Alfredo Jaar "Paysage" - Académie de Toulouse : Mission TICE
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validité du modèle occi<strong>de</strong>ntal centralisé et hégémonique et sur la défaite <strong>de</strong> la<br />
mo<strong>de</strong>rnité" (Dialogues <strong>de</strong> Paix) .<br />
<strong>Alfredo</strong> <strong>Jaar</strong> s’inspire aussi bien <strong>de</strong> la réalité <strong>de</strong> son pays ou d’autres pays<br />
hispano-américains (dictature <strong>de</strong> Pinochet, réfugiés mexicains) que <strong>de</strong> drames<br />
récents tels que celui du Rwanda. Son œuvre a donc une portée universelle. Par<br />
ailleurs, c’est une œuvre extrêmement visuelle : elle fait intervenir <strong>de</strong>s miroirs,<br />
<strong>de</strong>s caissons lumineux, et fait jouer au spectateur un rôle bien particulier. Elle<br />
doit donc être vue dans sa réalité pour pouvoir être perçue dans toute sa force.<br />
C’est dans cette perspective que nous proposons d’étudier El Día que me<br />
quieras (1) comme vision <strong>de</strong>s dictatures Franco/Pinochet.<br />
"Vision <strong>de</strong> la dictatura : Franco/Pinochet" à partir <strong>de</strong> l’œuvre d’<strong>Alfredo</strong> <strong>Jaar</strong> El Día<br />
que me quieras (cf., reproduction in <strong>Alfredo</strong> <strong>Jaar</strong>, It is difficult, Ten years, éd.<br />
Actar, Barcelona, 1998).<br />
ci-<strong>de</strong>ssus : <strong>Alfredo</strong> <strong>Jaar</strong> "El Día que me quieras", détail<br />
Cette approche s’inscrit aussi bien dans le programme <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> que dans celui<br />
<strong>de</strong> terminale.<br />
L’œuvre se compose <strong>de</strong> cinq caissons lumineux regroupés <strong>de</strong>ux par <strong>de</strong>ux. Sur le<br />
premier caisson, face au spectateur, Franco figure en uniforme. Il mesure une<br />
distance sur le globe terrestre. Le second nous montre un détail - les mains - <strong>de</strong><br />
la même photo. Le titre El Día que me quieras est réparti sur les <strong>de</strong>ux caissons.<br />
Le <strong>de</strong>uxième groupe <strong>de</strong> caissons reprend la même disposition, mais avec une<br />
photo <strong>de</strong> Franco en tenue décontractée et tenant une caméra. Le cinquième<br />
caisson est isolé, il est totalement noir à l’exception <strong>de</strong> la première partie du titre<br />
El Día que me quieras. Un système <strong>de</strong> miroirs fragmentés placés <strong>de</strong>rrière les<br />
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