Zermatt Magazin 2017

Abenteuer in Zermatt | Zermatt Magazin 15
sition qui est le prix à payer pour
qu’enfants et familles puissent également
utiliser ces sentiers.
Comment estimez-vous le savoir-faire
des habitants de Zermatt concernant
le VTT? Il n’y a pas encore beaucoup
de guides spécialisés et dix hôtels
équipés, ce n’est pas énorme non plus.
Les offres collatérales sont dépendantes
des trails, car ce sont ces
derniers qui sont les multiplicateurs.
Une fois l’infrastructure en
place, le reste (les prestations collatérales
qui créent par là-même de la
valeur ajoutée) suivra de lui-même.
La volonté des «forces vives» à Zermatt
est forte.
C’est pourquoi il existe maintenant
le service spécialisé Bike, initié par
la commune municipale de Zermatt,
qui coordonne les développements
spécifiques au VTT dans différents
domaines pour la
destination. L’année prochaine
verra ainsi la naissance d’une nouvelle
carte à la journée ou sur deux
jours pour l’ensemble du domaine
estival. C’est un processus complexe
d’assoir à la même table
toutes les parties prenantes et les
groupes de pression pour les amener
à suivre une stratégie commune.
Mais c’est à partir de ce moment-là
que les choses bougent. Néanmoins,
il faut que chacun y trouve
son compte finalement, en particulier
aussi les randonneurs.
Êtes-vous vous-même randonneur?
Oui, j’ai été accompagnateur de
randonnée, Trekking Guide sur
l’Himalaya. Ma femme est accompagnatrice
de randonnée en formation.
Avec nos enfants, nous faisons
de la randonnée et du VTT.
À l’EuroBike 2016 à Friedrichshafen,
le plus grand salon spécialisé au
monde dans le secteur du vélo, vous
êtes intervenu sur le projet Zermatt.
Qu’est-ce qui a impressionné vos
auditeurs? Hormis le Cervin.