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niée, ils y firent assez bonne contenance ; nous y reviendrons<br />

et citerons des noms.<br />

Fin mai 1790, Montenaeken envoya quelques « dragons »,<br />

ternie employé à cette époque pour désigner fût-ce même des<br />

paysans juchés sur des chev<strong>au</strong>x de labour (voir chapitre relatif<br />

<strong>au</strong>x volontaires) ; ces rust<strong>au</strong>ds étaient tout disposés à tourner<br />

bride le plus vite possible, heureux de manger et de boire les<br />

quelques patards accordés par leur commun<strong>au</strong>té, puis de digérer<br />

sur la litière, à côté de leurs rosses.<br />

Le 31 mai, « Messeigneurs » du Comité de guerre, appréciant<br />

en leur for intérieur la nécessité de la cavalerie, émirent l'avis<br />

que le général-major de Donceel, commandant de l'armée, devait<br />

confier « à des sujets dont il connaîtrait l'aptitude pour la cavalerie<br />

», trois montures prises <strong>au</strong>x Palatins <strong>au</strong> cours d'une escarmouche.<br />

Le même jour, « Messeigneurs » accueillirent avec une satisfaction<br />

évidente l'offre de service que leur fit un sieur Roland qui se<br />

présenta à la tête de 27 cavaliers volontaires de Moha ; cette<br />

petite troupe fut dépêchée vers Tongres et Hasselt où le commandant<br />

en chef devait leur donner des ordres. Les troupes de Hasselt<br />

reçurent encore un renfort de 21 hommes montés de Hognoul<br />

et environs, « dès que les États jugèrent devoir <strong>au</strong>gmenter l'armée<br />

d'une partie de cavaliers volontaires » (1).<br />

Tout cela était insuffisant ; <strong>au</strong>ssi, le 2 juin, un député reçut-il<br />

mission d'aller engager la commune de Custine à fournir quelques<br />

cavaliers. Au surplus, voici ce que le colonel de Chestret écrivit <strong>au</strong><br />

Comité de guerre le 4 juin :<br />

« Le peu d'utilité que je peux tirer de l'espèce de cavalerie des<br />

quartiers de Montenaeken et de Moha, <strong>au</strong>x commun<strong>au</strong>tés desquelles<br />

elle coûte 3 à 4 florins par jour, m'a fait prendre le parti<br />

de les renvoyer. Ce seroit le moment de lever un corps de cavalerie<br />

conformément <strong>au</strong>x propositions que j'ai faites <strong>au</strong>x États » (2).<br />

Confidence pour confidence, le général de Donceel écrivit à<br />

Chestret, le jour même, qu'il avait licencié toute sa cavalerie<br />

qui n'était ni armée ni équipée et ne pouvait donc rendre <strong>au</strong>cun<br />

( 1 ) Pétition de Wilmont, N., fils d'un fermier de Hognoul qui, le 1 er septembre<br />

1790, sollicita une place d'officier dans l'année (A. L.).<br />

(2) Papiers de J.-R. de Chestret, op. cit.

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