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Diapositive 1 - de l'Université libre de Bruxelles

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Introduction généralecroissance cristalline se poursuit extracellulairement, par <strong>de</strong>s processus épitaxiaux(Wörhei<strong>de</strong> et al 1996, 1997, Wörhei<strong>de</strong> 1998). Les basopinacocytes sécrètent dansl’espace <strong>de</strong> minéralisation un mucus hautement aci<strong>de</strong>, riche en macromolécules liant lecalcium et qui joue le rôle <strong>de</strong> matrice organique avant d’être incorporé dans le cristal enformation (Bergbauer et al 1996, Lange et al 2001). Les spicules peuvent, selon certainsauteurs, être incorporés dans le squelette massif en croissance (Hartman & Goreau 1975,Reitner 1989, Vacelet 1991, Wood 1991).Ces squelettes sont sécrétés à <strong>de</strong>s vitesses extrêmement lentes, qui ont pu être déterminéspour plusieurs espèces <strong>de</strong> démosponges grâce à <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s directes (colorants) etindirectes (datations au 210 Pb et 14 C). Selon l’espèce considérée, <strong>de</strong>s croissances <strong>de</strong> 100 à300 µm/an ont été mesurées (Willenz & Hartman 1985, 1999, Benavi<strong>de</strong>s & Druffel 1986,Reitner & Gautret 1996, Wörhei<strong>de</strong> 1998). A partir <strong>de</strong> ces vitesses <strong>de</strong> croissance, Lesdurées <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s éponges hypercalcifiées ont été estimées. Elles peuvent atteindreplusieurs siècles chez certaines espèces. Avec <strong>de</strong> telles durées <strong>de</strong> vie et une représentationrelativement abondante dans les séries fossiles, ces éponges sont apparues comme <strong>de</strong>sarchives climatiques potentielles, permettant <strong>de</strong>s analyses à haute résolution (Swart et al1998, Lazareth et al 2000). Plusieurs étu<strong>de</strong>s récentes se sont donc penchées sur lesrelations liant la composition chimique <strong>de</strong> ces squelettes aux conditionsenvironnementales dans lesquelles ils sont formés. La majorité <strong>de</strong> ces étu<strong>de</strong>s se sontfocalisées sur l’incorporation <strong>de</strong>s isotopes stables <strong>de</strong> l’oxygène et du strontium dans lesespèces aragonitiques, <strong>de</strong>s processus fortement influencés par la température dans lesquelette d’Astrosclera willeyana et <strong>de</strong> Ceratoporella nicholsoni (Böhm et al 1996, 2000,Wörhei<strong>de</strong> 1998, Rosenheim et al 2004, 2005a, 2005b, 2009, Fallon et al 2005). A l’heureactuelle, il n’existe pas d’étu<strong>de</strong> consacrée à la relation liant la température et lacomposition chimique <strong>de</strong>s squelettes massifs <strong>de</strong> calcite magnésienne, dont lesconcentrations en magnésium peuvent atteindre 19,9 mol% <strong>de</strong> MgCO 3 , comme c’estnotamment le cas chez Spirastrella (Acanthochaetetes) wellsi (Wendt 1979).28

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