EIovov13.14abc13-14 et 13-15. Types floraux de Monocotylédones.13-14. Passage d’une fleur régulière à une fleur irrégulière. a) Lis(Liliacées). ov, ovaire supère. b) Glaïeul (Iridacées). 3 étamines, ovaireinfère, ov. c) Ophrys (Orchidées). 1 étamine, E; ovaire infère, ov;labelle, I. Dans cette famille, la fleur se retourne de 180° ce qui amène lelabelle vers le bas (voir annexe 2). d) Avoine (Graminées). Périanthe trèsmodifié limité à 2 pièces membraneuses ou glumelles, gl, dont l’une estprolongée par une longue arête, a. Dans les avoines, les fleurs sont groupéespar 2 à 4; l’ensemble constitue l’inflorescence fondamentale ouépillet, ép, protégé par 2 glumes. Les épillets sont disposés en une grappelégère et ramifiée appelée panicule. Dans d’autres genres, et en particulierchez les céréales, les épillets n’ont pas de pédoncules et sont groupésen épis.glépaadrestes despièces floralescellules àamyloplastes1ovaireinfère2 3fleurfruit3 carpellescoupetransversale13-15. Bananier. De gauche à droite : partie d’une inflorescence montrant un niveau de fleurs entre deux bractées (futuremain de bananes); transformation de l’ovaire infère en fruit et aspect microscopique in vivo (simplement montées dans l’eauentre lame et lamelle, dessins de M. Chadefaud) des cellules de la pulpe.
122 13. Diversité et sous-ensembles• Sur la voie anémophile (fécondation par le vent : étamines à longs filets oscillants et stigmates plumeux), lesprincipales familles sont les Cypéracées (carex, papyrus…) fréquentes en milieux marécageux et les Graminées.Ces dernières ont une importance particulière, à la fois dans les milieux naturels et dans le domaine appliqué. Ellesont un port caractéristique avec : tiges creuses (sauf aux nœuds) ou chaume, à feuilles engainantes étroites;inflorescences en épillet; semences ou caryopses, contenant un albumen farineux riche en amidon et en protéines.Leur forte capacité de multiplication végétative leur permet de former des tapis gazonnants et de vastes surfacesherbacées (prairies, savanes, steppes, pampas…). Des espèces fourragères (paturin, flouve, phléole, vulpin…) sontessentielles en élevage. Et surtout, cette famille comporte les céréales (ainsi nommées par référence à la déesse desmoissons, Cérès) qui sont de véritables «plantes de civilisation» comme le blé et le riz, ainsi que l’orge, l’avoine,le mil… et diverses plantes agro-industrielles, telles que le maïs et la canne à sucre. Premières plantes cultivées aucours des temps préhistoriques et responsables de la révolution néolithique, les céréales restent au centre d’enjeuxéconomiques internationaux majeurs.abc13-16. Céréales.a) La déesse Cérès (ou Déméter) présente du blé au premier agriculteur (vase grec du V e siècle avant J.-C.).b) Du blé au pain : le boulanger (de boulence = pain en boule) d’après Bouchardon (XVIII e siècle). c) Une boulangerie traditionnelle.• Parmi les autres familles de Monocotylédones, plusieurs sont fréquentes sous climat tropical. Certaines secaractérisent par la présence d’une grande bractée, la spathe, en forme de cornet, qui enveloppe l’inflorescence.C’est le cas des Aracées (arum, anthurium) et des Palmiers (cocotier, dattier).13-17. Le caractère trimère de la fleur de Monocotylédones.a) Lis candide. – b) Iris jaune des marais. – c) Écu «semé de fleurs de lys» (XII-XIII e siècles). d) Motif réduit à trois (XIV-XIX e siècles).Le chiffre 3 est hautement symbolique et l’emblème héraldique de l’ancienne France en est l’illustration. Mais il n’est pascertain, historiquement, que l’original soit bien un lis… Un autre candidat possible est l’iris qui en a la couleur dorée et lasilhouette, avec sépales pendants, S, opposés aux pétales, P et stigmates pétaloïdes, st.