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des chaînes de valeur agricoles régionales pour intégrer et

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Des chaînes <strong>de</strong> <strong>valeur</strong> <strong>agricoles</strong> régionales <strong>pour</strong> intégrer <strong>et</strong> transformer le secteur agricole<br />

cote part. En ce qui concerne le financement <strong><strong>de</strong>s</strong> parts <strong>de</strong> l’Etat <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

nationaux dans les co-entreprises <strong>agricoles</strong>, quelques pistes peuvent être<br />

envisagées. La part <strong>de</strong> l’Etat ou <strong>de</strong> la collectivité déconcentrées dans le<br />

capital <strong>de</strong> la co-entreprise peut être réglée en partie par les re<strong>de</strong>vances<br />

issues du bail <strong><strong>de</strong>s</strong> terres concédées à la co-entreprise, complétée en cas <strong>de</strong><br />

besoin par un emprunt auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> bailleurs internationaux avec la caution<br />

du partenaire stratégique. Les paysans résidant sur les terres concédées<br />

<strong>pour</strong>ront <strong>de</strong>venir partenaires (p<strong>et</strong>its porteurs) dans la co-entreprise, en<br />

finançant leur part dans le capital par une fraction <strong>de</strong> la rétribution estimée<br />

à l’hectare <strong><strong>de</strong>s</strong> terres (non mises en <strong>valeur</strong>) allouées à la co-entreprise par<br />

l’autorité publique. Les autres partenaires privés nationaux, régionaux ou<br />

internationaux <strong>de</strong>vront concrétiser leur adhésion en apportant leur part.<br />

4.3.3.<br />

Ai<strong>de</strong> à la décision <strong>pour</strong> le lancement d’une Co-entreprise<br />

agricole<br />

Il est plus pratique d’illustrer le mécanisme complexe <strong>de</strong> création d’une<br />

co-entreprise agricole par un exemple. Supposons qu’un Etat E disposant<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> terres irrigables <strong>et</strong> non mises en <strong>valeur</strong> le long du fleuve Niger, déci<strong>de</strong><br />

d’allouer une superficie <strong>de</strong> 10 000 hectares au prix concessionnaire <strong>de</strong><br />

2 millions <strong>de</strong> francs CFA/hectare, à une co-entreprise agricole à créer.<br />

Supposons en outre que <strong>pour</strong> démarrer, la co-entreprise aura besoin<br />

d’un fonds (apport en numéraire) évalué à 5 milliards <strong>de</strong> francs CFA. Le<br />

capital social à la création <strong>de</strong> la co-entreprise <strong>pour</strong>ra donc être fixé à 25<br />

milliards <strong>de</strong> FCFA.<br />

Les négociations <strong>pour</strong> la constitution <strong>de</strong> la co-entreprise doivent tenir<br />

compte <strong><strong>de</strong>s</strong> intérêts <strong>de</strong> tous les potentiels partenaires intéressés par le<br />

proj<strong>et</strong>. Ces intérêts seront alors pris en compte <strong>de</strong> la manière suivante:<br />

• Au niveau national, les partenaires dans la co-entreprise<br />

seront : (i) l’Etat E, (ii) les collectivités territoriales (mairies,<br />

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