltes peuvent atteindre 15 % <strong>pour</strong><br />
les céréales <strong>et</strong> les graines légumineuses, 30% <strong>pour</strong> les racines <strong>et</strong> les<br />
tubercules <strong>et</strong> 40% <strong>pour</strong> les fruits <strong>et</strong> légumes (FAO, 2009).<br />
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