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io et Natura 2000> Agriculteurs bios■ Rolland Francis, La Ouédolle,31160 S<strong>en</strong>gouagnet,tél : 05 61 88 81 50.■ Borde Bio, Bonnefous Marc etCorinne, 79, chemin des Izards,31200 Toulouse,tél : 05 62 72 02 90.■ Dombre Nicolas, La Graverie,31250 Revel, tél : 05 61 27 67 59.■ Culturbio, Baquet Marie-Claire,371, chemin Limouzin, 31300Merville, tél : 05 61 85 15 90.■ Reveilles Marie-Paule,Primoulas, 31310 Latour,tél : 05 61 97 46 87.■ Gaillard Corinne, Charlemans,31310 Latrape,tél : 05 61 87 21 43.■ La Ferme du Paysan, CastexAgnès et Jean-François, Bihou<strong>en</strong>t,31350 Peguilhan, tél : 05 61 88 2531. Bœuf, veau, agneau, porc gascon.Viande et charcuterie.■ Ferme de L’Echo Bleu,Belloncle D<strong>en</strong>is et Sophie, 31430Le Fousseret, tél : 05 61 98 32 58.Légumes.■ Gaec Bio Lagrange, FremolleDoris et Christian Grange, 31530Bellegarde-Sainte-Marie,tél : 05 61 85 49 23.■ Caillat Pierre-Yves, La Catalane,31550 Marliac, tél : 05 61 08 6022. Viandes de bœuf et de veau.■ Nature et Progrès, DaguzanJean, 45, chemin de Labadie, 32000Auch, tél : 05 62 60 14 20.■ Fougère Cécile et Alad<strong>en</strong>isePhilippe, Méliet, 32170 Laas,tél : 05 62 67 57 96. Fromage biode chèvres.■ Les Noix nature de Lahitte,Barthe Jean-Luc, 32190 Vic-Fez<strong>en</strong>sac, tél : 05 62 06 53 91.■ Burkhalter Johanna, LaBarraque, 323220 Saint-Christaud,tél : 05 62 08 21 91.■ Vignolles Michel, La Hille, 32260Tachoires, tél : 05 62 66 26 56.■ Soulas Brice, ferme de Hajeton,32260 Lamaguère,tél : 05 62 65 34 77.■ Berdie Jacques, Le Bourg, 32300Miremont-d’Astarac,tél : 05 62 66 67 02.■ Nauta R<strong>en</strong>aud et Dorine Guillot,32350 Saint-Arailles, tél : 05 62 6414 67. Fromages de brebis et devache. Viande de veau. Agriculturebiodynamique.■ Ferme de la Barthête, AgutChristine, 32380 Cadeilhan,tél : 05 62 06 13 53.■ A la Ferme, Hans<strong>en</strong> Angela etJörg Vill<strong>en</strong>euve, 32450 Lartigue,tél : 05 62 65 95 45. Porc gascon,poulet gascon, fromage de chèvre.■ Sarl Croq’Panier, Garbay Jean-Jacques, 32550 Lasseran,tél : 05 62 61 89 65.(1) Confédération paysanne, Maisonde l’Agriculture, 61, allée de Bri<strong>en</strong>ne,BP 7044, 31069 Toulouse cedex 7,tél : 05 61 10 43 73 et 1, rue Dupontde-l’Eure,32000 Auch, tél : 05 62 0530 37.Le projet de décharge a abouti, mais l’action associativea permis d’améliorer et de développer uneréflexion départem<strong>en</strong>tale sur la réduction desdéchets. Pour les OGM, malgré une forte mobilisationqui a rapidem<strong>en</strong>t permis de dépasser lessignatures de 10 % des électeurs du départem<strong>en</strong>t,la préfecture refuse d’organiser le référ<strong>en</strong>dum,estimant que la question ne relève pas des politiqueslocales.Des OGM aux carburantsagricolesLe départem<strong>en</strong>t a fait l’objet de très nombreuxfauchages de champs… dont un dans un champcultivé <strong>en</strong> bio et contaminé par le poll<strong>en</strong> du maïsOGM.La proximité de l’Espagne est un problème : lessem<strong>en</strong>ces OGM y sont achetées, les cultures sontfaites <strong>ici</strong> sans déclaration, puis la récolte rev<strong>en</strong>due<strong>en</strong> Espagne. Le projet d’une usine de carburantsagricoles (bioéthanol) risque <strong>en</strong>core d’aggraverle problème.Jean-Jacques Delmas est actif au sein de laConfédération paysanne (1), où les débats ont étévifs sur toutes ces questions. Le syndicat quiprône des circuits courts de distribution accepteraitla production locale d’huile végétale pure destinéeuniquem<strong>en</strong>t à l’usage des tracteurs et à r<strong>en</strong>forcerl’autonomie des exploitations agricoles.Les paysans craign<strong>en</strong>t que le développem<strong>en</strong>t decultures pour le carburant ne se traduise par la findes jachères qui permettait une rotation des cultures,par la recherche d’une augm<strong>en</strong>tation de laproductivité des cultures qui passe par l’augm<strong>en</strong>tationde l’usage des pest<strong>ici</strong>des, des <strong>en</strong>grais et desOGM.Ainsi les surfaces <strong>en</strong> colza se multipli<strong>en</strong>t, précisém<strong>en</strong>tpour la production d’éthanol. Or c’est laculture qui demande le plus de traitem<strong>en</strong>ts : troisfois plus que pour le maïs.Autre sujet de conflit, la construction de barragescomme à Charlas, ret<strong>en</strong>ues d’eau uniquem<strong>en</strong>tdestinées à l’irrigation des cultures int<strong>en</strong>sives. LaConfédération paysanne a pris position contre.Face à cela, la bio est <strong>en</strong> crise depuis les années2000 : il n’y a pas d’agronome dans le départem<strong>en</strong>tpour aider à la reconversion ; les financem<strong>en</strong>tsde la région ont chuté… Le programmeNatura 2000 qui s’appuie sur des pratiques respectueusesde l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t pourrait permettrede relancer le mouvem<strong>en</strong>t.Les prises de position sur les OGM, les barrageset les carburants agricoles ont marginalisé laConfédération paysanne qui est passée de 16 % à11 % des voix, perdant un siège à la chambred’agriculture au détrim<strong>en</strong>t de la Coordinationrurale, autre structure contestatrice de la grandeagriculture, mais politiquem<strong>en</strong>t très à droite.Du rôle de l’élevageLa plupart des gros céréaliers de la région, y compris<strong>en</strong> bio, n’ont plus d’élevages et donc manqu<strong>en</strong>tde fertilisants. Les rotations ne suffis<strong>en</strong>tpas et le taux de matière organique dans les solsest <strong>en</strong> baisse. Les cultures sont maint<strong>en</strong>ues à unhaut niveau de production de manière de plus <strong>en</strong>plus artif<strong>ici</strong>elle. Conséqu<strong>en</strong>ce : depuis quelquesannées, le taux de protéines dans le blé est passé<strong>en</strong> dessous de 11 %, limite <strong>en</strong>-dessous de laquelle,les farines ne peuv<strong>en</strong>t plus être transformées<strong>en</strong> pain.A la ferme des Delmas, le compost prov<strong>en</strong>ant del’élevage, mais égalem<strong>en</strong>t si nécessaire le compostagede fumiers d’élevage, de plumes de poulet,de poils de porcs, la récupération du sang,tout cela prov<strong>en</strong>ant des abattoirs (non bio avanttraitem<strong>en</strong>t) ou l’utilisation de tourteaux de r<strong>ici</strong>n,permett<strong>en</strong>t de maint<strong>en</strong>ir la fertilité du sol : lesblés y dépass<strong>en</strong>t les 12 % de protéines.Martine et Jean-Jacques Delmas, intéressés par lesdébats sur la décroissance, se pos<strong>en</strong>t la questionde la place de la viande dans l’alim<strong>en</strong>tation : sil’élevage industriel <strong>en</strong>gloutit 60 % des céréales auniveau mondial, sans un système polyculture-élevageet rotations de cultures, il est quasim<strong>en</strong>timpossible de maint<strong>en</strong>ir la fertilité des sols. Laréflexion doit porter sur la taille et les méthodesd’élevage.La mise <strong>en</strong> place du compostage des déchets vertsurbains peut aider à diminuer la part de l’élevag<strong>en</strong>écessaire, mais ne suffit pas à le remplacer.Les Amis de la TerreLes Amis de la Terre sont prés<strong>en</strong>ts sur le départem<strong>en</strong>tdepuis maint<strong>en</strong>ant plus de 25 ans. Il s’ytrouve toujours <strong>en</strong>tre 20 et 30 adhér<strong>en</strong>ts, maisseules quelques personnes y sont vraim<strong>en</strong>tactives. Martine Delmas <strong>en</strong> est l’actuelle présid<strong>en</strong>te.Le groupe a travaillé sur le plan départem<strong>en</strong>tald’élimination des déchets pour proposerdes alternatives à l’actuel projet de décharge ; ilssont interv<strong>en</strong>us égalem<strong>en</strong>t sur la question de l’eaupour proposer d’autres modes de production agricole,avec moins d’irrigation, ce qui suppose derep<strong>en</strong>ser les cultures <strong>en</strong> diminuant fortem<strong>en</strong>t lamonoculture du maïs. Enfin, les Amis de la Terreont m<strong>en</strong>é des débats sur la question du mitage etde l’aménagem<strong>en</strong>t du territoire, <strong>en</strong> constatant quel’on a de plus <strong>en</strong> plus de lotissem<strong>en</strong>ts et de maisonsindividuelles construits n’importe où pourdes personnes qui vont <strong>en</strong>suite travailler dansl’agglomération toulousaine, <strong>en</strong> consommant dubitume, un scénario qui risque de connaître rapidem<strong>en</strong>tses limites avec l’épuisem<strong>en</strong>t du pétrole…sauf év<strong>en</strong>tuel recours au bioéthanol !2 0 S!l<strong>en</strong>ce n°353 janvier 2008

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