Liber Lutetiae - Sden

de Paris.
Garibald ne se nourrit que d’hommes, de préférence des
chefs de famille intransigeants et directifs.
Objectif actuel
Jeter à bas le pouvoir de la Grande Cour de Paris et
contrer l’avancée de Mithras. La guerre contre la France
a considérablement affaibli la Normandie et Garibald
désire surtout attirer à lui les caïnites français opposés
à Alexandre et Saviarre. Il ne souhaite pas une nouvelle
guerre mortelle mais désire reconstruire un état-major
solide composé de vampires connaissant bien Paris et sa
communauté.
Rumeurs
Garibald est sous l’influence de Mithras (Faux)
Garibald a déjà bu deux fois le sang d’Erchinoald et risque
d’être Lié (Vrai)
Garibald serait prêt à suivre Mithras s’il partageait son
savoir (Vrai)
Garibald a lié par le sang un membre de la Grande Cour
(Vrai, il s’agit de Nathan)
ba
Les commerçants
Dans l’ombre des seigneurs et des chevaliers, les Ventrues
qui ont osé se commettre dans la pratique du commerce
ont souffert du même ostracisme que celui qui a frappé
certains nobles désireux de faire du négoce leur principale
activité. Rejetés par les leurs, considérés comme
sacrilèges et dévorés par la flamme de l’avidité, ils furent
dénigrés par la faction traditionnelle du clan. Pourtant,
l’histoire européenne allait leur donner raison et le développement
des villes associé à l’établissement de routes de
commerces de plus en plus praticables permit aux plus
audacieux de se lancer à l’aventure. Sans heurt ni effusion
de sang, les Princes Marchands tissèrent leur réseau
de relations des Flandres jusqu’en Italie, de l’Aquitaine
jusqu’aux confins des terres orientales. Aujourd’hui, la
prééminence du commerce est devenu une évidence
telle que les marchands ne prennent même pas la peine
de s’investir dans les querelles intestines qui agitent la
Grande Cour. Pourquoi se limiter à un cercle décrépi
de quelques vampires passéistes alors que le monde
et l’immortalité nous ouvrent leurs bras ? Saviarre a
rapidement saisi l’importance de la mutation sociale et
économique qu’elle était en train de vivre et s’efforça
d’intégrer les Ventrues commerçants les plus en vue dès
son arrivée officielle à la Cour. Felip de Lombardie et
Baptiste, toujours polis mais intransigeants, toujours
discrets mais jamais absents, se taillent la part du lion
dans le domaine des transactions de toutes sortes. Plus
que d’autres, ils ont recours à de nombreux serviteurs
mortels et autres goules fidèles au pouvoir de l’argent.
Leurs hommes sont partout : profondément implantés
rue de la Mortellerie et rue des Lombards, ils réceptionnent
les navires qui accostent sur le port de Grève, surveillent
les échanges, sont étroitement mêlés aux affaires
des changeurs d’argent et veillent à la sécurité des plus
riches commerçants. Mais ils sont également au coeur
des places, marché des Champeaux, Apport Paris, foires
de Saint Denis, à tous les niveaux du monde du travail
: depuis les fripiers et les poissonniers aux rôtisseurs,
drapiers et forgerons. Si les soldats surveillent avec anxiété
les portes de la cité à l’affût d’une éventuelle traîtrise
des Anglais, les marchands voient avec satisfaction les
convois traverser la ville, chargés de céréales, de vin et
d’étoffes.
ba
Les indépendants
La réussite globale du Clan Ventrue à Paris, malgré ses
très nettes dissensions, est incontestable. Pourtant, tous
ne jouissent pas de la suprématie relative du clan et, par
choix ou non, certains Ventrues sont à l’écart des grands
mouvements parisiens. Peu intéressés par le commerce,
la guerre, le clergé ou le plaisir de l’intrigue, ils mènent
leurs propres affaires en prenant garde de ne pas éveiller
la susceptibilité des caïnites qui voient encore le Clan
Ventrue comme une entité indivise et tyrannique.
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