« Quand tout va bien et que ça soude, c’est la meilleure version de moi : c’est là que Superbruni est de sortie. » Avec Hugo, un fan acharné, et son père au short camo, Bruno. Ils ont créé ce portrait de Loïc « trumpisé » pour le soutenir. Mode second degré.
J’ai kiffé la pancarte, et je les ai kiffés aussi, parc qu’ils étaient grave sympas. Superbruni est né à ce moment-là. Quand je dis « when it goes well », c’est quand tout va bien et que ça soude. C’est la meilleure version de moi-même : c’est là que Superbruni est de sortie. D’autres jours, c’est moins le cas. (rires) Loïc termine deuxième de l’épreuve des Gets mais se maintient en tête du classement général de la Coupe du monde. Avec deux Français sur le podium, le champagne s’impose. L’année suivante, on aussi vu un panneau « Bruni : 1st Pope of Downhill » (Bruni 1er : le pape de la descente, ndlr), les mêmes fans étaient encore à l’origine du délire ? Oui, comme pour Superbruni, il s’agit de Bruno Vallat et de son fils, Hugo. Ils ont aussi fait un panneau parodiant une pub Kinder, et un autre où je porte une coupe nuquelongue, un mulet, comme dans les années 80. (rires) te retournes que tu te dis : « Putain, à partir de là, il y avait un monde ! » À Cairns, en Australie, en 2017, il y avait toute cette foule qui gueulait, qui gueulait, qui gueulait… alors je me suis arraché comme jamais sur le sprint final, et j’ai gagné la course ! C’était fou ! À l’inverse, est-ce que vos fans vous ont déjà mis en difficulté ? Pas vraiment. Pas dans la course à proprement parler. Parfois c’est plus des à-côtés, des gens qui insistent un peu, qui te demandent de leur donner un truc, ton matos. Tu leur réponds gentiment que tu ne peux pas, alors ils te demandent un autre truc. (rires) Qu’est-ce que vos supporteurs vous demandent le plus ? Souvent, c’est le maillot. Des maillots, on en a très peu, et si on en donne, c’est aux amis, ou aux sponsors. Ou bien à des associations. Les gens ne comprennent pas forcément qu’on ne puisse pas donner nos lunettes, notre casque ou notre casquette. En soirée aussi, ça peut être chiant. (rires) Même si certains insistent parfois, est-ce que dans les moments de galère, de blessure, vos fans vous donnent de la motivation et du courage ? Quand tu es en galère côté résultat ou blessure, et que tu reçois des messages sur tes photos, que les mecs te répondent, te mettent du positif dans ton quotidien, ça fait du bien. Avec de bonnes hormones, ton cerveau marche bien, alors tout ça, c’est sûr, c’est du bon. Même si tu ne connais pas ces gens, même si tu ne les as jamais rencontrés, ils te font passer un message, ils te donnent l’impression d’être important et d’être bon, parce qu’ils te soutiennent. C’est toujours appréciable. Une nouvelle fois, cette année, aux Gets, on a pu voir des kids qui portaient des T-shirts « Superbruni » et sur votre compte Instagram, vous indiquez « Superbruni, when it goes well ». D’où est venu ce surnom et quand vous transformez-vous en Superbruni ? Superbruni, je crois que c’est parti d’un concours pour gagner une de mes tenues. Il fallait créer un visuel de pancarte stylé et la mettre sur un site Internet. Des gars qui avaient mis une création Superbruni sur le site l’ont carrément imprimée et sont venus avec sur la course de Lourdes. « Cette année, aux Gets, je savais que ça allait être blindé, un truc de malade, du coup, j’ai essayé de gérer. » Ils s’étaient préparés pour Les Gets cette année ? Carrément ! Ils avaient fait un panneau où ils m’ont photoshopé sur la gueule de Trump, avec marqué « Make downhill great again ». (rires) À chaque fois, c’est eux. C’est un bon délire, on rigole bien ensemble. Ce côté autodérision affiché et assumé, c’est important pour vous ? C’est clair, il n’y a rien de sérieux là-dedans, c’est juste pour le kiff. Ça motive plein de gens à faire des photos, des panneaux, je trouve ça cool. Est-ce que vous êtes vous-même fan d’un sportif, d’un artiste ou d’un acteur, que vous suivez sur les réseaux, à qui vous adressez des commentaires ? Je suis beaucoup le moto GP et le motocross aux US. J’aime bien commenter quand il se passe un truc. Quand je vois que le mec galère, si je pense à quelque chose de positif à lui adresser, je le fais. Parce que je sais à quel point c’est cool de recevoir des messages de la sorte. Instagram : @loicbruni29 THE RED BULLETIN 67
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