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des chaînes de valeur agricoles régionales pour intégrer et

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Des chaînes <strong>de</strong> <strong>valeur</strong> <strong>agricoles</strong> régionales <strong>pour</strong> intégrer <strong>et</strong> transformer le secteur agricole<br />

6. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS<br />

L’agriculture est généralement considérée comme l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> moteurs <strong>de</strong><br />

croissance les plus performants dans l’économie nationale <strong>et</strong> globale.<br />

Ce secteur joue un rôle important dans les économies ouest-africaines<br />

à plusieurs égards, mais a besoin d’être fortement redynamisé <strong>pour</strong><br />

réellement porter la croissance espérée. Les pays d’Afrique <strong>de</strong> l’Ouest<br />

ont développé par le passé <strong>de</strong> nombreuses stratégies <strong>et</strong> ont créé <strong>de</strong><br />

nombreuses structures <strong>de</strong> soutien au développement agricole, mais les<br />

résultats escomptés n’ont pas toujours été atteints.<br />

En eff<strong>et</strong>, le secteur agricole ouest-africain est caractérisé par <strong>de</strong><br />

nombreuses faiblesses : politiques <strong>agricoles</strong> peu performantes, faibles<br />

investissements dans l’économie agricole, transformation insuffisante<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> produits agro-pastoraux, <strong>et</strong>c. L’agriculture dans la région ouestafricaine<br />

enregistre les ren<strong>de</strong>ments les plus faibles au mon<strong>de</strong> (environ<br />

1,2 tonne par hectare dans la région contre une moyenne <strong>de</strong> 3 tonnes par<br />

ha dans l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> pays en développement). L’allocation <strong>de</strong> 10%<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> budg<strong>et</strong>s nationaux au secteur agricole prôné par le Plan d’action <strong>de</strong><br />

Maputo, reste une cible hors <strong>de</strong> portée <strong>pour</strong> nombreux pays. De plus,<br />

du fait <strong>de</strong> l’inorganisation <strong><strong>de</strong>s</strong> p<strong>et</strong>its producteurs, les pertes <strong>de</strong> récoltes<br />

peuvent atteindre 15 % <strong>pour</strong> les céréales <strong>et</strong> les graines légumineuses, 30%<br />

<strong>pour</strong> les racines <strong>et</strong> les tubercules <strong>et</strong> 40% <strong>pour</strong> les fruits <strong>et</strong> légumes. En<br />

outre la transformation <strong><strong>de</strong>s</strong> produits <strong>agricoles</strong> <strong>de</strong>meure embryonnaire <strong>et</strong><br />

l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> goulots d’étranglement du secteur agricole est constitué à la fois<br />

par le faible niveau <strong>de</strong> mobilisation du capital privé dans la production <strong>et</strong><br />

l’inefficacité <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te mobilisation.<br />

La présente analyse fait un constat <strong><strong>de</strong>s</strong> défaillances du secteur agricole<br />

ouest africain <strong>et</strong> cherche à trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions visant à accélérer<br />

la croissance dans ce secteur agricole à travers le développement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

chaînes <strong>de</strong> <strong>valeur</strong> nationales <strong>et</strong> régionales sur <strong><strong>de</strong>s</strong> produits <strong>agricoles</strong><br />

stratégiques offrant <strong>de</strong> gros potentiels à générer une croissance forte <strong>et</strong> à<br />

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