JOURNAL 2014-12_2015-01

SWISSMECHANIC
niveau». Avec une superficie de quelque
2000 m 2 , le stand commun de SWISSME-
CHANIC est le plus grand du SWISSTECH.
Les 32 exposants et les 7 co-exposants
ont pu profiter d’un vaste espace et les
deux bars ont créé un attrait supplémentaire.
Grâce à la collaboration avec
le magazine «Marché suisse des machines»,
les papilles des exposants et des visiteurs
ont été chouchoutées. «Les deux
bars sont des éléments importants. C’est
l’endroit où les exposants se retrouvent
de bon matin et où les visiteurs peuvent
Après le salon, on prépare déjà le suivant. En 2015, SWISSMECHANIC proposera d’emblée deux
temps forts à ses membres. Les membres intéressés pourront participer au stand commun
aménagé au salon «Industrial Supply» à Hanovre. Et une «Tischmesse» de SWISSMECHANIC sera
de nouveau organisée à Lucerne après une pause de deux ans.
Industrial Supply 2015 à Hanovre
SWISSMECHANIC organise un stand commun au salon «Industrial Supply» 2015 à Hanovre. Participer à
ce salon important pour nos branches vous intéresse? Inscrivez-vous sans tarder et soyez présent au salon
phare des fournisseurs!
«Tischmesse» de SWISSMECHANIC à Lucerne (22 septembre 2015)
Les préparatifs pour la «Tischmesse» de SWISSMECHANIC au salon de Lucerne, lors de laquelle seuls les
membres de l’association exposeront, battent leur plein. Un programme-cadre attrayant sera proposé en
marge du salon proprement dit. De plus amples informations suivront.
Bloquez déjà la date dans vos agendas : mardi 22 septembre 2015.
Vos personnes de contact :
Melanie Eichenberger, m.eichenberger@swissmechanic.ch – 071 626 28 00.
Roland Frick, r.frick@swissmechanic.ch – 071 626 28 00.
se poser», explique Roland Frick. En outre,
les exposants ont pu suivre des séances
d’information avec une présentation
des offres actuelles dans le domaine des
assurances. Ce qui explique la présence
de Beat Blaser de chez swissbroke, partenaire
de SWISSMECHANIC. Ce partenariat
garantit aux membres des solutions
d’assurance avantageuses. Beat Blaser
en est convaincu: «Le contact avec les
membres a été extrêmement précieux.
Il faut s’entretenir personnellement avec
eux pour apprendre des détails et des informations
intéressantes sur le quotidien
des entreprises. C’est pour nous la seule
façon de connaître les besoins des membres».
2016 sera encore
un meilleur cru
Au salon, les responsables du stand commun
ont déjà discuté de la prochaine
édition. La participation de SWISSME-
CHANIC est d’ores et déjà une certitude.
«Il est également certain que l’édition
2016 sera encore un meilleur cru», affirme
Roland Frick. «Nous remercions tous
les exposants, les visiteurs et le personnel
du stand pour leur engagement et nous
espérons que de bonnes affaires résulteront
de ces nombreux contacts, car en définitive,
c’est bien là tout l’enjeu.» D’ici à
la prochaine édition du SWISSTECH, deux
autres temps forts figurent au programme
l’année prochaine. Un stand commun
sera en effet aménagé au salon «Industrial
Supply» à Hanovre et à la «Tischmesse»
(mini-salon) de SWISSMECHANIC à
Lucerne. Selon Roland Frick, les préparatifs
vont déjà bon train en prévision de
ces deux événements. La «Tischmesse»
est une nouveauté dans le programme.
Il s’agit d’une plate-forme d’échange
attrayante pour les membres de SWISS-
MECHANIC. Un programme-cadre varié
apportera une réelle valeur ajoutée
(lire les informations à ce sujet dans
l’encadré).
Le SWISSTECH est également une
occasion d’analyser la situation de la
branche. «Journal» s’est entretenu à
ce sujet avec Roland Kobel, propriétaire
et directeur de W. SIEGRIST AG.
Son entreprise (30 collaborateurs)
a participé pour la première fois au
stand commun de SWISSMECHANIC.
Monsieur Kobel, l’enquête menée
actuellement auprès des membres
de SWISSMECHANIC révèle que les
entrées de commandes sont en perte
de vitesse. Qu’en est-il chez vous?
Pour nous, ce ne sont pas tant les entrées
de commandes, mais bien davantage la
pression sur les marges et la faiblesse de
l’euro qui constituent un défi. Chaque
jour, nous suivons attentivement le
cours franc/euro. Actuellement, il frôle
dangereusement la barre des 1.20, ce
qui constitue un défi majeur pour notre
entreprise dont le taux d’exportation
atteint les 70 %. Notre principal marché
d’exportation est l’Europe, avec l’Allemagne
en tête. Le cours a aussi des
répercussions sur le marché intérieur.
Pour rester compétitifs, nos fournisseurs
suisses doivent également optimaliser
les prix les uns par rapport aux autres.
Que pouvez-vous faire pour contrer
le franc fort?
Nous ne pouvons bien entendu pas influencer
le cours en lui-même. Dans la
branche, ils sont nombreux à être dans
la même situation que nous. Au début de
la crise, en 2009, nous avons restructuré
l’entreprise et optimisé les coûts. Le citron
est pressé, les réserves ont fondu.
Nous pouvons agir sur trois éléments
pour malgré tout continuer à réussir sur
le marché: la qualité, la qualité et encore
la qualité. C’est notre seule façon de
nous démarquer par rapport à la concurrence.
Nous travaillons dans la technique
des microdentures, un domaine qui exige
énormément de précision et d’expertise.
Nous ne pouvons et ne voulons pas rivaliser
avec les productions de masse indiennes.
Toutefois, tant que nous aurons
une longueur d’avance en matière de
qualité, nous continuerons à réussir sur
le marché. Cela paraît simple, mais ça ne
l’est pas. La qualité exige de produire les
meilleures performances et de se perfectionner
au quotidien.
Etes-vous malgré tout satisfait du
cours des affaires?
Fondamentalement, oui. Au cours des
dernières semaines et des derniers mois,
nous avons pu générer plusieurs bonnes
commandes. Notre position est solide et
notre regard sur l’avenir optimiste.
14 SWISSMECHANIC 12/2014–1/2015