26.03.2023 Views

its-raining-love-emma-m.-green

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Malgré la boule de feu qui crie son urgence entre mes cuisses, je me mets

à déboutonner patiemment sa chemise, bouton après bouton, déposant un

baiser à chaque nouveau centimètre de peau découverte. Je l’entends respirer

plus vite, plus fort quand j’atteins son nombril puis la boucle de sa ceinture.

Je la défais avec les mains pendant que ma bouche se promène sur le bas de

son ventre. Je m’amuse à suivre du bout de la langue le V de sa taille, le tracé

de ses abdominaux. Je lève les yeux vers mon fantasme : torse sculpté,

chemise ouverte, visage racé, petit sourire sexy et regard vert brûlant. Seul

signe qui trahit son trouble, ses mains qui passent et repassent dans ses

cheveux comme si je le rendais fou.

J’adore ça.

Il me remonte brusquement à lui et m’embrasse encore, intense, fougueux,

impatient mais jamais brusque. Ses mains font glisser ma robe ouverte le long

de mes bras et saisissent mes seins comme si elles venaient de débusquer

deux trésors. À travers mon soutien-gorge, il les caresse, les soupèse, les

malaxe, plonge son visage dedans et les respire, les lèche, les mordille. Je

gémis de plaisir et vais faire sauter moi-même mes agrafes. J’en veux plus.

Toujours plus. Plus de sa peau, plus de sa bouche, plus de ses mains sur moi.

Je le vois sourire face à ma poitrine qui se libère. On a rarement posé sur

moi un regard aussi gourmand, aussi avide, aussi mordu de mon corps et pas

seulement des plaisirs ressentis par le sien. C’est grisant de compter autant.

D’exister vraiment. Étourdissant de ressembler à la femme la plus désirable

du monde, à cet instant.

Et je dois me mordre les lèvres fort pour ne pas lui murmurer des mots

d’amour.

Mais mon amant n’est pas là pour parler. Alistair fait voler mon soutiengorge

et colle sa bouche à mon téton qui durcit aussitôt. L’autre, le pauvre

laissé pour compte, ne le reste pas longtemps. Ses doigts viennent le titiller,

le presser, l’attiser. Je lâche de longs soupirs bruyants.

Et je me faufile jusqu’à son sexe pour le caresser. Lui faire du bien autant

qu’il m’en fait. Le libérer de son costard, de son boxer. Précipitamment, je

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!