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– Vous ne dites pas toujours non, en fait… souffle l’horripilant entre mes

lèvres.

Et je le mords de toutes mes forces pour faire disparaître son sublime

sourire… et mes dernières barrières.

Après cette morsure, Atlas se fait plus intense encore. Ses grandes mains

saisissent fermement mon visage, ses yeux brillants se plantent dans les

miens comme pour reprendre le pouvoir. Le contrôle. Ralentir ce rythme

dément. Il m’embrasse à nouveau, quand lui l’a décidé, comme lui l’a décidé,

sensuel et habité, lent et provocateur. Ses lèvres sont douces et humides, sa

langue habile a un goût sucré. Une saveur entêtante, grisante, addictive, qui

achève de me faire perdre la tête. Les champignons hallucinogènes y sont

certainement pour quelque chose, cet homme ne peut pas être si parfaitement

délicieux.

Quoique. J’ai compris dès le premier jour que ce type représentait un

danger pour moi. Une menace à fuir comme la peste. Une bombe à

retardement que je suis sur le point de faire sauter… à force de baisers, de

caresses et de gémissements incontrôlés.

Comme je le craignais, rien ni personne ne résiste à Alistair Mappemonde.

Même en plein bivouac, en pleine nuit, en milieu hostile, au milieu des

fous, cet homme sent bon. Terriblement bon. Sa barbe naissante me

chatouille le menton, je ris doucement avant d’être soulevée du sol par deux

bras solides. Atlas grogne contre mon oreille et m’emmène je ne sais où, dans

la pénombre. Apparemment, l’heure n’est plus au jeu, au flegme british et à

la nonchalance feinte. Cette fois, il y a urgence. En lui comme en moi. Je me

laisse entraîner par ses bras, je ne maîtrise plus rien, tout va très vite, mon

cœur martèle dans ma poitrine. Fébrile, je sens mon désir terrasser ma raison.

Je gémis au moindre de nos contacts, aussi brusques soient-ils. Je ne suis pas

habituée à ce genre de corps-à-corps primaire. J’ai toujours préféré qu’on me

traite avec délicatesse, comme une reine, qu’on me cajole patiemment,

amoureusement.

J’aime qu’on me fasse l’amour, pas la guerre.

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