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ioAnimation par l’association Faire.DRLe choix des temps partiels permet d’avoir dessalariés qui ont d’autres activités à l’extérieur,comme Bruno qui reste agriculteur, des salariéscomplémentaires qui permettent des meilleuresrelations humaines.Le local étant devenu trop petit, ils viennent dedéménager en novembre 2007, passant de 180 m 2à 330 m 2 . Au départ, le projet était d’en profiterpour construire un bâtiment en éco-construction,mais cela n’a pas abouti pour des raisonsfinancières et c’est finalement dans une zonecommerciale plus extérieure à la commune qu’ilsse sont installés. Avant, ils étaient à 1 km ducentre… maintenant à 5. Cela ne devrait pas tropavoir d’incidence sur les déplacements en voiture,car une bonne partie des clients venaient déjàde l’extérieur de la commune.La Biocoop de Saint-Gaudens est de fait la plaquetournante des alternatives dans le sud du département,une moitié du département qui vit largementen dehors de la zone d’attraction toulousaine.Situés à proximité de nombreuses pistes de randonnéesqui irriguent les Pyrénées, Isabelle etBruno David assurent aussi un minimum d’hébergement(camping à la ferme) pour ceux etcelles qui veulent découvrir la région autrement.MB ■Isabelle et Bruno David, Vignaut,31510 Malvezi, tél : 05 61 79 66 46.Faire, même adresse.Biocoop, 64, avenue Foch,31800 Saint-Gaudens, tél : 05 62 00 83 00.Carline, même adresse.Erables, Endoumines, 31350 Escanecrabe.DRLa maison de la famille David.femmesDR> Arc-en-cielL’association Arc-en-ciel offreun espace où parler de sonhomosexualité, loin des tabouset des discriminations.L’homophobie est l’une descauses principales du suicidedes 15-25 ans. Des permanencessont organisées les premieret troisième mercredis dechaque mois de 18h30 à 20 h,les premier et troisième samedisde 16h30 à 18 h, à la sallemunicipale, 10, rue Jean-Rancy.■ Arc-en-Ciel, BP 8, 31012Toulouse cedex 6.Bagdam espace lesbien.La GavineGavine veut dire mouette en catalan.Les mouettes ne voulaient plus fermer leur gueuleet les mouettes évoquent irrésistiblement la libertéà contre vent à contre temps.Ainsi naquit, en 1978, la Gavine à l’initiative deRita, Christine, Laurence et Rosette. L’histoire dulieu associatif se confond avec celle du mouvementdes femmes à Toulouse. Certaines de ces femmesavaient choisi la militance femmes exclusivement,d’autres la double militance, à la fois sur desgroupes politiques mixtes et sur des groupesfemmes. La diversité provoquait de vives discussions.Des femmes ont eu envie à ce moment decréer un lieu qui serait à la fois un lieu de femmesmais ouvert sur l’extérieur de leur propre expressionde l’époque, un lieu qui aurait pignon sur rue,un lieu public où il n’était pas nécessaire d’êtremilitante pour entrer, un lieu enfin qui allierait despositions et des pratiques féministes à des momentsde convivialité et de plaisir, un lieu où simplementboire un coup à l’abri de l’omniprésence masculinemais aussi un lieu militant ouvert et pouvant êtreutilisé par les femmes des différents groupes.Depuis cette date, le mouvement des femmes s’estcomplètement renouvelé : fin de la coordination dela rue Borios, de la maison des femmes, fin de laradio femmes “Mille et une” qui n’a pas obtenudroit de cité au moment de la libération des ondesen 1981.La Gavine a fait office durant toutes ces années defil rouge. Elle a accueilli les femmes qui n’avaientplus de lieu et des femmes qui en ont créé d’autres.Pratiquement tout ce que la ville compte aujourd’huide féministes a transité a un moment ou unautre par la Gavine que ce soient les femmes quiont fondé le Bagdam, l’Apiaf, Grisélidis, Femmes etformation, le groupe Simone…Le lieu continue à accueillir année après année soncontingent de jeunes militantes qui renouvellent desproblématiques anciennes et en posent de nouvelles£ce qui fait que La Gavine continue à vivre entreréflexion, action, travail de mémoire et momentsfestifs.■ La Gavine, 2, Rue Joutx-Aigues, 31000Toulouse, tél : 05 61 25 85 77.2 4 S!lence n°353 janvier 2008