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Proposition pour une gestion des résidus de ... - Recyc-Québec

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au moins en poids moyen par appareil récupéré. Le taux <strong>de</strong> réutilisation et <strong>de</strong> recyclage <strong><strong>de</strong>s</strong> composants, <strong><strong>de</strong>s</strong>matières et <strong><strong>de</strong>s</strong> substances <strong>de</strong>vra être porté à 65 % au moins en poids moyen par appareil récupéré. Alorsque 10% peuvent servir <strong>de</strong> valorisation énergétique, un maximum <strong>de</strong> 25% en poids du matériel peuvent êtreacheminés au site d’enfouissement ou en décharge contrôlée communément appelée ‘’décharge écologiquementrationnelle’’. Les producteurs ont également la responsabilité que tous les produits domestiques aient lesymbole <strong>de</strong> poubelle barrée. Seule l’Allemagne exige que le marquage se fasse aussi sur les produits professionnels.Les autres éco-étiquetages (ex. fleur européenne, cygne nordique) n’ont pas force <strong>de</strong> loi et représententdavantage un argument <strong>de</strong> vente.Les détaillants sont responsables <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts associés à la reprise gratuite <strong><strong>de</strong>s</strong> produits TIC désuets et au transportvers les centres <strong>de</strong> regroupement. Les détaillants ont également l’obligation <strong>de</strong> reprise <strong><strong>de</strong>s</strong> appareils <strong><strong>de</strong>s</strong>commerces et <strong><strong>de</strong>s</strong> industries au moment <strong>de</strong> l’achat <strong>de</strong> nouveau produit équivalent. Les procédures <strong>de</strong> collecteentre les citoyens et les détaillants peuvent varier : reprise d’appareils au moment <strong>de</strong> la livraison d’un neuf aufrais du détaillant, dépôt par le citoyen chez le détaillant, collecte par un tiers parti – ex. services municipauxet financé par l’industrie. Plusieurs considérations doivent être envisagées selon l’option considérée : permis<strong>de</strong> transport <strong>de</strong> matières dangereuses, lieu d’entreposage supplémentaire <strong>pour</strong> le matériel collecté, etc. Lesménages ont également la possibilité d’apporter leur appareil aux déchetteries <strong><strong>de</strong>s</strong> comm<strong>une</strong>s, qui constituentl’équivalent <strong><strong>de</strong>s</strong> éco-centres.Les détaillants cautionnent les coûts <strong>de</strong> la collecte originale jusqu’aux centres <strong>de</strong> regroupement (collecte) ets’assurent que les produits soient triés en fonction du traitement le plus approprié à recevoir : le réemploi ou lerecyclage (en <strong><strong>de</strong>s</strong> produits similaires ou autres). C’est à partir <strong>de</strong> ce point que les producteurs ou leurs agentshomologues prennent le relais.L’Union Européenne s’appuie autant sur le démantèlement manuel que le broyage mécanique <strong>pour</strong> traiter lematériel informatique usagé. Le premier cas permet d’obtenir <strong><strong>de</strong>s</strong> matières <strong>de</strong> qualité, un retour d’informationsur la conception <strong><strong>de</strong>s</strong> produits, un volet d’économie sociale et laisse autant place à la réutilisation qu’à la valorisation.Le second passe par <strong><strong>de</strong>s</strong> étapes <strong>de</strong> dépollution (retrait <strong>de</strong> substances dangereuses), <strong>de</strong> tri et <strong>de</strong> broyageselon les métaux ferreux, non ferreux, les plastiques et la valorisation énergétique. Le broyage mécaniquenécessite <strong>pour</strong> sa part moins <strong>de</strong> coûts <strong>de</strong> main d’œuvre, <strong>de</strong> superficie et <strong>de</strong> transport. Dans les <strong>de</strong>ux cas, <strong><strong>de</strong>s</strong>normes d’accréditation, sous la forme ISO et menées par <strong><strong>de</strong>s</strong> firmes indépendantes, minimisent les risques <strong>de</strong>contamination <strong><strong>de</strong>s</strong> sols, <strong>de</strong> l’air et <strong>de</strong> l’eau.2. Restriction sur l’usage <strong>de</strong> certaines substances dangereuses (RoHS)La directive 2002/95/CE du Parlement Européen et du Conseil relative à limitation <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> certainessubstances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques est entrée en vigueur le 1 er juillet2006. Celle-ci bannit certaines substances toxiques – plomb, mercure, cadmium, chrome, retardateurs <strong>de</strong>flamme PBDE et PBB – présentes dans les produits TIC. À cette date, tous les nouveaux appareils vendus enEurope ne <strong>de</strong>vront plus contenir ces éléments. Les producteurs sont tenus <strong>de</strong> revoir leur politique <strong>de</strong> fabrication<strong>pour</strong> remplacer les substances nocives par <strong><strong>de</strong>s</strong> substituts – ex. cuivre, étain, zinc, bismuth <strong>pour</strong> remplacerle plomb. Les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> compagnies ont fait le virage dans les <strong>de</strong>rnières années et ont généralisé leur pratiqueailleurs qu’en Europe. Pour chaque nouveau type <strong>de</strong> produits électrique et électronique, les producteurs doiventfournir, un an après sa mise sur le marché, <strong><strong>de</strong>s</strong> informations par rapport à sa réutilisation et à son traitement.Ces informations incluent les composants et matériaux présents ainsi que l’endroit où se trouvent lessubstances et préparations dangereuses. De telles informations doivent être communiquées aux centres <strong>de</strong>réutilisation, <strong>de</strong> traitement et <strong>de</strong> recyclage 33 .3. Exigences d’éco-conception applicables aux produits consommateur d’énergie (EuP)La Directive 2005/32/CE du Parlement Européen et du Conseil établissant un cadre <strong>pour</strong> la fixationd’exigences en matière d’écoconception applicables aux produits consommateurs d’énergie fut adoptée ausein <strong>de</strong> l’Union européenne le 11 août 2005. Les États membres ont obligation <strong>de</strong> transposer cette directive33 RENAS, 2004, Environnemental Report48

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