30.07.2015 Views

Document de référence 2010 - Affine

Document de référence 2010 - Affine

Document de référence 2010 - Affine

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

affine document <strong>de</strong> référence <strong>2010</strong>6 - APERÇU DES ACTIVITÉS6.2 Principaux marchés25d’autant leur disponibilité. Par ailleurs, ces travaux seront d’autantplus indispensables que l’échéance du Grenelle 2 approche.La tension croissante sur les produits <strong>de</strong> bonne qualité,notamment « prime » et/ou dans Paris pourrait encore impacterà la hausse les loyers faciaux. Cependant, cela ne concerneraqu’un marché <strong>de</strong> niche. Dans un contexte incertain et là où uneconcurrence existe encore, les valeurs locatives <strong>de</strong>vraient êtrestables, voire baisser. Si les avantages commerciaux pourraientdiminuer sur certains marchés, ils <strong>de</strong>vraient rester conséquents surla plupart d’entre eux. Ils <strong>de</strong>meurent la variable d’ajustement pourles propriétaires désireux <strong>de</strong> préserver le facial.Le marché <strong>de</strong>s locaux d’activités et d’entreposageen Ile-<strong>de</strong>-FranceDans cette partie, sont analysés conjointement les marchés <strong>de</strong>s locauxd’activités (toutes surfaces) et du petit entreposage (< 5 000 m²).hhUn bon niveau <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> placée,porté par les acquisitionsAprès avoir fortement marqué le pas avec la crise, le niveau <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> exprimée est toujours faible en <strong>2010</strong>, mais en légèrehausse par rapport à 2009. Les acteurs sont encore pru<strong>de</strong>nts dansleurs prises <strong>de</strong> décisions. Ils n’hésitent pas à allonger leurs délais <strong>de</strong>décisions et à reporter certains projets. Le créneau <strong>de</strong>s petites etmoyennes surfaces (entre 1 000 m² et 4 000 m²) est toujours trèsprisé, tout comme les produits proposés à l’achat, qui ont d’ailleursporté le marché cette année.En <strong>2010</strong>, ce <strong>de</strong>rnier a été plus dynamique qu’escompté et a vuses volumes transactés croître <strong>de</strong> + 12 % par rapport à 2009(927 000 m² contre 829 000 m²). Ces résultats ne talonnent pasencore ceux d’avant-crise, mais traduisent tout <strong>de</strong> même uneforme <strong>de</strong> reprise, notamment du côté <strong>de</strong>s acquisitions. En effet, en<strong>2010</strong>, <strong>de</strong>s conditions favorables étaient réunies pour encouragerles utilisateurs à investir dans leurs locaux : <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> venterepositionnés et <strong>de</strong>s taux d’intérêt historiquement bas. Ainsi, lesventes ont représenté près <strong>de</strong> 43 % <strong>de</strong>s surfaces commercialisées,contre un tiers en moyenne les années précé<strong>de</strong>ntes. Ce bonniveau pourrait perdurer en 2011 et permettre au marché <strong>de</strong> setenir si les conditions <strong>de</strong> financement restent avantageuses. Alorsqu’en 2009 le secteur nord <strong>de</strong> la région ralentissait, il a performéen <strong>2010</strong> et vu sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> placée augmenter <strong>de</strong> + 29 % en unan (soit 33 % <strong>de</strong>s volumes transactés en Ile-<strong>de</strong>-France, dont plus<strong>de</strong> la moitié entre l’A86 et la Francilienne). L’est francilien a luiaussi été particulièrement dynamique, affichant un bond <strong>de</strong> +65 % <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> placée. La part <strong>de</strong>s ventes dans les volumescommercialisés y est d’ailleurs la plus élevée <strong>de</strong> la région (51 %).En revanche, les surfaces signées au sud diminuent <strong>de</strong> - 16 % enun an. Ce marché reste néanmoins le 2ème d’Ile-<strong>de</strong>- France, avec26 % <strong>de</strong>s volumes échangés.Enfin, notons que, très plébiscitée, la 1ère couronne <strong>de</strong>meuresousoffreuse et onéreuse et <strong>de</strong>vrait rester une zone difficiled’accès.hhUn stock élevé qui commence à se résorberAvec plus <strong>de</strong> 2,5 millions <strong>de</strong> m², l’offre immédiate est toujoursélevée au 1er janvier 2011, mais diminue <strong>de</strong>puis plusieurs mois(- 5 % en variation annuelle), sous l’effet du gel <strong>de</strong>s mises enchantier <strong>de</strong>puis 2009, ainsi que du bon niveau <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> placée,notamment pour la vente. Ce phénomère participe à la diminutiondu stock obsolète. Cependant, le marché reste suroffreur,notamment pour ce type <strong>de</strong> produits, souvent mal localisés.Les offres « en blanc » ne dépassent pas 40 000 m² au 1 er janvier2011. L’offre « en gris » est légèrement supérieure à 300 000 m 2 .hhUn marché toujours hétérogèneAprès un « repricing » effectué en 2009, les valeurs locativesfaciales sont stables en <strong>2010</strong>, pour les bons produits. À l’instar<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> vente, les loyers restent néanmoins hétérogènes, enfonction <strong>de</strong>s secteurs et <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s produits.Le marché <strong>de</strong> la logistique en FranceDans cette partie, est analysé le marché <strong>de</strong>s entrepôts > 10 000 m².hhUn faible niveau <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> expriméeEn <strong>2010</strong>, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> exprimée est restée faible en France, peinantà retrouver un certain dynamisme. Dans toutes les régions,notamment en Ile-<strong>de</strong>-France, le marché a surtout été animé par lessociétés issues <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> distribution et les logisticiens, ceux-ciayant été particulièrement actifs au cours du <strong>de</strong>rnier trimestre. Eneffet, un nombre croissant <strong>de</strong> chargeurs cherche à externaliser leurfonction logistique, dans <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s coûts et<strong>de</strong> recentrage sur leur activité principale.Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s portent pour l’essentiel sur <strong>de</strong>s entrepôts trèsfonctionnels, bénéficiant d’une localisation optimale par rapportaux bassins <strong>de</strong> consommation et aux flux <strong>de</strong> circulation, et <strong>de</strong><strong>de</strong>rnière génération (c’est-à-dire regroupant <strong>de</strong>s caractéristiquestechniques supérieures aux standards actuels). Tant que le marchésera sur-offreur et qualitatif, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s resteront exigeantes. Enoutre, l’importance <strong>de</strong>s développements futurs « en gris » permet<strong>de</strong> répondre à ces besoins précis, au travers <strong>de</strong> clés-en-main, enrecru<strong>de</strong>scence en <strong>2010</strong>.Enfin, en régions, les chargeurs se sont beaucoup positionnés sur<strong>de</strong> petites et moyennes surfaces (par exemple entre 6 000 m² et12000 m² dans la région lyonnaise).hhDes résultats en <strong>de</strong>mi-teinteL’année <strong>2010</strong> affiche un paysage plutôt contrasté en termes<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> placée. À l’échelle nationale, avec 1 531 500 m²commercialisés, le marché est stable par rapport à 2009, mais d’unpoint <strong>de</strong> vue régional, les résultats sont très hétérogènes. En effet,alors que l’Ile-<strong>de</strong>-france a performé, les autres marchés régionauxont peiné à rebondir.Ainsi, en Ile-<strong>de</strong>-France, 560 300 m² ont été transactés en <strong>2010</strong>, soitune hausse <strong>de</strong> + 47 % en un an. Plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s volumes aété échangée sur les 3 premiers mois <strong>de</strong> l’année, le 4ème trimestreayant été moins performant que prévu, en raison <strong>de</strong> décalages<strong>de</strong> projets dans le temps. Le dynamisme du 1er trimestre a étéfavorisé par la bonne qualité <strong>de</strong>s produits disponibles, dont le« repricing » était acté, et par le report <strong>de</strong> projets entrepris dès2009. Pour la même raison, le 1er trimestre 2011 pourrait voir laconcrétisation d’un certain nombre d’opérations et afficher unbon niveau <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> placée.Sur les 27 transactions réalisées en <strong>2010</strong> dans la région capitale,37 % ont été signés dans le secteur nord, phénomène traditionnel.L’est <strong>de</strong> la région a également été très bon, puisqu’avec 26 % <strong>de</strong>scommercialisations (contre 12,5 % en 2009), il égalise le sud (qui luiperd 5 points en un an).Les autres régions étant à la peine <strong>de</strong>puis la crise, leur poidsdans le marché logistique français a considérablement reculé.En <strong>2010</strong>, l’Ile-<strong>de</strong>-France a concentré 37 % <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> placée(contre 24 % un an auparavant), le grand nord 15 % (contre20 %) et le grand sud 9 % (contre 13 %). Parmi les grands pôleslogistiques régionaux, seul le couloir rhodanien a vu sa partaugmenter, passant <strong>de</strong> 16 % à 17 % en un an. Effectivement, avec256 000 m² commercialisés, les volumes y sont en légère haussecomparativement à 2009, mais restent toutefois moitié moins6

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!