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Overall Analysis - FIFA.com

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soi et la croyance en les joueurs, qui partagent<br />

la vision et la philosophie de Hiddink, sélectionneur<br />

ferme et collectif, a porté ses fruits.<br />

La Chine participait à sa première phase<br />

finale d’une Coupe du Monde, et a célébré cet<br />

événement en grande pompe. La qualification<br />

pour la phase finale semblait suffire aux Chinois,<br />

puisqu’ils n’ont pas montré de progrès<br />

depuis. La Chine dispose de la population,<br />

du talent et de la volonté pour réussir, mais<br />

devrait se fixer des priorités.<br />

L’Arabie Saoudite a semblé ne pas avoir<br />

appris de son expérience de la Coupe du<br />

Monde de la <strong>FIFA</strong> France 98. L’importance<br />

d’employer un entraîneur à long terme, avec<br />

patience et persévérance, et de lui laisser le<br />

temps de former les nombreux talents en une<br />

équipe solide est rarement privilégiée dans<br />

le Royaume, et pourtant, cette philosophie<br />

pourrait valoir l’investissement.<br />

De nombreuses autres équipes asiatiques<br />

<strong>com</strong>me l’Iran ont le talent, mais il leur<br />

est essentiel de restructurer les bases afin<br />

d’atteindre leur potentiel.<br />

CAF<br />

Les espoirs placés dans les cinq représentants<br />

africains étaient importants. D’une part,<br />

le Cameroun et le Nigeria, qui semblaient<br />

capables d’atteindre le deuxième tour et de<br />

continuer au-delà. D’autre part, le Sénégal,<br />

qui participait là à sa première phase finale<br />

de Coupe du Monde de la <strong>FIFA</strong>. C’est finalement<br />

lui qui a porté haut les couleurs du continent.<br />

La qualification pour les demi-finales<br />

était même à sa portée – mais le but en or<br />

de la Turquie l’aura empêché de réaliser le<br />

meilleur résultat africain de l’histoire.<br />

Bien que les attentes n’aient pas été<br />

totalement remplies, la mesure des progrès<br />

ac<strong>com</strong>plis ces quatre dernières années a pu<br />

être prise. 90% des joueurs sont sous contrat<br />

dans des clubs européens et l’expérience<br />

internationale dont ils disposent est indiscutable.<br />

Les équipes africaines se distinguaient<br />

par leurs qualités techniques individuelles,<br />

désormais, elles convainquent aussi par leur<br />

tactique. Aucune équipe n’a cédé une fois<br />

menée au score. Les instructions tactiques<br />

ont été globalement respectées et le succès a<br />

été visé grâce à un travail d’équipe. Heureusement,<br />

les consignes tactiques des entraîneurs<br />

laissaient suffisamment de place à la classe<br />

individuelle et à la joie de jouer.<br />

Trois des cinq équipes africaines étaient<br />

emmenées par des entraîneurs locaux. Cela<br />

prouve la confiance croissante accordée aux<br />

spécialistes locaux et les progrès réalisés<br />

dans la formation des entraîneurs africains.<br />

CONCACAF<br />

Les performances des trois représentants de<br />

la CONCACAF, à savoir le Costa Rica, le Mexique<br />

et les Etats-Unis ont surpris. Non seulement<br />

en termes de résultats, mais surtout par<br />

la manière dont elles ont vu le jour. Le niveau<br />

s’est considérablement élevé. L’amélioration<br />

des conditions d’entraînement et de <strong>com</strong>pétition<br />

conjuguée à l’introduction de ligues<br />

nationales professionnelles, une stimulation<br />

accrue des juniors et des matches internationaux<br />

plus nombreux expliquent ces progrès.<br />

Enfin, de nombreux joueurs évoluent dans<br />

des clubs européens et sud-américains.<br />

L’équipe nationale des Etats-Unis est<br />

apparue très sûre d’elle. Variant leur tactique,<br />

dynamiques, mobiles et forts en contre-attaque,<br />

les Américains ne se sont inclinés qu’en<br />

quarts de finale contre l’Allemagne, après un<br />

beau match et non sans quelques occasions<br />

de se propulser en demi-finale. La jeune<br />

génération des Donovan, Beasley et McBride,<br />

pour n‘en citer que quelques-uns, a redonné<br />

à l’équipe américaine une identité, qui lui<br />

permet d’aborder l’avenir avec confiance.<br />

En usant d’une tactique intelligente,<br />

parfaitement adaptée aux <strong>com</strong>pétences de<br />

l’équipe, le Mexique a fini premier de son<br />

groupe devant l’Italie et la Croatie qui étaient<br />

favorites. Le Mexique a certes dominé le huitième<br />

de finale qui l’opposait à une équipe de<br />

sa propre confédération, sans toutefois parvenir<br />

à traduire cette suprématie en buts.<br />

Le Costa Rica a vu la qualification pour<br />

le deuxième tour lui échapper au profit de la<br />

Turquie sur le seul critère de la différence de<br />

buts. Il n’a pas su concrétiser les nombreuses<br />

occasions qui se sont présentées face au futur<br />

champion du monde, le Brésil. L’équipe a fait<br />

montre d’un football attractif, athlétique, et<br />

bien organisé. Elle appartenait à une solide<br />

fraction de la CONCACAF dont il sera intéressant<br />

de suivre l’évolution.<br />

CONMEBOL<br />

Les résultats des cinq représentants de la<br />

CONMEBOL sont assez mitigés, même si le<br />

Brésil, en s’imposant pour la cinquième fois,<br />

apporte son neuvième titre à la confédération<br />

sud-américaine. La sélection de Luiz Felipe<br />

Scolari n’a plus rien laissé paraître de l’équipe<br />

qui dut s’assurer son billet pour l’Asie dans<br />

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