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Travaux - Réponses maison

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<strong>Travaux</strong><br />

EAU CHAUDE SANITAIRE<br />

Les copropriétaires d’un immeuble dans<br />

lequel il est procédé à l’installation d’une<br />

production d’ECS solaire en collectif peuvent<br />

bénéficier d’un crédit d’impôt sur le revenu<br />

pour les dépenses en faveur du<br />

développement durable (article 200 quater<br />

du Code général des impôts - CGI); ce crédit<br />

d'impôt s'applique en effet notamment<br />

(article 200 quater du CGI) au coût de<br />

certains « équipements de production<br />

d'énergie utilisant une source d'énergie<br />

renouvelable », l’article 18 bis de l’annexe IV<br />

du CGI mentionnant comme pouvant<br />

donner droit au crédit d’impôt les<br />

« équipements de chauffage<br />

ou de fourniture d'eau chaude sanitaire<br />

fonctionnant à l'énergie solaire et dotés<br />

de capteurs solaires, disposant d'une<br />

certification CSTBat ou Solar Keymark ou<br />

équivalente ».<br />

Pour les immeubles existants, les<br />

équipements éligibles doivent avoir été payés<br />

entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre<br />

2012. Le crédit d'impôt est égal à 50 % du<br />

montant des équipements.<br />

Les copropriétaires peuvent bénéficier du<br />

crédit d'impôt pour ces dépenses lorsqu’elles<br />

sont réalisées au titre des parties communes<br />

d’un immeuble en copropriété, sous réserve<br />

que les dépenses aient été soldées par le<br />

syndic à l'entreprise - sur facture définitive<br />

et pour le montant global de la facture -<br />

au cours de l'année civile; ne sont donc<br />

prises en compte ni la date de versement des<br />

acomptes éventuels, ni celle du paiement<br />

des appels de fonds par les copropriétaires.<br />

Les documents et attestations à obtenir du<br />

syndic sont une copie des factures des<br />

travaux et une attestation "indiquant la<br />

répartition des dépenses" et "établissant<br />

Les crédits d’impôt avec<br />

www.universimmo.com<br />

un dispositif de régulation jouant sur les<br />

différences de températures : si l’eau des<br />

ballons est plus chaude que le liquide des<br />

capteurs, le régulateur stoppe le circulateur.<br />

Si elle est moins chaude, le circulateur se<br />

met en marche et le liquide primaire peut<br />

transmettre sa chaleur à l’eau stockée.<br />

Les contraintes à respecter pour<br />

bien implanter les capteurs<br />

1,5 m² de capteur par logement en<br />

moyenne est nécessaire. Pour une installation<br />

collective, la surface de capteurs<br />

nécessaire peut donc atteindre plusieurs<br />

centaines de mètres carrés.<br />

On les installera sur :<br />

formellement la date du paiement (du solde)<br />

de la dépense".<br />

Peuvent en bénéficier les contribuables<br />

domiciliés en France pour les logements dont<br />

ils sont propriétaires, locataires ou occupants<br />

à titre gratuit et qu'ils affectent à leur<br />

habitation principale, ou depuis le 1er janvier<br />

2009 pour les logements achevés depuis plus<br />

de deux ans dont ils sont propriétaires et<br />

qu'ils s'engagent à louer nus à usage<br />

d'habitation principale, pendant une durée<br />

minimale de cinq ans, à des personnes autres<br />

que leur conjoint ou un membre de leur<br />

foyer fiscal. Pour un même logement que le<br />

propriétaire, le locataire ou l'occupant à titre<br />

gratuit affecte à son habitation principale, le<br />

montant des dépenses ouvrant droit au<br />

crédit d'impôt ne peut excéder, au titre<br />

d'une période de cinq années consécutives<br />

comprises entre le 1er janvier 2005 et le<br />

31 décembre 2012,<br />

la somme de 8000 € pour une personne<br />

célibataire, veuve ou divorcée et de 16000 €<br />

pour un couple soumis à imposition<br />

commune. Cette somme est majorée de<br />

400 € par personne à charge. La somme de<br />

400 € est divisée par deux lorsqu'il s'agit<br />

d'un enfant réputé à charge égale de l'un et<br />

l'autre de ses parents.<br />

Pour un même logement donné en location,<br />

le montant des dépenses ouvrant droit<br />

au crédit d'impôt pour le bailleur ne peut<br />

excéder, pour la période du 1er janvier 2009<br />

au 31 décembre 2012, la somme<br />

de 8000 €. Au titre de la même année,<br />

le nombre de logements donnés en location<br />

et faisant l'objet de dépenses ouvrant droit<br />

au crédit d'impôt est limité à trois par foyer<br />

fiscal.<br />

- Une toiture en terrasse ou sur le sol :<br />

les rangées de supports inclinés sont suffisamment<br />

écartées pour qu’elles ne se fassent<br />

pas mutuellement de l’ombre et pour<br />

faciliter l’entretien. En toiture-terrasse,<br />

les capteurs sont inclinés et orientés pour<br />

une production énergétique optimale,<br />

et peuvent être cachés du sol par un éventuel<br />

acrotère (c’est le périmètre surélevé<br />

d’une terrasse). Cette disposition paraît<br />

idéale, à condition de respecter quelques<br />

règles de base. Ainsi, s’il n’y a pas d’acrotère<br />

et que l’impact visuel est significatif,<br />

il faut respecter si possible la symétrie du<br />

bâtiment et le parallélisme des lignes dans<br />

l’implantation des capteurs. Ici, attention<br />

à bien choisir le système de fixation et<br />

Copropriété & <strong>Travaux</strong> - #09 14 Printemps 2009<br />

surtout garantir l’étanchéité de la toitureterrasse.<br />

Les capteurs seront placés à une<br />

distance minimum de 1,50 m de l’acrotère<br />

pour des raisons de maintenance et de<br />

sécurité. Une installation au sol est bien<br />

souvent la solution la moins onéreuse,<br />

car elle permet de ne pas intervenir sur l’enveloppe<br />

du bâti. On optera pour une structure<br />

utilisée comme support avec<br />

éventuellement un habillage/carénage.<br />

Il faut veiller aux éventuelles ombres portées<br />

par la végétation ou les bâtiments voisins,<br />

au risque de détériorer les capteurs.<br />

Bien sûr, il faut disposer de terrain et, dans<br />

le cas d’une implantation éloignée du bâti,<br />

veiller à la longueur de canalisation, aux<br />

pertes énergétiques associées, ainsi qu’aux<br />

conséquences d’éventuels travaux d’entretien<br />

et de maintenance.<br />

- Une toiture inclinée (qui permet une<br />

intégration à la couverture). En construction<br />

neuve, l’intégration doit être pensée dès la<br />

conception du bâtiment, en privilégiant une<br />

incorporation complète en toiture. En toiture<br />

inclinée, qui est l’implantation la plus<br />

commune, il existe plusieurs types de configurations:<br />

toitures à une pente, symétriques<br />

(inclinaisons identiques sur les 2 pans de<br />

toit), à pentes asymétriques (par exemple<br />

une pente de toit à 45° et l’autre à 20°) et à<br />

pentes décalées (le haut du toit, près du faîtage,<br />

est incliné par exemple à 45° et le<br />

reste à 60°). La production solaire sera surtout<br />

optimisée par des toitures à pentes<br />

décalées ou à pentes asymétriques. Par ailleurs,<br />

le couple inclinaison/orientation a<br />

une influence essentielle sur les performances<br />

énergétiques de l’installation.<br />

La meilleure inclinaison sera celle de la latitude<br />

de l’endroit où sont installés les capteurs<br />

(entre 43° et 51° si possible).<br />

Cependant une variation d’une quinzaine<br />

de degrés par rapport à cette position idéale<br />

influe peu sur leurs performances et les critères<br />

esthétiques sont alors prépondérants.<br />

Pour une forte inclinaison des capteurs par<br />

rapport à l’horizontale, s’écarter du sud<br />

Bailleurs: déductibilité<br />

des revenus fonciers<br />

Les dépenses individuelles et la quotepart<br />

des dépenses de travaux sur<br />

l’installation collective de chauffage<br />

et de production d’eau chaude,<br />

non récupérables sur les locataires,<br />

sont déductibles pour le bailleur de<br />

ses revenus fonciers au titre des<br />

« dépenses de réparation, d'entretien<br />

et d’amélioration ».

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