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vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 décembre 2010 - IPM

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Economie Actualitél Transport de fonds | ConflitBrink’s : “On tourne en rond”P M e Van Buggenhout réagitau report des négociationssociales au 10 janvier.P L’avocat de Brink’s a faitune proposition jugéeinacceptable par M e Zenner.Jeudi aurait pu être l’heure de véritédans le dossier Brink’s avec la rencontreentre les administrateursprovisoires, M e Zenner <strong>et</strong> GérardDelvaux <strong>et</strong> les syndicats. Mais, finalement,il n’en a pas été ainsi. Certes,l’offre faite par le seul candidat repreneur– le duo Loomis­Baron – a étéprésentée aux syndicats. Elle prévoitune reprise sous location des différentssites, une reprise des activités le1 er février prochain, l’embauche de300 ou 320 personnes <strong>et</strong> un investissementde 6 millions d’euros sur lestrois prochaines années. Elle privilégieaussi le statut d’ouvrier plutôt que celuid’employé actuellement en vigueur,a fait savoir le syndicat ACLVB­CGSLB.Mais les négociations sur une possiblereprise ne débuteront que durantla semaine du 10 janvier. Elles devrontêtre bouclées pour fin janvier. Et ellesne s’annoncent pas faciles… “Nous nesommes pas prêts à tout accepter, les tra­PHOTO NEWSM e Van Buggenhout se montre impatient…vailleurs ne seront pas pris en otage.Nous serons attentifs aux garantiesquant à la pérennité du site, des emplois<strong>et</strong> des investissements à long terme <strong>et</strong> lesconditions de travail dont le statut. Il ensera de même quant à la négociationd’un vol<strong>et</strong> social pour le personnel nonrepris”, a souligné hier le S<strong>et</strong>ca Centre.En apprenant la nouvelle du report,M e Christian Van Buggenhout, avocatde Brink’s depuis quelques semaines,ne cache pas son impatience. “Personnene veut prendre ses responsabilités. Onreporte les décisions. On tourne en rond”,nous a­t­il déclaré.L’avocat a fait une proposition quiconsiste en une cession de la filialebelge sous contrôle du tribunal. Legroupe se dit prêt à céder les actifsaprès amortissements (immeubles,<strong>et</strong>c.) qu’il évalue à 11 millionsd’euros, à renoncer à ses créances <strong>et</strong> àm<strong>et</strong>tre sur la table une somme d’argent,qui perm<strong>et</strong>trait de licencier 100personnes. “Notre but est d’éviter lafaillite”, explique M e Van Buggenhoutqui a donc modifié la stratégie de l’entreprise,laquelle avait dans un premiertemps fait aveu de faillite.Mais sa proposition n’a pas été acceptéepar les administrateurs provisoires.“Elle est insuffisante, presque risible”,souligne M e Zenner.D’après M e Van Buggenhout, si onavait dit oui à sa proposition, cela signifieraitque Brink’s garderait les activitésde transport de diamants, lesquellesavaient été cédées peu d<strong>et</strong>emps avant le dépôt de bilan à la sociétésœur BDJS. Des activités qui sonttrès rentables. Ce qui est un des nœudsdu problème. Pour les administrateursprovisoires, c<strong>et</strong>te activité vaut beaucoupplus que le prix de cessionÉpingléBrink’s déteint sur lafirme DentressangleStatut. Les chauffeurs du site forestoisde l’entreprise française de transportNorbert Dentressangle se sontcroisés les bras jeudi. Comme chezBrink’s, la direction entend fairepasser une trentaine de chauffeurs dustatut d’employé à celui d’ouvrier dansle cadre d’un déménagement du sitede Forest vers Zellik, dénoncent lesreprésentants syndicaux CNE <strong>et</strong> LBC.Cinq réunions de négociation ont déjàeu lieu mais elles n’ont pas permisd’empêcher le conflit social. Outre ladiminution de la protection offerte parle préavis employé (en moyenne, leschauffeurs pourraient revendiquer20 mois de préavis), les chauffeurspasseraient de 37h par semaine à 60hpar semaine <strong>et</strong> de plus ou moins 17€de l’heure à 12€ de l’heure, disent lessyndicats. Ce qui est jugé “pas acceptable”.(D’après Belga)(3,4 millions). Ils ne se montrent doncpas prêts à lâcher le morceau. Aprèsavoir obtenu la suspension de la conventionde cession, M e Zenner entendbien entamer une action au fond. Maison ne sait pas encore quand.Ariane van Caloenl Énergie | RégulationElectrabel fait­elle de la rétention d’information ?P C’est ce que lui reprochela Creg. Les enjeux dela polémique sont majeurs.Guido Camps, un des directeursde la Creg, le régulateur fédéralen matière d’énergie, a frappéfort mercredi soir en menaçant, lorsd’une interview à la VRT, Electrabeld’une amende de 360 millions d’eurospour ne pas avoir fourni des donnéesqui lui étaient demandées.En fait, le régulateur voudrait obtenirdes informations sur les coûts de productionautres que pour l’énergie nucléaire.Il a envoyé une mise en demeure,qui a été suivie d’un accusé deréception d’Electrabel, le 2 décembre.Et il donne un mois pour avoir les réponses.En cas de refus, la loi l’autoriseà appliquer une amende correspondantà maximum 3% du chiffre d’affairesde l’année précédente. Ce typed’amende a déjà été appliqué notammentauprès de gestionnaires de réseauxde distribution (intercommunales)qui refusaient de répondre aux demandesd’informations.Du côté d’Electrabel, on cherche àcalmer le jeu sans préciser si la sociétéva se plier aux exigences de la Creg.“Dans des circonstances exceptionnelles,Electrabel n’a pu apporter de réponses àdes questions, tout simplement parcequ’elle ne dispose pas des éléments de réponsedemandés. Nous nous en sommestoujours expliqués avec le régulateur.Nous sommes évidemment à sa dispositionpour nous en expliquer une fois deplus, mais privilégions des relations bilatéralesqui nous semblent plus adaptéesque des échanges par médias interposéssur des questions particulièrement techniques<strong>et</strong> complexes”, souligne la société,qui précise qu’une équipe de dix collaborateursse consacre en permanenceà répondre aux demandes derenseignements formulées par les quatrerégulateurs, régionaux <strong>et</strong> fédéral.Les déclarations de Guido Campss’inscrivent dans le cadre du débatcontroversé qui a eu lieu ces derniersjours au Parlement à propos de la taxenucléaire. Le ministre de l’Energie,Paul Magn<strong>et</strong>te, a mis en cause les calculsde la Creg, s’étonnant que la rente(environ 2 milliards) dépasse les bénéficescumulés des exploitants nucléairesqu’il chiffre à environ un milliard.Un argument qui a suscité une certaineperplexité auprès d’un certain nombred’observateurs. D’après Eric De Keuleneer,professeur à la Solvay BrusselsSchool, “Electrabel maquille sa rentabilitédepuis 20 ans”. Comme on l’a déjàsouligné, les résultats de la société ontété fortement amputés ces dernièresannées par d’importantes charges financières(plus d’un milliard d’euros)liées notamment au rachat de SuezTractebel (pour 18 milliards d’euros)alors que la d<strong>et</strong>te tourne autour des30 milliards d’euros.AvC<strong>24</strong> La Libre Belgique - <strong>vendredi</strong> <strong>24</strong>, <strong>samedi</strong> <strong>25</strong> <strong>et</strong> <strong>dimanche</strong> <strong>26</strong> décembre <strong>2010</strong>© S.A. <strong>IPM</strong> <strong>2010</strong>. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable <strong>et</strong> écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

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