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Et c’est exactement ce qu’il fait. Atlas baisse férocement son short, se

débarrasse du mien, j’entends un bruit de papier qu’on déchire, puis je quitte

à nouveau le sol pour atterrir dans les bras du dieu vivant.

– Sûre ? me glisse-t-il d’une voix remplie de désir.

– Il faut vraiment que je vous fasse un dessin ?

Un sourire arrogant traverse ses lèvres, puis son sexe s’enfonce en moi,

profondément, m’arrachant un soupir d’extase. La sensation est

indescriptible. Je m’accroche à ses épaules, plante mes ongles dans sa peau,

me retiens de crier tellement le plaisir jaillit entre mes cuisses. Ce corps-àcorps

me rend folle, la position n’est pas confortable, l’écorce du tronc

d’arbre contre laquelle je repose me griffe le dos, les biceps de mon amant

ont l’air sur le point d’exploser.

Alors je décroise les jambes, retrouve le sol humide sous mes pieds et me

retourne. Debout face à l’arbre, j’attends que l’insolent me rejoigne en se

collant derrière moi. Mais il fixe un instant ma croupe, le sourire aux lèvres.

Et je brûle de son regard gourmand, avide, qui me désire comme je l’ai

rarement été. Puis il me pénètre à nouveau, les mains plaquées sur mes

hanches. C’est encore meilleur. Je le sens coulisser en moi, de plus en plus

loin, me rapprochant un peu plus du nirvana à chaque coup de reins.

Encouragé par mes halètements de plaisir, Alistair plaque son dos au mien et

me prend un peu plus fort, un peu plus vite, en capturant mes seins sous le

lin. Il les malaxe, les caresse, agace mes tétons qui pointent fièrement.

J’ignore si notre étreinte dure quelques minutes ou s’éternise. Je perds pied

et le sens des réalités. Je m’abandonne à ce corps viril et sculptural qui me

possède, enfreignant toutes les règles que je m’étais fixées. Et dont je n’ai

plus le moindre souvenir.

L’orgasme m’emporte dans la nuit, j’étouffe mes cris en me mordant

l’avant-bras tandis qu’Atlas se fige en moi, enfouissant son visage entre mes

omoplates.

– Putain, lâche l'arrogant d’une voix indéchiffrable. Je viens de perdre

mon pari…

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