Travaux - Réponses maison

Co-Pro
PORTRAIT
SYNDIC ET TRAVAUX :
UN COCKTAIL GAGNANT
Ils ont tout compris chez Urbania en créant la fonction de technicien
de travaux en 2005. La mission de Didier Moreau a depuis beaucoup
évolué et devient indispensable aux yeux des copropriétaires.
Didier Moreau, au centre, explique à des membres d’un Conseil Syndical, son choix de
devis et d’entreprises.
En 2005, à travers un besoin suggéré par
certains de ses copropriétaires sur Meaux
(77), Urbania a fait appel à Didier Moreau
pour la réalisation d’audits techniques
d’appartements visant à étudier les appartements
gérés, l’état extérieur des immeubles,
l’enveloppe du bâti puis l’état des
revêtements des parties communes,
la conformité électrique… à l’exception
des ascenseurs et de la chaufferie. Le but
de ces audits était de sensibiliser les propriétaires
à la gestion des gros travaux et
priorité de leur patrimoine, élaborer des
plans pluriannuels de travaux en vue d’en
étaler le montant suivant les calendriers
suggérés par les plans. Ce fut un succès et
aujourd’hui, la mission de Didier Moreau
s’est étendue à la Seine-et-Marne, au Valde-Marne,
à l’Essonne et à Paris. Didier
Moreau, Ingénieur bâtiment, forme actuellement
un technicien junior pour lui venir
en aide. « Il est actuellement envisagé que
ce service apporté à nos clients soit développé
au niveau national, déclare Didier
Moreau. C’est un réel service, un vrai plus
que l’on apporte aux propriétaires et
copropriétaires.
Ma fonction est en constante évolution et
c’est ce qui me passionne. Avec les prévisions
que j’ai pu réaliser suite aux audits
techniques des bâtiments, les copropriétaires
ont souhaité que j’établisse des descriptifs
des travaux de rénovation qu’ils ont
alors validés lors de l’assemblée générale.
Ma mission ne s’arrête pas là car je
consulte également des entreprises pour
l’établissement de devis, je vérifie soigneusement
leurs qualifications, j’analyse leur
offre avec les membres du Conseil
Syndical afin que tout soit transparent.
Ensuite, je suis les chantiers jusqu’à la
réception des travaux ».
Un investissement rentable
La fonction de Didier Moreau, induit
un coût supplémentaire sur les charges
des copropriétaires qui font appel à ses
services, mais le jeu en vaut la chandelle
puisque seuls les travaux nécessaires
sont réalisés, les devis sont négociés et
en final, les copropriétaires sont
gagnants. « Un copropriétaire non-client
d’Urbania, explique Didier Moreau,
Copropriété & Travaux - #09 4 Printemps 2009
Urbania
avait un problème de toiture dans un
immeuble parisien. On lui avait prescrit
une réfection totale de sa couverture, un
coût non négligeable dans ses charges.
Il a eu vent de mon existence par le biais
d’amis et m’a demandé mon avis. Il s’avérait
que seule une réfection partielle était
nécessaire. Propriétaire également dans un
autre immeuble, il a convaincu le Conseil
Syndical de ces deux immeubles de changer
de syndic pour Urbanisa afin de pouvoir
bénéficier de mes services ». Il faut
dire que Didier Moreau ne ménage pas
ses efforts dans la sélection des entreprises.
Il a été à bonne école. « Mon parcours
professionnel est atypique. Ingénieur de
formation, j’ai travaillé pour l’OPHLM
d’Aubervilliers (93) puis j’ai été nommé
Directeur du patrimoine de l’OPAC de
Chelles (77). J’ai suivi scrupuleusement les
requêtes du code des marchés publics très
exigeant. Une méthode que j’applique
aujourd’hui également pour les copropriétés
dont je m’occupe. Cette transparence
et cette rigueur satisfont les Conseils
Syndicaux ».
Le « bouche à oreilles » fonctionne très
bien et de plus en plus de copropriétaires
clients d’Urbania demandent les services
de l’ingénieur travaux. Didier Moreau est
passionné par cette mission et s’investit
réellement. Pour l’anecdote, il s’est même
mis à l’escalade afin de pouvoir suivre et
réceptionner des chantiers de ravalement!
Pour lui, la fonction « homme travaux » au
sein d’un syndic va devenir incontournable
avec les mesures imposées par le
Grenelle de l’Environnement en matière
d’économie d’énergie. Un gestionnaire
d’immeuble ne peut, d’après lui, tout gérer
et les compétences techniques exigées en
matière de rénovation du bâti sont tellement
pointues qu’il lui faudra se former
pour réaliser les bons travaux avec l’entreprise
adaptée et qualifiée. Ce n’est pas
envisageable vu la charge de travail qui lui
incombe déjà. Préparer l’avenir, ne seraitce
pas déjà de recruter un professionnel
du Bâtiment, un « homme travaux » !
À méditer. ■
Nathalie Vaultrin