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Féminisme et enseignement

pour une égalité filles garçons

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1986, s’est réduit à 14% en 2006 » (DGSIE, 2007). En 2010, le taux d’emploi des femmes était

de 56,5% (DGSIE, 2010).

Les préoccupations d’émancipation et d’autonomisation des femmes par le travail et les revenus

qu’il génère ne sont donc pas à démontrer. On peut émettre l’hypothèse que ces femmes,

une fois entrées dans ce schéma d’accès individuel aux ressources économiques conférées par

l’activité professionnelle, souhaitent prolonger cet état de fait tout au long de leur carrière et

aussi pour leur retraite.

Afin de démystifier l’idée que les femmes « sont moins intéressées par le travail », l’Université

des femmes se penchera sur le rapport qu’entretiennent les femmes au travail et aux avantages

qu’il leur procure. Différents aspects du travail seront appréhendés à partir de trois approches :

- avant le travail : le séminaire portera sur les choix d’études des filles et la projection qu’elles

se font d’elles-mêmes dans leur avenir professionnel, mais aussi sur la formation, l’insertion

socioprofessionnelle et les discriminations que les jeunes femmes peuvent y rencontrer ;

- pendant le travail : la façon dont les profondes mutations du travail et de ses modèles

touchent les femmes sera discernée à travers les notions d’employabilité, de flexicurité, de

mobilité et d’évaluation. Les trajectoires professionnelles des femmes, les causes et effets

des ruptures qu’elles rencontrent dans celles-ci feront l’objet d’une attention particulière.

La question de la santé sera également développée grâce à l’appréhension des violences que

les femmes peuvent subir sur les lieux de travail et en dehors ;

- l’après-travail, fera également l’objet d’une attention particulière : les questions du vieillissement

actif, dont le maintien à l’emploi et le report départ à l’âge à la retraite, sont importantes

pour les femmes.

Les femmes ont souvent revendiqué des politiques d’emploi fortes, bénéfiques d’un point de

vue collectif, à la fois en tant que gage d’une sécurité sociale renforcée par plus de cotisations

et en tant que dispositifs d’émancipation économique. Aussi, la création d’emplois pour les

femmes ne peut pas relever uniquement du privé, mais aussi du politique en tant que pourvoyeur

d’emplois publics. Emplois publics dans lesquels les femmes sont d’ailleurs majoritaires,

tout autant que dans l’usage des services qu’ils procurent.

Méthodes : quelles pistes les femmes proposent-elles pour améliorer les conditions de travail

qui sont les leurs, en tenant compte des spécificités de chaque secteur ? Le fil rouge de ce séminaire

est de construire et d’imaginer, avec participant-e-s, chercheur-e-s, responsables des

secteurs associatifs, administratifs et syndicaux, le travail et l’emploi de manière idéale pour

l’ensemble du corps social. Le but sera, à partir des constats posés sur le lien entre les femmes

et le travail idéal « tel qu’elles le définissent », d’identifier les stratégies à adopter pour viser un

changement effectif à partir des réalités d’aujourd’hui. Il s’agira de travailler ces réalités à partir

du vécu professionnel des femmes, en identifiant les contraintes de type structurel et socioéconomique,

pour que ne puisse plus être affirmé ou suggéré que la place des femmes, c’est dans

la famille… mais pas au travail !

Durée : 12 modules de 3 heures (sans obligation d’assister à tous les modules)

Période : octobre 2012 à février 2013

Renseignements pratiques :

Inscriptions via courriel : info@universitedesfemmes.be

Page internet de la formation :

www.universitedesfemmes.be/061_seminaires-feminisme.php ?idsem=103

Site internet de l’Université des Femmes : www.universitedesfemmes.be

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