ioAlternatives <strong>en</strong> paysde CommingesIsabelle et Bruno David se sont installés dans le sud de la Haute-Garonne,<strong>en</strong> pays de Comminges, dans une démarche de recherche de qualité de vie.> Les autres magasinsBiocoop■ Mirabelle, 20, rue Saint-Vinc<strong>en</strong>t,09000 Foix, tél : 05 61 03 66 57.■ Bio s”Faire, 15, av<strong>en</strong>ue d’Aulot,09200 Saint-Girons,tél : 05 61 04 99 60.■ Purpan, 301, av<strong>en</strong>ue de Grande-Bretagne, 31000 Toulouse,tél : 05 34 36 61 01.■ Grandeur Nature, 21, av<strong>en</strong>uedes Ecoles-Jules-et-Juli<strong>en</strong>, 31400Toulouse, tél : 05 61 53 95 63.■ Bioalim, 21, place de laRépublique, 31600 Muret,tél : 05 61 51 36 90.■ Jardin d’Augusta, 52, ruedu 8-Mai-1945, 32000 Auch.■ Arc-<strong>en</strong>-Ciel, Wymann Ruth,22, rue de la République, 32100Condom, tél : 05 62 68 49 05.> Et égalem<strong>en</strong>t■ Un petit Univert, 70, rue de laColombette, 31000 Toulouse, tél : 0561 57 26 56. Petit magasin qui v<strong>en</strong>ddes produits d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et d’hygiènecorporelle écologiques. Propose un servicede repassage et d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> ménager.Les cli<strong>en</strong>ts peuv<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>ir avecleurs cont<strong>en</strong>ants vides qu’on remplitsur place, évitant ainsi des emballagesinutiles. V<strong>en</strong>te d’une coupe m<strong>en</strong>struelleréutilisable qui elle aussi évite le rejetde tonnes de déchets.■ Carmes nature, 18, place desCarmes, 31000 Toulouse,tél : 05 61 55 49 05.■ C<strong>en</strong>tre diététique Marcorel, 36, rueRémusat, 31000 Toulouse, tél : 05 6123 47 06.■ Fassi Best, 4 bis, impasse Bara,31000 Toulouse, tél : 05 61 49 96 35.■ Domaine de Longchamps, Le Neureset Cie, 12, rue des Tourneurs, 31000Toulouse, tél : 05 61 52 60 08.■ L’Alim<strong>en</strong>t naturel, 28, boulevardd’Arcole, 31000 Toulouse, tél : 05 6162 74 79.■ Le Moulin, 40, rue Peyrolières,31000 Toulouse, tél : 05 61 21 71 97.■ Vert de Terre, 17, rue Peyras, 31000Toulouse, tél : 05 61 21 11 86.■ La Fermière, 19, boulevard del’Europe, 31120 Portet-sur-Garonne,tél : 05 61 72 33 31.■ Le Fournil saint-albanais, 1, rue desLilas, 31140 Saint-Alban, tél : 05 6137 01 47.■ Nature et bi<strong>en</strong>-être, Lot 2, bât 5, 5,boulevard Vinc<strong>en</strong>t-Auriol, 31170Tournefeuille, tél : 05 61 86 92 70.■ La Passiflore, Carlier B<strong>en</strong>oît, LaFontaine, 31220 Lavelanet-de-Comminges, tél : 05 61 87 29 63.■ Naturellem<strong>en</strong>t, Homan Gérard, 9 -11, av<strong>en</strong>ue de Toulouse, 31240 L’union,tél : 05 61 09 63 62.■ Pinel Lucette, 22, boulevardGambetta, 31250 Revel,tél : 05 34 66 14 24.La frontière espagnole est toute proche, lessommets des Pyrénées <strong>en</strong>serr<strong>en</strong>t la vallée etavoisin<strong>en</strong>t les 3000 m. C’est tout <strong>en</strong> haut duvillage, là où s’arrête le goudron que viv<strong>en</strong>tIsabelle et Bruno David, un couple très actif dansle milieu associatif.Ils se sont r<strong>en</strong>contrés dans l’Aveyron. Elle v<strong>en</strong>aitd’Ile-de-France, lui de Marseille. Ils voulai<strong>en</strong>tvivre <strong>en</strong> milieu rural et s’install<strong>en</strong>t dans un premiertemps dans le Gers où ils exerc<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>tsmétiers : saisonniers, artisan-couvreur-charp<strong>en</strong>tier…Ils étai<strong>en</strong>t locataires chez un vieux paysan,dans un <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t détruit par le remembrem<strong>en</strong>t.Ils cherch<strong>en</strong>t alors à monter un projet<strong>en</strong>semble, dans un site plus agréable, et unemeilleure qualité de vie.Installation agricoleEn 1990, ils trouv<strong>en</strong>t leur actuelle maison.N’ayant pas l’eau courante, celle-ci est peu chère.Il y a huit hectares dont quatre <strong>en</strong> surface agricole.Ils complèt<strong>en</strong>t par la location d’une parcelleavec des serres. Ils y arriv<strong>en</strong>t avec leurs deux fillesâgées alors de 6 et 4 ans.Leur premier projet — du poulet bio, du maraîchageet quelques brebis — provoque un refus deprêt du Crédit agricole. Pour que Bruno ait unstatut d’agriculteur, on lui demande de peaufinerun projet plus important. Celui-ci évolue maisessuie <strong>en</strong>core trois refus. Il faut finalem<strong>en</strong>t mettre<strong>en</strong> avant un important élevage de poulets biopour qu’il soit accepté. Avec l’expéri<strong>en</strong>ce, ils sesont r<strong>en</strong>du compte que la taille de l’élevage n’avait<strong>en</strong> fait pas grand chose à voir avec la viabilité duprojet, mais cela rassurait la banque.Après un an et demi de démarches administratives,l’installation a lieu <strong>en</strong> 1992. Ils sont les derniersagriculteurs <strong>en</strong> activité sur la commune, lesautres terres agricoles étant cultivées par des éleveursdes villages voisins. Dans une commune oùbeaucoup de nouveaux arrivants vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t duNord de la France, une politique de r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>test assurée par la prés<strong>en</strong>ce de logem<strong>en</strong>tssociaux. La commune compte aujourd’hui 115habitants.L’année de leur arrivée s’ouvre la Biocoop deSaint-Gaud<strong>en</strong>s qui va leur assurer une partie desdébouchés. Un part<strong>en</strong>ariat se met <strong>en</strong> place quiaboutira à l’embauche à temps partiel de Bruno <strong>en</strong>2002.Isabelle, qui a une formation d’animatrice, a toujourstravaillé à l’extérieur, ce qui leur assure une<strong>en</strong>trée d’arg<strong>en</strong>t et de nombreux contacts. Aprèsplusieurs petits contrats, elle devi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 1998,animatrice départem<strong>en</strong>tale des foyers ruraux,avec un poste de 32 heures principalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>télétravail et quelques déplacem<strong>en</strong>ts (Toulouse,Paris). Elle y accompagne des projets <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avecl’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, mais trouve assez vite deslimites dans un contexte peu militant. Elle suitalors une formation et ne trouvant plus sa place,sera lic<strong>en</strong>ciée <strong>en</strong> 2005.Pour le meilleur et sans le pireA partir de 2003, Isabelle s’investit dans la créationde l’association Faire — Formations, actions,initiatives, ressources, <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t — dont ladevise est “pour le meilleur et sans le pire”. Il n’ya, à l’époque, ri<strong>en</strong> sur l’autoconstruction dans lesud du départem<strong>en</strong>t : il faut aller à Toulouse pourtrouver de l’information dans ce domaine. Il <strong>en</strong>est de même pour l’éducation à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.Faire intervi<strong>en</strong>t donc <strong>en</strong> direction du grandpublic dans ces deux domaines <strong>en</strong> organisant desr<strong>en</strong>contres, des débats, des échanges de pratiques,<strong>en</strong> interv<strong>en</strong>ant dans les écoles. Isabelle,bénévole, <strong>en</strong> assure l’administration. L’associationembauche alors deux salariés à mi-temps :Laur<strong>en</strong>t, accompagnateur <strong>en</strong> montagne et formé<strong>en</strong> éducation à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, a d’abord été <strong>en</strong>emploi aidé avant de passer <strong>en</strong> 2007 <strong>en</strong> CDI.Patrice, depuis août 2007, <strong>en</strong> emploi-aidé, met <strong>en</strong>place des formations sur l’éco-construction.Faire incite à faire des démarches collectives etsolidaires. Le choix de pr<strong>en</strong>dre des salariés a faitl’objet d’un long débat sur les relations avec lesbénévoles : un salarié a forcém<strong>en</strong>t des relationsdiffér<strong>en</strong>tes avec l’extérieur. Cela a débouché surune charte pour définir le salarié <strong>en</strong> fonction desrelations humaines et non des critères habituelsde l’<strong>en</strong>treprise. Une association n’ayant pas pourbut de faire du profit, cela peut permettre de tra-2 2 S!l<strong>en</strong>ce n°353 janvier 2008
vailler de manière différ<strong>en</strong>te, sans rechercher uneabsolue r<strong>en</strong>tabilité. Autour des deux salariés, l’associationcompte aujourd’hui une quinzaine d’actifs.Au départ, elle était prés<strong>en</strong>te sur une quinzainede communes, maint<strong>en</strong>ant cela s’est élargiaux Comminges (le sud de la Haute-Garonne,<strong>en</strong>tre Saint-Gaud<strong>en</strong>s et la frontière avecl’Espagne). L’association est adhér<strong>en</strong>te de Graine,la structure régionale d’éducation à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t(1) et travaille <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec d’autresassociations comme Ecorce <strong>en</strong> Ariège (2) sur lepôle formation, avec notamm<strong>en</strong>t le projet demettre <strong>en</strong> place des formations pour les élus et lestechn<strong>ici</strong><strong>en</strong>s locaux. Faire intervi<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>tdans les écoles et dans les collectivités locales.Elle bénéf<strong>ici</strong>e d’aides de la Dir<strong>en</strong> (3), du départem<strong>en</strong>tet de la région.Avec l’association Carline, une association deconsommateurs de produits bio, dom<strong>ici</strong>liée à laBiocoop, Faire a <strong>en</strong>trepris de rec<strong>en</strong>ser les initiativesalternatives du Comminges pour constituerun annuaire de ressources. Le débat autour de cetannuaire permet de tisser des li<strong>en</strong>s et assure unedynamique locale.Une bio locale écologiqueet solidaireBruno, au fil des ans, est dev<strong>en</strong>u présid<strong>en</strong>t duGAB 31, le groupem<strong>en</strong>t des agriculteurs bio dudépartem<strong>en</strong>t. Suite à des problèmes de financem<strong>en</strong>tspar les institutions, la structure régionaledes GAB a déposé le bilan <strong>en</strong> 2004, <strong>en</strong>traînantavec elle des structures départem<strong>en</strong>tales. Un<strong>en</strong>ouvelle structure régionale a vu le jour, la FRAB,et pour le départem<strong>en</strong>t, une réflexion a conduit àla création d’Erables, une structure qui regroupeles agriculteurs bio, mais aussi les transformateurset les consommateurs.La situation de la bio dans la Haute-Garonne estdiff<strong>ici</strong>le. Le nombre d’exploitation se mainti<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tre 140 et 150, du fait de la suppression desaides à l’installation. Les éleveurs ont des problèmesde débouchés et les maraîchers qui s’<strong>en</strong>sort<strong>en</strong>t profit<strong>en</strong>t surtout de la forte demande quiexiste à Toulouse <strong>en</strong> allant deux fois par semainev<strong>en</strong>dre au marché de la place du Capitole.Les négociations au niveau europé<strong>en</strong> pour unlabel bio revu à la baisse, font que la FNAB, lafédération nationale, a ouvert une réflexion pourmettre <strong>en</strong> place une charte qui inclut des idéessociales. En 2000, une étude de la DDA, Directiondépartem<strong>en</strong>tale de l’agriculture, montrait quedans le départem<strong>en</strong>t 20 % des producteurs biogagn<strong>en</strong>t correctem<strong>en</strong>t leur vie et que les autressont <strong>en</strong> position de survie. Solagro (4) a produitune étude pour la région proposant de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong>compte d’autres critères que l’actuel cahier descharges bio. Erables vise à définir, comme sonnom le signifie, la mise <strong>en</strong> place d’une agriculturebiologique, locale, écologique et solidaire. Desréflexions aussi am<strong>en</strong>ées par Nature et Progrès,association peu prés<strong>en</strong>te sur le départem<strong>en</strong>t (seulem<strong>en</strong>tdeux producteurs).Si <strong>en</strong> Midi-Pyrénées, les réflexions de la FNABsont bi<strong>en</strong> reprises, du fait de la petite taille desexploitations, dans d’autres régions où la bio estplus int<strong>en</strong>sive, il y a des résistances à la mise <strong>en</strong>place d’une nouvelle charte.Erables compte aussi parmi ses membres des producteursbio qui ont fait le choix de fonctionner<strong>en</strong> AMAP (5). Une AMAP locale fonctionne avectrois groupes, un qui vi<strong>en</strong>t chercher ses légumessur place, deux qui se font livrer à Saint-Gaud<strong>en</strong>s.Il y a d’autres producteurs qui sont <strong>en</strong> AMAP avecdes Toulousains. Les AMAP locales sont néespour une bonne part de débats lors du festivald’Anères (6) et au sein d’ATTAC. Il y a égalem<strong>en</strong>t,toujours <strong>en</strong> bio, un Jardin de Cocagne, jardind’insertion, <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec l’Uminate (7) qui a comm<strong>en</strong>céà fonctionner à l’automne 2007.La Biocoop de Saint-Gaud<strong>en</strong>sIl y a une forte demande <strong>en</strong> bio autour de Saint-Gaud<strong>en</strong>s, ce qui fait que la Biocoop y connaît uneforte croissance. Si le magasin donne la prioritéaux productions locales, le monde paysan ne suitpas et les produits vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong> plus loin.En France, 50 % des produits bio consomméssont aujourd’hui importés.La Biocoop de Saint-Gaud<strong>en</strong>s reste très militanteau sein du réseau des Biocoop où l’on assisteaujourd’hui à de grandes différ<strong>en</strong>ces d’approchessur leur développem<strong>en</strong>t. Lors du dernier congrèsdes Biocoop, le thème était “comm<strong>en</strong>t gérer lacroissance ?”. A Saint-Gaud<strong>en</strong>s, ce taux de croissanceest de l’ordre de 15 %, ce qui est énorme.Cela les a conduit à mettre <strong>en</strong> place un comité devigilance pour éviter une dérive commerciale :c’est l’association Carline qui anime un débat perman<strong>en</strong>tavec les consommateurs. Il y a une salariéeau statut précaire pour l’animer, mais lemagasin regrette le peu d’implication desconsommateurs dans cette structure. Lesconsommateurs vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t surtout consommerconfér<strong>en</strong>ces et débats.Carline permet quand même d’avoir un regardextérieur et de juger du fonctionnem<strong>en</strong>t de laBiocoop sur des critères humains et non économiques.Au fil des ans, la Biocoop, qui fonctionne sousforme de coopérative, a embauché : il y a aujourd’huihuit personnes pour l’équival<strong>en</strong>t de sixtemps-plein et demi. P<strong>en</strong>dant l’été 2007, laBiocoop est dev<strong>en</strong>ue une SCOP, société coopérativeouvrière de production, qui donne plus depouvoir aux salariés, ceux-ci étant majoritairedans le capital et le conseil d’administration fonctionnantsur le principe une personne, une voix.> Et égalem<strong>en</strong>t■ Bioasis, Giordano Francis, 74, rueSaint-Jean, 31250 Balma, tél : 05 6257 63 40. Traiteur bio et végétari<strong>en</strong>.■ Le Fournil de la Save, Le Village,31350 Sarremezan,tél : 05 61 89 72 44.■ L’Ort, Badie André, 24, av<strong>en</strong>ue del’URSS, 31400 Toulouse,tél : 05 61 53 03 38.■ Maison Vialade, 11, rue du 8-Mai-1945, 31470 Fonsorbes,tél : 05 61 91 30 78. Boucherie.■ Nimis Didier, 596, chemin deBouconne, 31530 Montaigut-sur-Save,tél : 05 61 85 08 76. Boulangerie.■ Pablo Fabi<strong>en</strong>, place de la Mairie,31540 Saint-Julia,tél : 05 62 18 56 81. Boulangerie.■ Tonus, 73, av<strong>en</strong>ue Jacques-Douzan,31600 Muret, tél : 05 61 56 80 80.■ Audu, 109, boulevard des Allées,31660 Bessières, tél : 05 61 84 00 37.Boulangerie.■ Le Relais bio, 114, route deGr<strong>en</strong>ade, 31700 Blagnac,tél : 05 61 71 44 70.■ La Vie naturelle, 3, placeSaluste-du-Bartas, 32000 Auch,tél : 05 62 05 22 35.■ Biogers, Daguzan Josette,31-33, rue Rouget-de-Lisle,32000 Auch, tél : 05 62 60 14 20.■ Le Fournil de Gascogne,zone agro-alim<strong>en</strong>taire, 32000 Auch,tél : 05 62 63 49 15.■ Vivre au naturel, 19, rue Honoré-Cazaubon, 32100 Condom,tél : 05 62 28 42 73.■ Au Soleil d’Or, 25, av<strong>en</strong>ue desThermes, 32150 Barbotan-les-Thermes, tél : 05 62 09 57 65.■ Naturévy, 81, rue Nationale,32200 Gimont, tél : 05 62 67 83 91.■ Derrez Martine et Philippe Brane,32290 Saint-Pierre-d’Aubezies,tél : 05 62 09 24 63. Boulangerie.■ Nature et santé, 15, rue Rohan,32300 Mirande, tél : 05 62 66 60 01.■ Le Fournil de Carasca, Au Carasca,32480 Berrac, tél : 05 62 28 13 30.■ Crocq’ Panier, Garbay Jean-Jacques,32500 Lasseran, tél : 05 62 61 89 65.■ Le Tournesol, 10, place Gambetta,32600 L’Isle-Jourdain,tél : 05 62 07 24 90.■ La Vie saine, Bats D<strong>en</strong>ise, 24, rueRobert-Daury, 32800 Eauze,tél : 05 62 09 94 08.■ Nature et santé, 71, rue Nationale,32700 Lectoure, tél : 05 62 68 94 25.■ Coop Bio Lutscrampo, 7, rueRaphaël, 32800 Eauze,tél : 05 62 09 94 76.(1) GRAINE Midi-Pyrénées, Maisonde l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t de Midi-Pyrénées,14, rue de Tivoli, 31068Toulouse cedex, tél : 05 61 53 03 52.(2) Ecorce, 26, chemin du Py d’<strong>en</strong>Bas, 09100 Les Pujols.(3) Dir<strong>en</strong>, Direction régionale del’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, service du ministèrede l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.(4) Solagro, voir page 14.(5) AMAP, Association pour le mainti<strong>en</strong>d’une agriculture paysanne. Voirpage 27.(6) Voir Sil<strong>en</strong>ce n°331, Alternatives<strong>en</strong> Ariège et Hautes-Pyrénées, janvier2006, p.18.(7) Voir page 17.S!l<strong>en</strong>ce n°353 janvier 20082 3