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Travaux - Réponses maison

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Entretien<br />

EXTÉRIEUR<br />

CHOISIR UN GAZON DURABLE<br />

DANS LE TEMPS<br />

Le gazon est la solution pour recouvrir un terrain sans avoir tous les soucis<br />

d’entretien des plantations. Pour avoir un tapis végétal verdoyant agréable<br />

pour tous les occupants de la résidence, le choix du gazon est primordial !<br />

Un gazon de qualité est un gazon qui<br />

est mélangé de plusieurs espèces de graminées<br />

enchevêtrées les unes dans les<br />

autres. C’est la composition finale qui<br />

assure la pérennité du mélange, certaines<br />

espèces présentant une croissance rapide<br />

ou plus lente, d’autres ayant des aspects<br />

verdoyants plus marqués ou exigeant plus<br />

ou moins d’entretien. Le mélange doit<br />

absolument respecter l’environnement du<br />

terrain à semer pour que les espèces puissent<br />

se développer naturellement dans de<br />

bonnes conditions. Les variétés de graminées<br />

ont des besoins spécifiques qui exigent<br />

de prendre en compte plusieurs<br />

critères. L’exposition du terrain est importante<br />

selon qu’il soit ensoleillé, ombragé<br />

ou encore sujet à un vent salin de bord de<br />

mer. La composition du sol (terre argileuse,<br />

sablonneuse, humide ou sèche) est<br />

primordiale. Enfin le climat de la région<br />

n’est pas négligeable pour choisir le gazon<br />

adapté.<br />

Penser à l’usage du futur gazon<br />

Le choix des espèces dépend des caractéristiques<br />

particulières à chaque résidence.<br />

Par exemple, si le piétinement est envisageable,<br />

mieux vaut opter pour des espèces<br />

moins fragiles. De plus, même si le gazon<br />

adapté au milieu naturel est plus résistant,<br />

son entretien est nécessaire. L’aspect<br />

verdoyant d’une pelouse toute l’année<br />

dépend d’un minimum en la matière.<br />

La copropriété doit donc réfléchir aux<br />

moyens qu’elle va y consacrer et se<br />

renseigner sur les exigences des espèces<br />

choisies pour garantir sa longévité.<br />

Deux aspects sont incontournables.<br />

Tout d’abord, l’arrosage dont la fréquence<br />

et l’importance dépendent des conditions<br />

climatiques. La copropriété doit réfléchir<br />

aux moyens matériels et financiers conséquents.<br />

Plusieurs solutions sont possibles:<br />

un concierge qui accepterait cette nouvelle<br />

responsabilité ou la mise en place<br />

d’un système d’arrosage automatique par<br />

une entreprise spécialisée. Ensuite,<br />

le gazon devra être régulièrement tondu,<br />

en moyenne lorsqu’il atteint près de 8 cm.<br />

Là encore, la tonte sera réalisée par le<br />

concierge équipé en conséquence et qui<br />

fait office de jardiner ou bien une entreprise<br />

extérieure spécialisée. L’entretien du<br />

gazon ne s’arrête pas à la tonte et à l’arrosage<br />

si la copropriété souhaite une<br />

pelouse de qualité. Il faut prévoir le désherbage<br />

et la destruction des mousses,<br />

le ressemage des parties abîmées, et surtout<br />

la scarification et l’aération du sol qui<br />

sont nécessaires pour permettre à l’eau de<br />

pénétrer, et aussi l’épandage d’engrais<br />

azotés un an après la pousse au printemps<br />

et à l’automne. Le recours à une entreprise<br />

extérieure s’avère le choix le plus parcimonieux.<br />

Le coût varie en fonction de<br />

la surface du terrain à entretenir.<br />

Un mélange de semences<br />

Les mélanges ont un intérêt certain. Le but<br />

est de rassembler plusieurs espèces qui<br />

poussent bien ensemble et qui présentent<br />

leur développement maximum à des<br />

saisons différentes. C’est la garantie d’un<br />

Copropriété & <strong>Travaux</strong> - #09 20 Printemps 2009<br />

gazon de qualité. Généralement,<br />

les mélanges comportent trois à quatre<br />

espèces. Parmi les principales graminées<br />

se trouve le ray-grass. C’est une espèce<br />

adaptée aux piétinements par exemple<br />

autour d’une aire de jeux, et qui résiste<br />

bien à une exposition ombragée avec un<br />

faible entretien. Son apparence est agréable<br />

à condition d’opter pour des variétés<br />

de ray-grass récentes, il reverdit vite après<br />

un été sec. Son prix reste l’un des moins<br />

onéreux. Le fétuque rouge traçante est une<br />

espèce assez pérenne dont l’aspect vert est<br />

durable, mais qui s’avère plus fragile aux<br />

piétinements. En revanche, sa résistance<br />

à la sécheresse garantit un aspect vert au<br />

gazon si sa proportion est majoritaire dans<br />

le mélange avec les autres espèces de graminées.<br />

Il existe plusieurs variétés de<br />

fétuque rouge: la demi-traçante esthétique<br />

et moins fragile sauf en période de sécheresse<br />

longue, la gazonnante dont la<br />

pousse est plus lente et qui jaunit facilement,<br />

la fétuque élevée dont l’adaptation<br />

est reconnue, l’ovine durette qui reste<br />

dense et ornemental mais fragile aux<br />

piétinements et en hiver etc.<br />

Compte tenu des caractéristiques de la<br />

résidence, la variété de gazon la plus<br />

adaptée sera composée par un mélange<br />

de plusieurs espèces appropriées selon<br />

des pourcentages différents. Il ne faut pas<br />

semer une seule variété de gazon. Ainsi,<br />

pour un gazon sujet à de nombreux piétinements,<br />

le mélange ray-grass et fétuque<br />

élevée sera majoritaire. Pour un gazon<br />

La décision en copropriété avec www.universimmo.com<br />

La réfection d’une pelouse est une opération d’entretien qui peut entrer dans la<br />

catégorie des « travaux de maintenance »; la dépense correspondante peut donc<br />

au sens de l’article 44 du décret du 17 mars 1967 être incluse dans le budget<br />

provisionnel, et par conséquent être votée dans le cadre du budget dès lors que les<br />

explications nécessaires sont fournies aux copropriétaires. La création d’une<br />

pelouse qui n’existait pas doit par contre faire l’objet d’une décision de travaux<br />

spécifique, qui ne relève cependant que de la majorité de l’article 24 de la loi du<br />

10 juillet 1965 (majorité des voix exprimées des copropriétaires présents et<br />

représentés) et non de celle dont relèvent les « améliorations »: en effet, celles-ci<br />

sont définies comme la « transformation d'un ou de plusieurs éléments<br />

d'équipement existants, l'adjonction d'éléments nouveaux, l'aménagement de<br />

locaux affectés à l'usage commun ou la création de tels locaux »; de toute<br />

évidence, la création d’une pelouse ne répond pas à ce descriptif…

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