des chaînes de valeur agricoles régionales pour intégrer et
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Des chaînes <strong>de</strong> <strong>valeur</strong> <strong>agricoles</strong> régionales <strong>pour</strong> intégrer <strong>et</strong> transformer le secteur agricole<br />
4.2. Développement d’une chaîne <strong>de</strong> <strong>valeur</strong> agricole intégrée<br />
verticalement<br />
Les cultivateurs <strong>et</strong> fermiers sont <strong>de</strong> par leur nature <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> chaînes<br />
dans les filières <strong>agricoles</strong>. Ils sont organisés <strong>pour</strong> produire, mais n’ont<br />
pas toujours les moyens <strong>de</strong> conserver <strong>et</strong> vendre leurs produits aux clients<br />
choisis à l’avance, aux meilleurs prix <strong>et</strong> au bon moment. Ils se contentent<br />
<strong>de</strong> vendre leur production sur <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés villageois périodiques, sans<br />
en contrôler le prix. Ils ven<strong>de</strong>nt ainsi <strong><strong>de</strong>s</strong> produits bruts <strong><strong>de</strong>s</strong> champs,<br />
sans aucune transformation valorisante <strong>et</strong> à <strong><strong>de</strong>s</strong> prix généralement bas<br />
ne leur perm<strong>et</strong>tant pas <strong>de</strong> vivre décemment. A l’autre bout <strong>de</strong> la chaîne,<br />
dans le pays ou à l’étranger, leurs produits bruts servent <strong>de</strong> matières<br />
premières à <strong><strong>de</strong>s</strong> gens qui sont dans les transformations successives <strong>et</strong><br />
reven<strong>de</strong>nt les produits prêts à consommer quatre à vingt fois plus chers<br />
aux consommateurs finals. Tous ces acteurs appartiennent à une chaîne<br />
d’approvisionnement (« supply chain»). Dans ce type <strong>de</strong> chaîne, les<br />
cultivateurs <strong>et</strong> fermiers voient d’autres acteurs gagner beaucoup d’argent<br />
en valorisant leurs produits par le calibrage, l’emballage, l’usinage,<br />
la commercialisation ou la cuisson, <strong>pour</strong> les rendre disponibles aux<br />
consommateurs finals. S’ils appartenaient à une chaîne <strong>de</strong> <strong>valeur</strong><br />
comprenant tous ces acteurs rendus interdépendants, les paysans qui<br />
produisent auraient plus <strong>de</strong> chance <strong>de</strong> se faire entendre <strong>et</strong> <strong>de</strong> chercher à<br />
gagner plus, en vendant par exemple directement aux grossistes plutôt<br />
qu’aux p<strong>et</strong>its ach<strong>et</strong>eurs sans scrupule.<br />
Mais pris individuellement, les productions <strong><strong>de</strong>s</strong> paysans sont trop faibles<br />
<strong>pour</strong> qu’ils puissent s’imposer seuls sur le marché. D’où la nécessité <strong>pour</strong><br />
ces p<strong>et</strong>its producteurs <strong>de</strong> rentrer en nombre suffisant dans une organisation<br />
telle qu’une coopérative ou un groupement d’intérêt commun (GIC) <strong>pour</strong><br />
constituer une force <strong>de</strong> négociation <strong>et</strong> <strong>de</strong> défense <strong>de</strong> leurs intérêts. Pour<br />
mieux réussir leurs activités il est souhaitable que les acteurs d’une même<br />
filière agricole soient organisés, mais <strong>pour</strong> ce faire ils ont souvent besoin<br />
d’une assistance extérieure. Comme indiqué plus haut, c<strong>et</strong>te assistance<br />
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