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Proposition pour une gestion des résidus de ... - Recyc-Québec

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Prescriptions <strong>pour</strong> les recycleurs primaires et les entreprises <strong>de</strong> transformationIl est tout d’abord convenu que les normes ISO ne soient pas citées dans la norme industrielle <strong>pour</strong> laisser lalatitu<strong>de</strong> aux accréditeurs sur le système d’inspection approprié. Aux critiques faites à cette métho<strong>de</strong> par lesorganismes <strong>de</strong> recyclage figurent l’abondante documentation à faire sur les activités plutôt que sur la mesure<strong><strong>de</strong>s</strong> résultats, le déséquilibre entre la génération <strong>de</strong> paperasse administrative et les visites sur les sites (réf.1.13).En rappelant le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> OFA dans la mise en œuvre du programme et l’accomplissement <strong><strong>de</strong>s</strong> exigencesfixées dans l’entente d’agrément, les membres ont tranché sur leur responsabilité à informer les entreprises <strong>de</strong>recyclage nouvelles ou existantes <strong><strong>de</strong>s</strong> règlements et <strong><strong>de</strong>s</strong> lois applicables à leurs activités (réf. 1.5). Les OFAn’auront toutefois pas à en enseigner le contenu. Des démarches <strong>de</strong> clarification et <strong>de</strong> caractérisation <strong>pour</strong>rontêtre entamées <strong>de</strong> la part <strong><strong>de</strong>s</strong> ministères concernés lorsqu’<strong>une</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sera formulée en ce sens.Bien qu’il soit important ultimement <strong>de</strong> tracer la ligne <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>tinataires finaux – à l’intérieur et à l’extérieur dupays – jusqu’au point <strong>de</strong> traitement final (ex. création <strong>de</strong> matière première secondaire comme le plomb ou lecuivre, granulation <strong><strong>de</strong>s</strong> plastiques), la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong><strong>de</strong>s</strong> usages finaux <strong>une</strong> fois les matières transformées (ex.jouets, charpentes <strong>de</strong> construction, pots <strong>de</strong> système agricole dans le cas du plastique) semble, <strong>pour</strong> plusieursmembres, <strong>une</strong> requête excessive considérant le nombre d’intermédiaires impliqués, l’empiètement sur d’autressecteurs d’activités (plastique, verre, métaux) et les multiples pays concernés (réf. 1.7). D’un autre côté,certains jugent que cet avis d’interdiction sur les débouchés en certaines catégories d’applications (ex. jouets<strong>de</strong> plastique recyclé) servirait <strong>de</strong> signal clair aux entreprises <strong>de</strong> recyclage <strong>de</strong> produit informatique. Ils réfèrentainsi à l’application jugée non acceptable dans le tableau d’acceptabilité d’utilisation finale du documentd’orientation <strong>de</strong> RPEC : ‘’Utilisation <strong>pour</strong> applications en alimentation ou jouets contenant <strong><strong>de</strong>s</strong> retardateurs <strong>de</strong>flamme’’.Des recycleurs ne sont pas en accord avec les points <strong>de</strong> traitement finaux suggérés dans la partie II <strong><strong>de</strong>s</strong>définitions <strong>de</strong> la norme industrielle. Ils questionnent <strong>une</strong> telle traçabilité notamment dans le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> plastiquesoù les limites technologiques empêchent <strong>de</strong> traiter, à <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts raisonnables, le matériel jusqu’au point <strong>de</strong>granulation. Ce traitement, s’il n’est pas précédé d’un tri par type (ex. ABS, PS, PVC), fait perdre la valeur<strong>de</strong> revente du plastique. Les membres se sont prononcés sur la limite à atteindre en frais <strong>de</strong> triage <strong><strong>de</strong>s</strong> plastiques.Si tous conviennent du risque provoqué par les inhibiteurs <strong>de</strong> flamme lors <strong><strong>de</strong>s</strong> traitements <strong>de</strong> recyclage(ex. poussière libéré lors du pressage et <strong>de</strong> la mise en ballot du plastique, procédé d’incinération), il apparaîtque procé<strong>de</strong>r à un tri avant la granulation et la mise en marché va à l’encontre <strong><strong>de</strong>s</strong> forces du marché. Outrel’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> résines <strong>de</strong> plastique sur les produits <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> marques commerciales, aucun marquagen’est fait (ex. type d’additifs, produits chimiques, retardateurs <strong>de</strong> flamme) sur les appareils actuellement récupérés.Aux coûts élevés du tri s’ajoute ceux du transport. Les recycleurs soutiennent qu’ils ne <strong>pour</strong>ront assumerun tel surplus, prétextant que cela les rendrait non concurrentiels. À l’heure actuelle, <strong>une</strong> seule entreprisesemblerait faire ce genre d’opérations au pays. Comme auc<strong>une</strong> loi n’interdit l’exportation du plastique vers<strong><strong>de</strong>s</strong> pays non-membres <strong>de</strong> l’OCDE, il existe <strong>de</strong> forts incitatifs économiques à l’exporter sous forme presséeet ballottée. Plusieurs ont dénoncé le fait que les prescriptions <strong>de</strong> cette norme industrielle puissent surpasserles possibilités technologiques disponibles. Selon un recycleur, le processus <strong>de</strong> certification <strong>de</strong>vrait être entreprisà partir <strong>de</strong> la base. Deux problèmes sont soulevés : 1. le danger que le programme supporte les coûts<strong>de</strong> granulation <strong>de</strong> plastiques en provenance <strong>de</strong> d’autres sources qu’électroniques et 2. le contournement duprocessus d’accréditation par certains recycleurs (ex. exportation, enfouissement). Si certains sont d’avis quel’argument technologique ne peut constituer <strong>une</strong> façon <strong>de</strong> se dérober aux préoccupations environnementaleset <strong>de</strong> santé, d’autres considèrent que ce ne sont pas les recycleurs primaires à assumer l’entière responsabilitédu traitement fait jusqu’au point <strong>de</strong> granulation. Les recycleurs jugent que la mise en ballot dans <strong>une</strong> optiqued’exportation suffit car il ne s’agit auc<strong>une</strong>ment <strong>de</strong> déchets dangereux.À cette impasse sur les plastiques, fut suggérée cette formulation <strong>pour</strong> 1.7 : ‘’Fournir <strong>une</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cription documentéedu flux en aval <strong><strong>de</strong>s</strong> matières jusqu’au point <strong>de</strong> traitement en produits finis réutilisables par un autresecteur industriel ou lorsque la matière est sous forme brute. L’objectif ultime étant la complète transformationen matières premières’’. Il est reconnu par tous les membres que ces restrictions ne doivent pas entraver le72

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