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Atlas biologie veget.. - e-nautia

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90 9. Étamine et pollenLa cellule pariétale est à l’origine du tapis (assise cellulaire interne à activité sécrétrice intense, nourricière desmicrospores), des assises transitoires qui dégénèrent rapidement et de la future assise mécanique. Cette dernièreédifie sur ses parois des dépôts lignifiés discontinus qui provoqueront la déhiscence de l’anthère mûre : la paroicellulosique se dessèche et se rétracte alors que la région lignifiée résiste. Cette distorsion provoque l’ouverture del’anthère le long des régions de moindre résistance (fente de déhiscence).La cellule sporogène se multiplie et engendre un massif de cellules aux noyaux volumineux dont chacun va subirla méiose. La méiose aboutit à 4 cellules haploïdes ou tétraspores (groupées initialement en tétrades), homologuesdes microspores des Ptéridophytes. Chaque tétraspore subit une maturation qui la transforme en un grain de pollen.En fin de méiose, la tétrade est enrobée par une épaisse paroi formée de callose. Les tétraspores vont alors sécréterune paroi individuelle (protoexine). D’abord polysaccharidique, cette paroi se structure en se chargeant d’un hautpolymère, dur et compact, la sporopollénine (polymères de caroténoïdes et d’esters de caroténoïdes avec pontsoxygène). Elle se transforme en exine.Lorsque les jeunes pollens sont libérés dans le sac pollinique, une deuxième paroi pectocellulosique est mise enplace contre le plasmalemme, l’intine.À maturité, le noyau haploïde se divise en noyau végétatif ou noyau génératif. Ce dernier s’entoure d’une fineparoi pectocellulosique qui isole une cellule générative et une cellule végétative. Ces deux seules cellulesconstituent le gamétophyte mâle.La cellule générative est petite et dépourvue de réserves; son noyau se divisera en donnant les deux noyaux mâlesintervenant dans la fécondation (il n’y aura pas individualisation de spermatozoïdes libres). La cellule végétativeprésente au contraire, une activité de synthèse qui se traduit par l’accumulation de réserves variées (amidon dansles plastes, lipides et protéines dans le hyaloplasme); ces réserves serviront ultérieurement à construire le tubepollinique.À la fin du développement de l’étamine, les grains de pollen ont assimilé le liquide riche en polysaccharidesproduit par la fonte des cellules du tapis; en même temps, l’enveloppe callosique qui entourait les tétrades esthydrolisée et résorbée. Les quatre sacs polliniques de l’anthère constituent alors des cavités sèches remplies degrains de pollen pulvérulents. La dessiccation de l’anthère provoque sa déhiscence et la libération des pollens àl’extérieur.Dans le cycle, l’haplophase mâle est donc réduite de façon extrême (2 cellules). Des expériences récentes ontcependant révélé des potentialités très remarquables du gamétophyte. Lorsque des anthères mûres sont mises enculture in vitro, le contenu pollinique se divise, en dehors de toute influence femelle et sans qu’une fécondationintervienne. Un massif cellulaire ou cal s’édifie. Si les conditions nutritives sont favorables, des phénomènes dedifférenciation cellulaire s’installent et des plantes entières avec leurs tissus et leur organisation habituelle peuventêtre obtenues (par exemple de tabac, d’asperge…). Ces «plantes sans mères » ont un stock chromosomiquehaploïde.9.99-9. Dérivés d’une cellule sporogène dans une anthère.

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