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vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 décembre 2010 - IPM

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Découvertes CultureArtLe Brésil fête le r<strong>et</strong>our de “Guerre <strong>et</strong> Paix” de PortinariLe Brésil célèbre un r<strong>et</strong>our très attendu: celui de la peinture monumentale“Guerre <strong>et</strong> Paix” du brésilien Candido Portinari, exposée au siège des Nationsunies à New York <strong>et</strong> présentée à partir de mercredi aux Brésiliens pour lapremière fois depuis plus d’un demi-siècle. L’exposition a lieu sur la scène duthéâtre municipal de Rio – une réplique de l’opéra de Paris édifiée en 1909 –,là même où les deux panneaux de 14 mètres de haut <strong>et</strong> de dix mètres de largechacun ont été vus pour la seule <strong>et</strong> unique fois par le public en 1956, avantd’être expédiés à New York. Commandée par le gouvernement brésilien pourêtre offerte aux Nations unies, “Guerre <strong>et</strong> Paix” est une pièce maîtresse del’œuvre du peintre néo-réaliste Candido Portinari (1903-62), considérécomme un des principaux artistes brésiliens du XX e siècle. (AFP)Le nouveau shérif (Hervé Piron) <strong>et</strong> son prisonnier tout neuf (Eno Krojanker) dans une p<strong>et</strong>iteville perdue de l’Ouest américain.l Scènes | CritiqueVoyage au boutde l’ennuiP “Hors­la­loi”, westernthéâtral <strong>et</strong> gouleyant signéRégis Duqué, au 210.Voilà des sentiers bien peu fréquentés,de vastes plaines quasimentdésertiques: sur les scènes,le western est un genre rare. Donc unterrain vierge, ou presque, pour y poserà la fois des archétypes <strong>et</strong> des inventionsdramaturgiques.C’est bien sûr via les grands écransque le western gagnera ses l<strong>et</strong>tres denoblesse <strong>et</strong> forgera ses clichés les plussolides. Le cinéma <strong>et</strong> ses monumentsdu genre ont nourri l’écriture – à maturationlente, confie­t­il – de Régis Duqué.Jérôme Nayer (né en 1979, romanisteavant de suivre l’enseignement deFrédéric Dussenne au conservatoire deMons), qui signe ici sa première miseen scène, est pour sa part tombé dans lewestern, enfant, par le biais de la bandedessinée. Autant dire que, dans le spectaclecréé à l’Atelier 210, l’image est importante.Pourtant, les options visuellesse révèlent simplissimes. CharlotteBernard, qui signe scénographie <strong>et</strong> costumes,s’est concentrée sur l’essentieldes codes sans viser le naturalisme àtous crins. Il y a bien entendu des chapeaux,des bottes, des ceinturons, despistol<strong>et</strong>s dans leur étui. Il y a du boisbrut <strong>et</strong> quelques chaises de style saloon.Il y aura même un peu de country,histoire de se dégourdir les jambes. Iln’en faut pas davantage, sur ce plateauoù l’on peut jouer sur les reliefs, les niveaux,la profondeur, pour planter ledécor de Body, bled paumé dans legrand Ouest, trou perdu où jamais rienne se passe. A moins que…“Il va se passer quelque chose, Pearl. Lecalme règne depuis trop longtemps”, préditFrank, gars du cru qui ne croyait passi bien dire. Un homme débarque, pascausant <strong>et</strong> sacrément sûr de lui, venu“sonner la fin de la récréation”: WilliamBlake se proclame nouveau shérif <strong>et</strong>coffre Frank en attendant les juges.L’attente. C’est l’un des suj<strong>et</strong>s d’unepièce où l’ennui fait figure de personnageà part entière aux côtés des cinqautres. Outre le Frank débonnaire <strong>et</strong> unpeu nerveux du toujours excellent EnoKrojanker <strong>et</strong> le shérif mystérieux attisantles convoitises – <strong>et</strong> lisant “Phèdre”!– d’un Hervé Piron plus pince­sans­rireque jamais, François de Saint­Georgescampe avec un joli détachement l’ingénuMr Ripley. Le versant fémininn’est pas en reste, avec Yasmine Laassalgouailleuse à souhait en institutrice unbrin lubrique, <strong>et</strong> une touchante FannyHanciaux en Lulu, fille de joie éprisedes mots. Aussi finement écrits qu’efficacementinterprétés, ces personnagescristallisent les archétypes du western,mais aussi le jeu, qui est partout dans“Hors­la­loi”: celui du théâtre, celui del’enfance, des cow­boys <strong>et</strong> des indiens,celui auquel on s’adonne pour fairepasser le temps.Qui dit jeu dit règles; qui dit communautédit lois, voire parfois accords tacitesauxquels il ne fait pas bon déroger,dans l’Ouest sauvage…Marie Baud<strong>et</strong>UBruxelles, Atelier 210, du 27 au 31 décembre<strong>et</strong> du 4 au 8 janvier, à 20h30.Durée : 1h40 env. De 8 à 16 €.Fête de nouvel an le 31 décembre dès 23h,dresscode “Noir <strong>et</strong> blanc. Ou rouge”, 10 €(en prévente uniquement).UInfos & rés. : 02.732.<strong>25</strong>.98,www.atelier210.beATELIER 210Michael JacksonTrois millions vendusPour sa première semained’exploitation, “Michael”, premieralbum posthume de MichaelJackson, s’est classé en troisièmeposition des meilleures ventes duclassement hebdomadaireBillboard 200. Michael Jackson adéjà écoulé un total de troismillions d’albums à l’international.“Michael” a ainsi démarré enpremière place des ventes enAllemagne, en Italie, en Suède <strong>et</strong>aux Pays-Bas. (AP)ArtChagall à RomeLe peintre Marc Chagall (1887-1985),<strong>25</strong> ans après sa mort, est au centred’une exposition ouverte à partir demercredi au musée romain de l’AraPacis, réalisée, avec le soutien duCentre Georges Pompidou <strong>et</strong> dumusée Marc Chagall de Nice. “Lemonde sens dessus dessous”rassemble près de 140 œuvres dupeintre provenant de collectionsprivées, du musée national d’Artmoderne Georges Pompidou <strong>et</strong> dumusée de Nice. (AFP)ScènesNouveau contrat-programme pour le Théâtre de l’AncreLe contrat-programme du théâtre était arrivé à échéance le 31 décembre 2009,mais a été prolongé jusqu’en 2013 par avenant, avec un subside annuelmaintenu à 760316 euros depuis 2009, rappelle le cabin<strong>et</strong> de la ministre de laCulture Fadila Laanan. Début mars, une brève polémique s’était engagée entreson directeur <strong>et</strong> la ministre, à laquelle il avait reproché publiquement de ne pasrecevoir 20000 euros de subsides de la Loterie nationale <strong>et</strong> être obligéd’accepter de travailler dans des conditions que d’autres théâtresn’accepteraient pas. M me Laanan avait pour sa part jugé “pas très rigoureux” de lapart du directeur d’inscrire 20000 euros de subsides aléatoires censés provenirde la Loterie nationale au budg<strong>et</strong> du théâtre. La ministre estimait aussi qu’ellen’avait pas négligé le théâtre: elle a augmenté de 90000 euros le subsideannuel <strong>et</strong> accordé des aides en équipement. (Belga)50 La Libre Belgique - <strong>vendredi</strong> <strong>24</strong>, <strong>samedi</strong> <strong>25</strong> <strong>et</strong> <strong>dimanche</strong> <strong>26</strong> décembre <strong>2010</strong>© S.A. <strong>IPM</strong> <strong>2010</strong>. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable <strong>et</strong> écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

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