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Abluftreinigungsverfahren zur Minderung von Ammoniak - KBO GmbH

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<strong>KBO</strong> <strong>GmbH</strong> <strong>Abluftreinigungsverfahren</strong> bei Intensivtierställen<br />

9008 St.Gallen<br />

Coûts de l’épuration de l’air<br />

Les coûts totaux annuels des installations biologiques d’épuration de l’air <strong>von</strong>t de<br />

14 fr. 10 à 54 fr. 20 par place d’élevage de porc, soit de 6 fr. 70 à 38 fr. 30 par kg de<br />

NH3-N épuré. Les coûts sont les plus bas dans le cas de la construction d’une étable<br />

de taille importante et équipée d’un biolaveur à haute puissance. Pour le consommateur<br />

de viande de porc, ces coûts supplémentaires induisent une augmentation de<br />

prix de l’ordre de 0,5 à 1,8 %. Celle-ci semble tout à fait supportable comparée à<br />

d’autres surcoûts répercutés sur les prix à la consommation au titre de la protection<br />

de l’environnement. Quant aux producteurs de porc, les surcoûts pour eux représentent<br />

entre 1,2 % et 4,6 %, rapportés à des recettes de 1146 francs (300 kg/a et par<br />

place d’animal à un prix d’abattage de 3,82 francs par kg). Au vu des plus de 120<br />

installations d’épuration de l’air déjà en service en Suisse dans des exploitations de<br />

production animale intensive, ces surcoûts semblent également supportables pour<br />

leurs exploitants.<br />

Progrès réalisés dans les installations d’épuration de l’air<br />

Des enquêtes menées auprès de fournisseurs suisses d’installations d’épuration de<br />

l’air et d’exploitants de telles installations ont montré que leurs connaissances étaient<br />

encore très lacunaires quant aux conditions optimales de l’épuration de l’ammoniac.<br />

Depuis la première édition de ce rapport en 2007, on a pu constater quelques<br />

avancées. Ainsi, pour la première fois en Suisse, un laveur chimique a été installé en<br />

combinaison avec un biolaveur de type Uniqfill. En Allemagne, un autre biolaveur de<br />

la société Devriecom, au rendement de séparation de l’ammoniac élevé, a passé<br />

avec succès le test d’homologation DLG. Un fabricant suisse de biolaveurs a réussi à<br />

améliorer la réduction d’ammoniac sur un prototype grâce à différentes mesures.<br />

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