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AUTOINSIDE Édition 5 – Mai 2020

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GESTION D’ENTREPRISE<br />

Social selling<br />

« Une marque forte se vend<br />

mieux qu’un produit anonyme »<br />

Une vraie proximité avec la clientèle et une vraie valeur ajoutée : le social selling n’est pas une nouvelle méthode<br />

de vente, mais elle est encore bien trop peu utilisée par les garagistes. Thierry Bürki, de Belwag AG Berne, s’est<br />

penché dessus dans le cadre d’une formation continue et il nous explique son grand potentiel. André Bissegger<br />

De meilleures ventes grâce au social selling.<br />

Les bonnes vieilles réunions Tupperware ont<br />

laissé place à ce que l’on appelle le social selling,<br />

qui se déroule sur les réseaux sociaux.<br />

Dans le cadre d’une formation continue au<br />

département d’économie de la Haute école<br />

de Lucerne, Thierry Bürki a creusé le sujet et<br />

il nous confie son étonnement : « Ce qui m’a<br />

le plus surpris, c’est qu’au fond, on a déjà recours<br />

au social selling depuis des années. Qui<br />

ne connait pas les après-midi Tupperware et<br />

autres présentations à domicile que faisaient<br />

nos mères et nos grand-mères ? » Il a également<br />

été stupéfait de constater la complexité<br />

et l’interaction des différents réseaux sociaux.<br />

Le social selling, c’est quand l’art de développer<br />

des relations fait partie à part entière<br />

du processus de vente. Les réseaux sociaux<br />

sont alors utilisés dans le but de trouver des<br />

personnes intéressées par le produit ou le<br />

service, d’entrer en contact avec elles, de les<br />

comprendre et d’instaurer un lien. L’objectif :<br />

créer une relation avec les clients potentiels<br />

pour qu’ils pensent ensuite à nous quand ils<br />

voudront acheter quelque chose. « Le social<br />

selling doit aider à trouver la voie vers l’orientation<br />

client, à se détacher du hardselling et à<br />

proposer une vraie proximité avec la clientèle<br />

et une vraie valeur ajoutée », poursuit T. Bürki,<br />

qui travaille depuis 2004 chez Belwag AG<br />

Berne et y a occupé plusieurs postes, du service<br />

client à la gestion, en passant par le marketing<br />

et la vente. Depuis début 2016, il est directeur<br />

des ventes au siège situé à Berne-Wankdorf et<br />

également responsable marketing depuis avril<br />

<strong>2020</strong>. Pour créer une relation, il faut se pencher<br />

sur les intérêts de la communauté et les questions<br />

qu’elle se pose. « Même des informations<br />

de fond ou un simple divertissement peuvent<br />

apporter de la valeur ajoutée », souligne<br />

T. Bürki, qui s’intéresse aussi à ce thème sur le<br />

plan personnel et qui cherche à y sensibiliser<br />

ses équipes commerciales.<br />

Une relation s’établit par des communiqués,<br />

des posts et des vidéos publiés sur les réseaux<br />

sociaux tels que Facebook, LinkedIn ou Instagram.<br />

Le social selling permet de toucher de<br />

nombreuses personnes avec lesquelles on n’est<br />

pas en contact direct au quotidien, mais « surtout<br />

d’aller chercher les futurs clients dès leur<br />

phase de recherche, c’est-à-dire tout au début<br />

du parcours client. » Pour T. Bürki, une chose<br />

est claire : « Si j’apparais régulièrement sur les<br />

réseaux sociaux d’un client potentiel, il y a de<br />

fortes chances pour que ce soit mon nom qui figure<br />

plus tard sur sa liste d’achats. » Et quand on<br />

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<strong>Mai</strong> <strong>2020</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>

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