Liber Lutetiae - Sden

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de la Cour et brise sans remords les interdits s’ils entravent
ses projets. Dévoué à la couronne, à Saviarre et
à Alexandre, il réclamera réparation aussitôt que l’on
contestera l’autorité de ses maîtres. Face à ses derniers,
Sigebert arbore le visage fermé et recueilli du jeune
chevalier devant le seigneur qui l’adoube.
Notes
Sigebert de Rennes n’est pas une machine servile. Son
engagement profond provient de sa relation particulière
avec Alexandre. Sigebert n’ a jamais réellement saisi les
implications de l’état vampirique et son absence totale
d’intérêt pour la spiritualité a longtemps limité son horizon.
Il est devenu un guerrier exemplaire, un meneur
d’hommes compétent et un stratège de renom mais il
a longtemps occulté sa relation à la non-vie. Il a focalisé
toute son existence sur le Don que lui avait offert
Alexandre sans remettre en question sa nature. Ces
dernières années, Sigebert s’est ouvert à ces considérations,
notamment sous l’influence de son infant Richard
de Yerville. Il prend peu à peu conscience du fait que le
Don n’implique pas nécessairement une soumission au
Sire et qu’il est en droit de mener une vie indépendante.
Richard, plus alerte et ouvert que son Sire, s’efforce de
lui montrer que le pouvoir qu’il détient pourrait être
utilisé à des fins innombrables.
Objectif actuel
Sigebert est un être transparent qui dédie son immortalité
à une cause unique : maintenir le statu quo de
la Cour. Transparent car il ne nourrit pas d’ambition
propre et se contente de s’accomplir à travers sa fratrie et
son Clan. Il se considère comme un outil affûté dans la
main de Saviarre et d’Alexandre. Il accepte ce rôle sans
peine, déjà habitué à marcher dans les pas de son père
dès son plus jeune âge. Ainsi, il déploie tous ses contacts
et ses alliés dans la surveillance de la situation en
Normandie et en Angleterre. Il soutient activement son
infant Richard de Yerville dans le maintien du calme à
Paris et désapprouve le rapprochement de Saviarre avec
Erchinoald. Il ne fera rien pour empêcher cette alliance
si tel est le désir d’Alexandre et de Saviarre.
Rumeurs
Sigebert de Rennes était une goule de Garibald avant
son étreinte (Faux)
Les descendants de la famille mortelle de Sigebert sont
sous la coupe de Garibald (Vrai)
Les relations avec Richard de Yerville se sont dégradées
depuis qu’il sent que ce dernier se désolidarise de la
cause de la Cour (Vrai)
Saviarre a promis à Sigebert une place à ses côtés s’il
devait arriver malheur à Alexandre (Faux)
Les contestataires
Les contestataires regroupent l’importante frange de
la population Ventrue de Paris en désaccord avec la
politique de la Grande Cour telle qu’elle est définie par
Saviarre et Alexandre. Certains restent fidèles au souvenir
du roi impérieux que fut Alexandre et contestent
l’importance qu’a acquise Saviarre en quelques décennies.
Ils sont les plus prompts à fustiger son opportunisme
et son arrivisme sans exclure de prendre un jour sa
place afin “de servir au mieux les intérêts de notre Prince
et maître Alexandre”. D’autres rejettent purement et
simplement l’idée qu’un vampire grabataire et dément
soit à la tête du Clan à Paris et envisagent très sérieusment
de soutenir une faction plus progressiste.
Les deux factions Ventrues opposées à la Grande Cour
de manière plus ou moins ouverte sont celles dirigées par
Cassius et Thibaud. Cassius domine le Brujah Miguel
de Cordoba mais s’est révélé incapable d’utiliser efficacement
la force représentée par les Mains Sales. Aussi
Cassius, tourmenté par le dilemme encore bien vivant
dans son coeur, de la compromission avec les ennemis
de l’empire romain, ne trouve-t-il le réconfort qu’en
compagnie de la Malkavienne Lore de Chartres dont il
boit les paroles. Thibaud se montre beaucoup plus efficace
dans son opposition à la Grande Cour. Subtil et
déterminé, lui et ses suivants, ont noué des liens étroits
avec les Lasombras de Quintavallis et collaborent en
vue de contrôler les autorités ecclésiastiques et commerciales,
notamment les prévôtés des Marchands et de la
ville de Paris.
L’éventualité d’une alliance avec les Normands devient
de plus en plus tangible et certains n’hésitent pas à clamer
haut et fort leur désir d’union avec les opposants du
pouvoir français. Acquérant de fait le statut de Traîtres,
ces audacieux rebelles sont traqués et réduits au silence
par Enguerrand et ses hommes.
ba
Les Républicains
Les républicains constituent un groupe discret et oublié
de la communauté parisienne. Ressassant avec nostalgie
l’époque de la splendeur des cités méditerranéennes, ils
envisagent toujours la possibilité d’un retour du système
ancestral à Paris, fidèles en cela au futur souhait
de Labienus. Bien que totalement discrédités au sein du
microcosme de la Grande Cour, les républicains conservent
une activité soutenue essentiellement fondée sur
la transmission de la connaissance, qu’elle soit mortelle
ou vampirique. La représentation du clan Ventrue est
modeste mais prend toute sa valeur si l’on considère les
échanges fructueux qui se sont établis au cours des années
entre les amis d’Ancus le Jeune, ancien compagnon de