Liber Lutetiae - Sden

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Notes
Alexandre est persuadé d’incarner le pouvoir légitime
et s’est enfermé dans une introspection qui dure depuis
des décennies. Perdu dans ses souvenirs de gloire, l’esprit
d’Alexandre vagabonde et s’aventure parfois aux limites
de notre monde. Le roi semble atteindre un nouveau cycle
qui exige qu’il se retire des affaires du royaume pour
se consacrer aux choses de l’esprit et reconstruire ce que
Theti-Sheri a abattu. Il a conscience de ne plus être à
la hauteur de la tâche, le monde a trop changé et il sait
que la responsabilité peut en être imputé à la Sethite.
Au fond de lui, Alexandre ne connaît pas la haine, il est
comme anesthésié, somnolent et il ne parvient plus à
fixer très longtemps son attention. En matière de gouvernement,
Saviarre prend le plus souvent l’initiative,
considérant le mutisme du roi comme un accord tacite.
Parfois, des situations particulièrement graves tirent le
vieux roi de sa léthargie et Alexandre se montre encore
alerte et lucide, jetant le doute dans le coeur des contestataires.
Lorsque son jugement est requis, toute la force
et l’imposante prestance du Ventrue s’abattent sur les
partis en présence. Ces éclairs de majesté sont rares et
redoutés.
Objectif actuel
Survivre, mentir sur son état et trouver la force de régler
le dilemme qui s’impose à lui : quitter Paris et abandonner
tout ce qu’il a bâti ou perséverer et risquer de
sombrer dans le vice et la folie totale.
Rumeurs
Certains prétendent qu’Alexandre est mort depuis
longtemps et que le pantin qui apparaît parfois à la
Cour a été façonné par un Tzimisce (Faux)
Alexandre a conclu des accords secrets avec Goratrix
(Vrai)
Les sous-sols du Palais Royal abriteraient un laboratoire
complet où officierait Alexandre plutôt que de diriger
sa ville (Faux, ces appartements sont situés loin sous
le Cimetière des Innocents et ont été condamnés il y a
plusieurs siècles)
Alexandre aurait la capacité de posséder Saviarre et
d’agir à travers son corps (Faux)
La Malkavienne Lore de Chartres sait depuis longtemps
que Theti-Sheri consume peu à peu la raison d’Alexandre
(Vrai, et la Sethite sait qu’elle sait. Paradoxalement, les
deux femmes partagent ce secret pourtant capital avec
une certaine légereté)
Alexandre est un sorcier (En partie vrai)
Saviarre
Souveraine du Clan Ventrue du Royaume de France
5° génération, infante d’Alexandre
Etreinte : 665 après J.-C.
Age : 640 ans
Age apparent : 30 ans
Historique
Alexandre tenait son peuple en haute estime et malgré
ses nombreux voyages et ses absences prolongées, il ne
cessa de veiller à son épanouissement et sa prospérité.
Son exil depuis l’Autriche jusqu’en France signifia
pourtant la scission de ses sujets dont tous ne purent le
suivre. Certains fuirent les Huns en préférant partir vers
le sud et l’Italie. Bien que basé à Tournai puis à Paris,
Alexandre ressentait toujours sa responsabilité vis à vis
de sa “famille mortelle”. Aussi fit-il de fréquents voyages
en Italie pour constater que la branche méridionale de
sa fratrie parvenait à s’adapter aux heurts de l’époque.
Pourtant, l’arrivée des Lombards en 568 faillit marquer
la fin de l’héritage d’Alexandre. Le roi Alboïn de Pavie
s’avéra être farouchement opposé à l’Eglise d’Orient et à
l’héritage romain : il multiplia les campagnes militaires
et prit possession d’une bonne partie de la péninsule. A
la mort du chef, les Lombards, convertis à l’Arianisme,
s’opposèrent aux Italiens fidèles à l’Eglise jusqu’à ce
qu’Aribert I° se convertisse au catholicisme en 641.
La famille de Saviarre descendait directement du
peuple d’Alexandre et jouissait ainsi de son attention
épisodique. La menace lombarde a suscité une certaine
inquiétude chez le Ventrue qui décida de laisser en poste
plusieurs de ses goules dans la région, afin de lui rapporter
des nouvelles fraîches et d’assurer la protection de
ses descendants. Malheureusement, la situation tourna
mal et plusieurs foyers furent détruits par les Lombards
dès les premières années de leur invasion. Trop absorbé
par les affaires courantes de Paris, Alexandre ne prit pas
réellement la situation en main et laissa une partie de
sa famille disparaître. En 640, Alexandre assista à la
conversion d’Aribert 1°, faisant de l’Italie une région
très chrétienne inféodée au Pape, et décida de rester
ici quelques semaines pour observer ce qui restait de
sa descendance. Les goules d’Alexandre le mirent en
garde : beaucoup avaient péri et tant de lignées s’étaient
éteintes. Pourtant, au cours de ses secrètes visites nocturnes
dans les villas italiennes, le Ventrue remarqua
que plusieurs familles avaient conservé la tête haute et
avaient su s’adapter à ce monde dominé par Dieu et
l’Eglise. Combien de générations s’étaient-elles écoulées
depuis la fuite d’Autriche ? Une dizaine, tout au plus,
et voici que sa descendance parlait italien mieux que
lui-même. Certains s’illustraient dans le commerce balbutiant
tandis que d’autres étaient des artisans émérites.
Et que dire de cette famille de cultivateurs aisés et de