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charles gounod - cercle lyrique de metz

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jamais.À partir <strong>de</strong> l’avènement du CD, les extraits d’opéra se font rares. Unecuriosité cependant : une version abrégée <strong>de</strong> l’intégrale <strong>de</strong> Michel Plasson,pour restituer les aigus traditionnels, impitoyablement interdits aux solistesdans l’intégrale, parue en même temps chez EMI. Cela concerne notammentle trio final.Intégrales en langues étrangèresPreuve du rayonnement international <strong>de</strong> l’œuvre à la fin du XIX e siècle, en1908, le premier enregistrement intégral <strong>de</strong> Faust paraît en langue alleman<strong>de</strong>,avec la prestigieuse Emmy Destinn, alors âgée <strong>de</strong> 30 ans, créatricerécente <strong>de</strong> Salomé et <strong>de</strong> La Fanciulla <strong>de</strong>l West, aux côtés <strong>de</strong> Caruso. UneMarguerite imposante par les moyens vocaux déployés, loin <strong>de</strong> la frêlejeune fille attendue. Carl Jörn lui tient tête avec éclat (Discophilia). En1920, la première intégrale en italien, avec les forces <strong>de</strong> la Scala, dirigéespar Carlo Sabajno, reste anecdotique (His Master Voice). A la tête d’unedistribution anglaise, neuf ans plus tard, Thomas Beecham dirige son premierFaust avec, dans le rôle titre, Heddle Nash, mozartien distingué.En allemand, le grand ténor danois, Helge Rosvaenge, enregistre plusieursfois le rôle <strong>de</strong> Faust : en 1937, sous la direction <strong>de</strong> Joseph Keilberth, puiscelle <strong>de</strong> Heinrich Steiner en 1938, à la radio berlinoise, dans un son étonnantpour l’époque. Dans ces mêmes années, il incarnait le ténor italien duRosenkavalier, Tamino dans La Flûte enchantée, mais aussi le Florestan <strong>de</strong>Fi<strong>de</strong>lio, au Festival <strong>de</strong> Salzburg et Parsifal au Festival Bayreuth ! C’estdire l’extrême souplesse d’une voix éclatante et généreuse. Difficiled’apprécier le style du célèbre chanteur avec, pour la secon<strong>de</strong> version, unedirection erratique et la présence d’un Méphisto, Michael Bohnen, dont laprestation ahurissante d’histrionisme et son indifférence aux indications <strong>de</strong>la partition, ren<strong>de</strong>nt inaudibles la plupart <strong>de</strong>s scènes. Il existe d’autrestémoignages <strong>de</strong> Rosvaenge, dont une en 1942. Il n’est pas sûr que lespublics, autres que germaniques, les trouvent indispensables ajourd’hui.Deux enregistrements, en russe, datant <strong>de</strong> 1947 (Mez-Kniga) et 1948 (Lys)ont, tous <strong>de</strong>ux sous la direction <strong>de</strong> Vassily Niebolssine, le même coupleve<strong>de</strong>tte, la soprano Yelizavieta Choumskaya et le ténor Ivan Kozlovskydont on peut ne pas aimer la voix un peu nasillar<strong>de</strong>, mais au style racé et àla quinte aiguë impeccable ; Alexan<strong>de</strong>r Pirogov, puis Mark Reizen, sontmarquants dans Méphisto, le second particulièrement. Les Britanniquesn’ayant pas renoncé à publier <strong>de</strong>s opéras dans leur langue nationale, ontrouve une intégrale en anglais, chez Chandos, en 1999, qui offre une belle45

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