LE HUB DE ROISSY-CDG2 : - Air France
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o Autres émissions<br />
Le hub de Roissy CDG, un outil stratégique pour AIR FRANCE<br />
Les émissions d’oxyde d’azote (NOx), d’hydrocarbures imbrûlés (HC) et de monoxyde<br />
de carbone (CO) dépendent essentiellement des caractéristiques des moteurs et des<br />
conditions d’utilisation des avions. Les moteurs de dernière génération, à fort taux de<br />
dilution, ont permis de réduire significativement les émissions d’HC et de CO, ainsi que<br />
le bruit, et de stabiliser celles de NOx qui ont tendance à croître avec la température et<br />
la pression à l’intérieur du moteur.<br />
3. La qualité de l’air autour des aéroports<br />
o Les activités aériennes<br />
Au voisinage immédiat des aéroports, le transport aérien a un impact sur la qualité de<br />
l'air à cause des émissions de NOx, de CO, d'HC et de diverses particules. Si les<br />
activités aériennes et les activités au sol sont toutes deux émettrices de gaz à effet de<br />
serre, la majorité des émissions provient du cycle LTO (landing and take-off) des<br />
appareils de la Compagnie. Ainsi, selon les estimations disponibles, ces cycles sont à<br />
l’origine de deux tiers des émissions totales de NOx produites par <strong>Air</strong> <strong>France</strong>, les<br />
deuxièmes contributeurs étant les services routiers, qui permettent aux passagers et<br />
aux employés de gagner les aéroports. En revanche, moins de la moitié seulement<br />
des émissions de CO et d’HC provient des activités aériennes.<br />
L’intégration progressive dans la flotte de la Compagnie des meilleures technologies<br />
disponibles est un élément essentiel dans sa politique de réduction des émissions à<br />
basse altitude. Ainsi, les émissions locales de CO et d’HC ont diminué<br />
respectivement de 50 et 90 % durant les quarante dernières années.<br />
D’autres mesures ont également été mises en place comme la réduction de<br />
l'utilisation des moteurs au sol: lorque cela est possible, les bimoteurs et les<br />
quadrimoteurs roulent respectivement avec un ou deux moteurs coupés. <strong>Air</strong> <strong>France</strong> a<br />
également décidé l’utilisation prioritaire du réseau électrique aéroportuaire pour<br />
alimenter les avions au sol à la place des APU (Auxiliary Power Unit) et GPU<br />
(Ground Power Unit) dont l’énergie est d’origine thermique.<br />
o Les véhicules et les engins de piste<br />
<strong>Air</strong> <strong>France</strong> a réduit l’impact de ses activités au sol grâce à l’efficacité de la<br />
maintenance, à l’optimisation de la logistique, à la réduction des trajets en voiture et<br />
au renouvellement de son parc de véhicules.<br />
Au cours de l’exercice 2004-05, la Compagnie a acheté 90 nouveaux véhicules<br />
équipés d’un pot catalytique. 90 % des véhicules légers disposent à présent de ce type<br />
d’équipement et l'âge moyen du parc a été abaissé à six ans. Le plan de<br />
renouvellement s'étend également aux bus et aux camions équipés de moteurs<br />
conformes aux normes Euro-3.<br />
<strong>Air</strong> <strong>France</strong><br />
Service de presse et des études www.airfrance.com/corporate<br />
septembre 2005<br />
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