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SPORT / Evian Championship<br />
Avec son green<br />
mouvementé et un<br />
redoutable obstacle d’eau,<br />
le trou n° 16, un par 3<br />
de 142 mètres, réserve<br />
toujours du spectacle.<br />
favorites pour remporter le Rolex Annika Major Award,<br />
le trophée ré<strong>com</strong>pensant la meilleure joueuse de la saison<br />
en Grand Chelem, qui sera remis le samedi soir lors de la<br />
grande soirée de gala.<br />
Pour la deuxième année consécutive, des qualifications<br />
organisées en Europe, en Asie et aux États-Unis ont<br />
permis à cinq joueuses d’obtenir leur ticket pour l’édition<br />
<strong>2017</strong> de l’Evian Championship. Parmi elles, deux Françaises<br />
: Isabelle Boineau, gagnante du Jabra Ladies Open,<br />
une épreuve du LETAS disputée sur le parcours d’Évian,<br />
mais aussi Marion Ricordeau, 2 e du PHC Classic, un tournoi<br />
du Symetra Tour qui faisait office de qualification aux<br />
Steve Brangeon<br />
« NOTRE BUT ? CONTINUER À AMÉLIORER LE TOURNOI »<br />
Le Franco-Américain Steve Brangeon, 47 ans, dirige le tournoi de l’Evian Championship<br />
depuis 2015. Avec, pour objectif, une amélioration constante de l’épreuve, notamment<br />
à l’attention de la clientèle la plus fidèle.<br />
PROPOS RECUEILLIS PAR YANNICK COCHENNEC - PHOTO DR<br />
Comment avez-vous pris<br />
les <strong>com</strong>mandes<br />
de l’Evian Championship ?<br />
S. B. : Je travaille sur cet événement<br />
depuis 2006. Il y a cinq ans, l’organisation<br />
de l’Evian Championship<br />
a été « internalisée » au sein de<br />
Danone. Avant, cette responsabilité<br />
était confiée à une agence à laquelle<br />
j’appartenais – j’ai fait toute<br />
ma carrière dans le marketing<br />
sportif. Au fil du temps, mes responsabilités<br />
se sont étoffées, et j’ai<br />
fini par hériter de la direction de<br />
l’épreuve en 2015, lorsque Jacques<br />
Bungert, mon prédécesseur, est<br />
devenu vice-président aux côtés<br />
de Franck Riboud. Je suis à la fois<br />
responsable de la relation avec les<br />
sponsors et avec le LPGA Tour,<br />
dont le cahier des charges est relativement<br />
strict.<br />
Dans quelle mesure, ce cahier<br />
des charges s’est-il épaissi<br />
quand l’épreuve est passée<br />
dans la catégorie des tournois<br />
du Grand Chelem ?<br />
S. B. : Dans un univers anglo-saxon<br />
très codé, obtenir le titre de Majeur<br />
nous a catapultés dans une autre<br />
division, avec des devoirs plus<br />
conséquents. Aux États-Unis, nous<br />
étions jusqu’alors diffusés sur <strong>Golf</strong><br />
Channel. Nous sommes passés sur<br />
NBC, une sorte de TF1 américain.<br />
Voilà un exemple de ce changement<br />
important. Et il a fallu nous<br />
mettre à la mesure de cette évolution,<br />
notamment en transformant<br />
le parcours de manière significative.<br />
Quelles sont les nouveautés<br />
pour <strong>2017</strong> ?<br />
S. B. : Cette année, nous continuons<br />
avec des changements au<br />
niveau des greens des trous 2, 12<br />
et 15, et au niveau du fairway du<br />
4. Nous aurons aussi le double de<br />
jardiniers : près de 70 (66 exactement)<br />
après une édition 2016 très<br />
DR<br />
humide. En nous donnant ce titre<br />
de Majeur, le LPGA Tour nous a<br />
fait confiance, mais nous a placés<br />
aussi devant des responsabilités<br />
plus grandes. C’est motivant pour<br />
les équipes qui ont toujours eu un<br />
seul objectif : améliorer le tournoi<br />
d’une année sur l’autre.<br />
<strong>10</strong>8 - GOLF MAGAZINE ● N° 330