Netzwerke / Réseaux / Reti - bei Swiss Engineering STV

L’addiction à Facebook & Cie
Annette Ryser, rédactrice
«SWISS ENGINEERING STZ»
Qui navigue pour la première fois dans un réseau
en ligne a vite fait de s’étonner: tous les
jours, d’anciennes connaissances oubliées depuis
longtemps refont surface, ou des personnes
dont on n’a encore jamais entendu parler
demandent si l’on aimerait devenir un fan de
leur entreprise. Le système présente en outre
une liste de personnes intéressantes que l’on
pourrait apprendre à connaître. Un contact conduit
au suivant – et qui ne se surveille pas reste
des heures dans le réseau.
L’Internet servait autrefois avant tout de
source d’information unidirectionnelle, mais
grâce au Web 2.0, notre vie sociale aussi a fait
son entrée en ligne. Ce qui s’annonçait depuis
le début du siècle est devenu réalité en 2008,
lorsque Facebook a proposé sa plate-forme en
ligne en plusieurs langues, dont le français. La
conséquence en fut une augmentation vertigineuse
du nombre d’utilisateurs européens. Plus
de la moitié des Suisses disent utiliser des réseaux
sociaux, environ 1,5 million d’entre eux
sont actifs dans Facebook. Cette communauté,
fondée en 2004 comme réseau d’étudiants de
l’Université de Harvard, USA, compte 350 millions
d’utilisateurs dans le monde et est disponible
en septante langues. Xing, en Suisse le
numéro 1 des réseaux d’affaires, est proposé
en seize langues et a huit millions d’utilisateurs,
dont environ 260’000 en Suisse. Il existe encore
d’innombrables réseaux locaux ou thématiques
Partner von Swiss Engineering STV / Les partenaires de Swiss Engineering UTS
tels que Myspace pour les amateurs de musique,
StudiVZ pour les étudiants ou Orkut pour
les Asiatiques et les Latino-Américains.
Cependant, ce qui passionne des millions de
gens fait peur à d’autres. Rien de surprenant:
des réseaux en ligne se sont trouvés plusieurs
fois sous le feu de la critique du fait qu’ils ne
respectaient pas la sphère privée de leurs
utilisateurs. C’est pourquoi
des experts soulignent
que nous devons
d’abord apprendre à nous
mouvoir dans les réseaux
virtuels. C’est nécessaire, vu que des chefs du
personnel cherchent toujours plus souvent des
informations sur Internet au sujet des postulants
– notamment dans des réseaux axés sur
le monde professionnel tels que Xing. Mais
comme dans la vie réelle, son réseau demande
à être soig neusement entretenu: une longue
liste d’amis et l’affiliation à de nombreux groupes
ne servent à rien si aucun échange n’a lieu.
Bien entretenir son propre profil et ses contacts
virtuels prend beaucoup de temps. Il n’est donc
pas surprenant que les réseaux en ligne captent
toujours plus notre attention dans le quotidien
et puissent nuire à la productivité sur le lieu de
travail. Pour nombre de personnes, l’addiction à
Facebook est devenue un problème. Aussi des
programmeurs astucieux proposent-ils déjà
une «Web 2.0 Suicide Machine» pour effacer
irrévocablement ses propres profils dans de
nombreux réseaux. Mais on peut faire les choses
plus simplement: éteindre son ordinateur
et rencontrer ses amis virtuels de nouveau dans
la réalité.
Netzwerke, die gepflegt werden,
sind Freundschaften fürs Leben.
Werner Geissberger, Präsident Sektion Zürich
Freundschaften pflegen.
Werner Geissberger, Präsident Sektion Zürich
Jahresbericht 2009 / Rapport annuel 2009 / Rapporto annuale 2009, Swiss Engineering STV UTS ATS | 61