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L'Essentiel Prépas n°68 - Février 2023

L'Essentiel du Sup Prépas est le magazine numérique dédié aux professeurs des classes préparatoires, aux étudiants et à leurs parents. Chaque mois, retrouvez toute l'actualité des classes préparatoires économiques et commerciales et des Grandes Ecoles. Ce magazine vous est proposé par HEADway Advisory, cabinet de conseil en stratégie dédié à l'enseignement supérieur.

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L’ESSENTIEL DU SUP PRÉPAS ENTRETIEN<br />

FÉVRIER <strong>2023</strong> N° 68<br />

Grégoire Genest<br />

DIRECTEUR GÉNÉRAL D’ALBERT SCHOOL<br />

« L’ambition d’Albert School est d’être dans<br />

le top 5 des écoles d'ingénieurs et de management »<br />

C’est une sorte d’école extra-terrestre<br />

dans le monde de l’enseignement<br />

supérieur français. Grégoire Genest a<br />

créé à la rentrée 2022 Albert School,<br />

une business school qui se présente<br />

comme « 100 % data driven ». Une<br />

école de management pour les forts en<br />

maths ?<br />

Olivier Rollot : Parlez-nous de votre école.<br />

Pourquoi l’avoir appelée Albert ?<br />

Grégoire Genest : Avoir appelé notre école Albert<br />

School c’est bien marquer notre volonté d’être des<br />

trublions de l’éducation à l’image d’Albert Einstein. De<br />

plus c’est un prénom qui marque car il n’est pas commun.<br />

Nous avons également choisi de nous installer en<br />

plein cœur de Paris pour être proches des entreprises.<br />

Nous avons choisi un lieu emblématique – l’ancien<br />

showroom d’une manufacture de faïence – qui est plus<br />

professionnel qu’académique. Un lieu qui donne aussi<br />

son âme à notre école.<br />

O. R : Qu’est-ce qui vous a poussé à créer<br />

une école alors que, depuis votre sortie<br />

de l’Ecole polytechnique, vous vous étiez<br />

plutôt lancé dans une vie professionnelle<br />

consacrée aux les techs ?<br />

G. G : J’ai toujours été passionné par les mathématiques.<br />

C’est aussi pour cela que j’ai choisi d’être ingénieur<br />

en mathématiques appliquées de l’Ecole polytechnique.<br />

Ensuite j’ai travaillé dans le private equity où j’ai<br />

rencontré des diplômés d’écoles de management qui ne<br />

comprenaient pas mieux le business que des ingénieurs.<br />

Ils avaient certes des compétences en management et<br />

en finance mais uniquement académiques. Un exemple :<br />

ils ne voyaient pas les différences entre le bilan d’Arcelor<br />

Mittal et celui de Carrefour. Je me suis dit qu’il fallait<br />

créer une formation plus professionnalisante pour des<br />

profils très bons en maths qui veulent créer de la valeur.<br />

J’en ai parlé à beaucoup d’entreprises pour comprendre<br />

leurs besoins. Ce qu’elles demandent c’est une école<br />

qui fasse disparaitre la dichotomie entre les écoles de<br />

management et les écoles d’ingénieurs. A un moment<br />

où toutes les entreprises deviennent des entreprises<br />

de technologies, une école dans laquelle on comprend<br />

à la fois les technologies et les enjeux de marchés.<br />

Dans une entreprise comme Carrefour la technologie<br />

est présente à tous les niveaux, dans tous les rayons.<br />

Chez Amazon, la première entreprise « data driven » il<br />

n’y a pas de département data. Elle est partout !<br />

O. R : Ce que vous voulez c’est casser les<br />

codes de l’enseignement classique, en silos ?<br />

G. G : Il faut pouvoir conjuguer excellence et professionnalisation<br />

dans la même formation, deux termes<br />

qui restent parfois encore antinomiques en France.<br />

Et enfin casser la côté pyramidal de l’enseignement<br />

supérieur d’excellence, qui repose sur des chercheurs<br />

omnipotents et des professeurs statutaires là où,<br />

partout ailleurs, un système hyper plat s’est imposé.<br />

C’est avec ce projet que je suis allé voir des investisseurs<br />

– pas des fonds spécialisés dans l’enseignement<br />

supérieur - pour leur proposer de former les leaders<br />

de l’économie de demain maîtrisant les technologies.<br />

Et alors même que je n’avais pas d’expérience dans<br />

l’éducation, ils m’ont suivi. Aujourd’hui je me considère<br />

comme un grand frère proche de mes étudiants.<br />

28<br />

Pour quel diplôme?<br />

Albert School va remettre à<br />

ses étudiants des titres validés<br />

par le RNCP (Répertoire<br />

national des certifications<br />

professionnelles). Cette année<br />

elles ouvert sa première<br />

année. l’année prochaine<br />

directement l’entrée en master<br />

pour des étudiants qui sortent<br />

d’une école d’ingénieurs<br />

ou de management - en un<br />

an - mais aussi des titulaires<br />

d’une licence qui suivront<br />

deux ans de cours.<br />

Albert School vient<br />

également de nous<br />

lancer dans la formation<br />

continue. Toujours sur<br />

un contenu hybride et<br />

doubles compétences<br />

pour des professionnels<br />

qui veulent se former aux<br />

data et au marketing.<br />

Chaque année de bachelor<br />

d’Albert School est délivrée<br />

au prix de 12 000€.<br />

Albert School

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