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charles gounod - cercle lyrique de metz

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ment disponibles n’est totalement satisfaisante. Si le quintette -ténor,soprano, baryton, basse, mezzo-, est celui du Trouvère ou <strong>de</strong> l’Aïda <strong>de</strong>Verdi, et compte non tenu <strong>de</strong>s difficultés vocales respectives <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>srôles, il sera toujours plus facile <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s interprètes rompus à la prosodieet à la vocalité italiennes qu’à la prononciation et au style français.C’est le résultat regrettable d’un recul du répertoire français, non seulementsur les scènes étrangères mais surtout sur les scènes nationales. Il va<strong>de</strong> pair avec le déclin <strong>de</strong> l’école du chant français <strong>de</strong>puis quelques décennies.Cela peut expliquer, du moins partiellement, que Faust en fasse lesfrais. Le problème est moins grave pour les chefs d’orchestre, quelle quesoit leur nationalité : ils dirigent, généralement, la musique symphoniquefrançaise, ils en connaissent l’esprit qui se retrouve dans l’écriture <strong>de</strong>Gounod.SélectionsElles ont la vertu d’avoir gardé le témoignage, en studio, <strong>de</strong> chanteurs quiont fait les beau soirs <strong>de</strong> l’Opéra Garnier ou <strong>de</strong>s scènes internationales.On trouve chez Nimbus la réunion d’extraits, enregistrés entre 1906 et1911, par Enrico Caruso, Geraldine Farrar, Antonio Scotti, non francophonesmais confondants <strong>de</strong> pertinence stylistique, <strong>de</strong> beauté vocale etd’engagement, accompagnés par l’une <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>s basses françaises,Marcel Journet qui <strong>de</strong>vait participer 20 ans plus tard, quelques mois avant<strong>de</strong> disparaître, mais alors moins convainquant, au premier enregistrementintégral « électrique » <strong>de</strong> l’œuvre. Sa leçon <strong>de</strong> chant <strong>de</strong>vrait servir à toutapprenti Méphisto encore <strong>de</strong> nos jours.De façon peu compréhensible, il ne nous reste, chez EMI, que <strong>de</strong>s extraitsenregistrés entre 1929 et 1931, par Georges Thill dont la voix et le styleétaient ceux-là mêmes exigés pour Faust : legato, projection, timbres sontparfaits. Il est un <strong>de</strong>s rares interprètes à conclure sa cavatine sur un Ut émisen voix mixte d’un rayonnement absolu.L’année 1962 voit sortir trois sélections : chez Vega, les jeunes AlainVanzo et Robert Massard, que l’on retrouve en « live » par ailleurs et, pourle second, dans une intégrale prestigieuse chez Decca. Style, articulation,beauté vocale sont au ren<strong>de</strong>z-vous. Chez Orphée, Gustave Botiaux, à quile studio n’a jamais réussi, accompagne l’excellente Marguerite d’AndreaGuiot, si injustement absente <strong>de</strong>s studios par ailleurs, le Valentin <strong>de</strong> RenéBianco et le Méphisto <strong>de</strong> Xavier Depraz. Philips présente le célèbre, etcontroversé, Tony Poncet, la plus jeune Marguerite d’alors, au PalaisGarnier, l’Algéroise Irène Jaumillot et le Constantinois René Bianco, icidans Méphisto. Beaucoup d’amateurs d’opéra les ont aimés, la critique44

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