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d'<strong>au</strong>tres armes encore car, le 14 juin notamment, on lui paya<br />

5.000 fl. pour des livraisons (1).<br />

LAURENT, GILLE : 143 fusils « montés en fer », vendus par ce<br />

commerçant, furent distribués <strong>au</strong>x compagnies patriotiques<br />

(volontaires) qui étaient à l'armée.<br />

MATHIEU (voir BOULBOULLE).<br />

MARTINY (2) : les États annoncèrent, par voie d'affiches, pour<br />

le 11 mai 1790, l'adjudication de 2.000 fusils avec baïonnettes<br />

« selon modèle déposé <strong>au</strong> greffe ». Ces armes étaient destinées<br />

<strong>au</strong>x deux régiments d'infanterie à lever. Martiny obtint la fourniture<br />

de 1.000 de ces fusils (avec baïonnettes) qui lui furent<br />

payés, croyons-nous, à 13 fl. 15 pièce.<br />

MARTINY (fils): livra, entre <strong>au</strong>tres, 200 fusils avec baïonnettes<br />

<strong>au</strong> prix unitaire de 15 fl.<br />

MAURICEAUX OU MORICEAUX : obtint la commande de 524 fusils,<br />

dont 419 furent réceptionnés, par ordre du 10 mai 1790,<br />

par Lonhienne (3).<br />

MERCIER, ANDRÉ, coadjudicataire de Martiny : obtint, le<br />

11 mai 1790, la fourniture de 1.000 fusils avec baïonnettes destinés<br />

<strong>au</strong>x régiments des États. Nous n'avons trouvé trace que de<br />

la livraison de 400 de ces armes.<br />

NICQUET : le 4 décembre 1790, toucha 9.052 fl. pour des fusils<br />

livrés à l'armée patriotique (4).<br />

PETITJEAN, HENRI : fournit 85 fusils avec baïonnettes.<br />

STAS, J.-L. : vendit 49 fusils qui furent reçus par le major<br />

Duperron.<br />

(1) Le Musée royal de l'Armée, à Bruxelles, possède un fusil avec<br />

baïonnette portant, sur la platine, le nom de Gosuin.<br />

(2) Martiny, M., d'origine italienne, né à Liège à une date indéterminée<br />

et y décédé en 1793. Il est considéré comme le fondateur de l'industrie de<br />

la quincaillerie et de l'éperonnerie à Herstal, où il s'installa en 1747 ;<br />

ses produits furent surtout prisés <strong>au</strong> Brésil et <strong>au</strong> Mexique.<br />

Il exécuta, pour Hoensbroech, une épée à garde de fer forgé d'un travail<br />

délicat et artistique et fut <strong>au</strong>torisé à placer sur la porte de ses ateliers les<br />

armes du Prince-Evêque (Biographie des Liégeois illustres, C. PAVARD,<br />

Bruxelles, 1905).<br />

(3) Un certain Morisse<strong>au</strong>, qui est peut-être le même que celui-ci fournit,<br />

en 1789, des armes <strong>au</strong>x bourgeois de Verviers (Compte exact de Vemploi<br />

des fonds fait par VAdministration de la ville de Verviers, op. cit.).<br />

(4) On trouve également, <strong>au</strong> Musée royal de l'Armée, des carabines<br />

sortant des ateliers de Cl<strong>au</strong>de Nicquet.

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