Liber Lutetiae - Sden

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d’une grande beauté et d’un charisme certain. De longs
cheveux sombres et ondulés encadrent un visage aux
contours doux quoique d’allure sévère. Ses yeux attentifs
traduisent sa perspicacité et son intelligence. Elle est
vêtue comme les plus belles princesses d’Europe et aime
à rappeler son origine italienne en portant des robes
sophistiquées coupées dans des étoffes précieuses. Son
port hiératique et ses mouvements mesurés sont ceux
d’un diplomate avisé qui sait que le corps peut trahir la
pensée.
Interprétation
La voix claire et décidée, Saviarre ne laisse jamais transparaître
sur son visage la fermeté de ses propos. Elle arbore
continuellement un sourire neutre et avenant que
vient parfois teinter une nuance de mépris ou de suffisance.
Elle économise ses gestes et contrôle soigneusement
les intonations de sa voix ainsi que l’expression de
son regard afin de s’assurer qu’elle est bien comprise de
tous, sans contestation possible.
Notes
Bien que Saviarre assume désormais le rôle plein et entier
de Reine de France, il arrive qu’Alexandre la convoque
personnellement et lui transmette des consignes qu’elle
ne peut pas discuter. A ces occasions, le Roi paraît lucide,
décidé et parfaitement au courant des affaires du
royaume. Ces mises au point épisodiques concernent
rarement les problèmes les plus évidents que rencontre
la Cour mais semblent être en rapport avec les lubies du
Roi, sa haine des Devas et son intérêt pour les manipulations
magiques.
Saviarre se nourrit de mortels qu’elle considère comme
“inférieurs”, tels que des marchands ou des serviteurs.
Paradoxalement, un paysan libre lui paraîtra trop
“élevé” pour mériter sa morsure. Elle a en horreur les
manifestations de servilité dont peuvent témoigner les
commerçants à l’égard des grands de ce monde. Elle n’a
jamais eu à courber l’échine et estime qu’il s’agit d’un
choix qu’elle ne peut pas tolérer.
Objectifs actuels
Saviarre souhaite affermir son pouvoir formel sur
l’ensemble de la Cour en limitant l’expression des contestataires,
notamment Thibaud et Achard. Elle mise sur
le zèle de Richard de Yerville et de Conrad d’Aunoi pour
rappeler que la ville appartient aux Ventrues.
L’opposition Normande est un problème récurrent. Les
vampires opposés à la Cour rallient parfois les rangs des
Traîtres mais Saviarre sait que le danger est plus lointain,
personnifié par Mithras. Les Fidèles ne lui rapportent
que des informations fragmentaires en ce qui concerne
l’influence du Mathusalem mais Alexandre lui a laissé
entendre que sa puissance était sans égale. En attendant,
Saviarre n’est pas prête à se lancer dans une nouvelle
guerre contre les Ventrues de Normandie : l’opposition
entre Richard Coeur de Lion et Philippe Auguste a failli
mal tourner.
La maîtrise du clergé est devenue une nouvelle priorité
car les démêlés du roi avec le pape placent le royaume
dans une situation délicate mais potentiellement profitable.
Son infant Gonzague est aux prises avec Achard
dont la montée en puissance inquiète Saviarre. Elle
craint que le Toréador n’échafaude quelque plan pour
l’éliminer, elle qui a fait assassiner Baudoin.
La montée en puissance des Mains Sales est à considérer.
Saviarre fait confiance à Richard de Yerville et son Infant
Enguerrand.
Theti-Sheri est au coeur des débats. La liaison entre la
belle courtisane et le Roi est un secret de Polichinelle
mais personne ne sait qu’il s’agit d’une Sethite. Sans
en être certaine, Saviarre constate mieux que personne
l’influence destructrice que subit le Ventrue. Cette situation
ne l’effraie plus : tout le temps que Theti-Sheri passe
à corrompre Alexandre n’est pas consacré à contester sa
propre autorité.
Rumeurs
Saviarre est possédée par l’esprit d’Alexandre (Faux)
Elle a volontairement poussé Theti-Sheri à corrompre
Alexandre (Faux, mais elle laisse la situation se dégrader)
Elle est l’initiatrice d’Alexandre Nefra-Ouaset (Faux)
Saviarre est prête à s’allier à l’ancien ennemi Brujah
Erchinoald (Vrai)
ba
Sigebert de Rennes
Sénéchal du Clan Ventrue de Paris, Bailli de Melun
5° génération, infant d’Alexandre
Etreinte : 737 après J.-C.
Age : 480 ans
Age apparent : 30 ans
Historique
Sigebert de Rennes est le fidèle bras armé d’Alexandre et
remplaça Garibald après sa défection. Issu d’une maison
noble de Bretagne, Sigebert a toujours été attaché aux
valeurs traditionnelles franques. Sa famille fut une des
premières à reconnaître la suzeraineté de Dagobert en
636 et à lui prêter une allégeance inconditionnelle. Le
jeune Sigebert était un écuyer appliqué et travailleur
puis devint un combattant zélé sous l’autorité inflexible
de son père, Bonefoy de Rennes. Réfléchi et pondéré,
Sigebert combattit avec son père les bandes de pillards
qui battaient la campagne. Quelques échauffourées avec
des seigneuries voisines complétèrent son entraînement